PAGE DOUZE
Au Sacre-Coeur
Parties de enrtes
2 — ——
Le Cercle Molière a décidé
d'inaugurer les activités de la
À LA RETRAITE
LA LIBERTE ET LE PATRIOTE
Les Oeuvres de Guerre
des Français
de la Prairie
Winnipeg. Man., 2 septembre 1943
Une grande série de parties de f#ison 1943-44 en donnant un
cartes commencera au Sacré. banquet au Café Waïldorf Plusieurs personnes se sont de-! de dévouement à aider aussi bien
Coeur le 10 octobre (08 MOMRNS EEE CRE mandé si ce qu'on envoyait aux! mes malheureux compatriotes
Mous invitons tous nos parois — # pe eg mé pur ps mniers de guerre français! qui souffrent que ceux plus heu- È
siens et arnis à venir encourager Porn 2 rer sud 08. leur parvenait … |reux à l'extérieur qui uissent
les organisateurs et organiss- La. Le Voici la copie de deux télé- du privilège de luite pour a U au omne
rices te soirée qui promet d'être très grammes qui nous donnent ce libération de leurs familles et de
agréable renseignement précieux leurs foyers. L'ancien prisonnier
De beaux prix seront distri Ceux qi désirent se procurer 19 juillet 1943 de Koenigstein adresse ses
bués aux gagnants des billets sont priés d'avertir NLI Inter Croi voor " PA) remerciements au n de ses ca- pour hommes
La semaine prochaine nous l'organisttrice du banquet, Mme À des less — marades qui ! nt dans les
donnerons tous les détails con-, G.-M. La Flèche. Le numéro du “3 Hp prisons et les s allemands
cernant la série téléphone est 21 170. Pouvez-vous donner assurance | Mais c'est aussi le père de fa- Choix complet de grandeurs-—Tissus de laine
Le prix du billet est d'un doi- définitive si prisonniers français ;;jlle, je soldat et le Français [l ”
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Le Club du Sacré-Coeur a ou-| 44 js date: le samedi 25 septem- envoyés par Croix-Rouges alliées! eur toute sa gratitude. La
vert ses portes Cour la saison des bre prochain, à 7 heures précises aussi bien que prisonniers. autres France n'oubliera jamais l'aide si
Mot \ nationalités où moins bien Stop A t le récon i doux
sports, le dimanche 19 septem LE SECRETAIRE indiquer noinbre - ue 0 efficace et le réc si
bre 4 , re prisonniers Ge Que vous lui apportez dans les e
Nous invitons tous les parois! 5: à, Z ee pére rod ont besoin | ssmbres heures qu'elle traverse
a ts al \tair “tem u Li rit PAT
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peuvent à nscrire comme Canadiennes - françaises Le colonel P.-A. Piuze, 54 ans, PEL 1 (H. GIRAUD) de qualité supérieure dont les hommes ont besoin.
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eph - Georges - Edouard, f stance répondit à l'appel de l'armée canadienne et d'admi- Montréal. à Toronto chêc, à un prix adapte au budget de chacun.
de M. et Mme Jacques Gagr L'assemblée terminée, Mme la! nistrateur du Corps de la Prévôté| pouvons assurer formellement aé DLL dd és Di EATON les recommande pour la mode, la qualité
ette je 6 e 7 et présidente, présentait à l'assis. | Can adienne. Il est rempli acé à ce que nos délégués Allem agne con- Pme + 3 oh Marie ne. et ja résistance. Grandeurs 35 à 44,
baptisé le 19 par le R. P. D. tance Mme Gérard Léveillé, pia- | Poste par le colonel George T.|{-6lent distributions secours pour niel (Adeline O'Connell) ro-
ville ) M.I ste, et Mlie Alberte Blanchard, Goad. | Français identiques comme pour 5 ait a me Burt soleils à
€ ie, M. Joser loiste, qui rendirent un très jo- | 7 eux |autres nationalités aucune diffé-|. rer m1 ‘dla s vie À de M euh Varie ete de PAN TA LO NS
” té pa fi et re À hd lé programme _———— TT | ne we? dy ya consta- à Toronto ;
Georges, et M eph Cloutie ical Mme Chauvière, prési- | tée Stop Avons ete informés que Née i finnto ] titré.
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merset, Man, 3 "#c.! de St-Boniface de leur faire un 8 eg: pe Le deg eg Ad | tt t Mise au point
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7 D og me € que ér rg Le frère Guilbert, président de! des recherches et du développement au Canadien National, annonce OTTAWA.—Des personnages
dresser à 17, rue St-Joseph, dé” «7 Les nôtres dans récrutement sans pareil, est ma-|la division de son service en deux branches et la nomination de M. nos so F | S autorisés font remarquer que
niface, 2 .
les forces armées
|
Albert-William Morin, de
lade et devra être au repos pour | J.-E. Gibault à la tête des recherches et celle de M. N. W. Maxwell
quelque temps,
Nous te man-|à la tête du développement. Le changement prend effet immédia-
Le camp de Dundurn,
dans son livre ‘One World'' M,
Wendell Willkie a involontaire-
quons beaucoup, Victor! Un| tement, compte environ 300 soldats em ment contribué à créer dans
Surveillez bies Harperville, Man. prompt rétablissement est le| Avant sa promotion M. Gibault | M. Joseph-Emile-Arthur Gi- diens-francais de tous les coins l'esprit de ses lecteurs une fausse
Philippe-Henri Beaucage, de voeu que nous faisons pour toi.| était adjoint du chef des recher- ball lé nouveair chef :dés-re. dupays. Plusieurs d'entre eux ne conception du caractère du géné-
les excretions | Port Arthur, Ont. | LT | ches et du développement et M. :herches du Canadien National, hsent pas du tout ou très peu ral de Gaulle. Willkie, fait-on
Edouard-Wilfrid Fourré, de! Des cercles paroissiaux ont! Maxwell était commissaire en|bost né à St-Jérôme. Il est di- ‘anglais et sont incapables par remarquer, dit dans son livre que
. . Kississing (Cold Lake), Man. l'été organisés à Otterburne, La plômé en génie civil et minier de conséquent d'occuper leurs loi- lorsqu'il rendit visite au général
intestinales | _|Sae et St-Eustache, Succès et
prospérité à ces nouveaux cer-
l'Ecoie Polytechnique de Mont-
sirs d'une façon profitable et ‘a-
à ses bureaux de Syrie, la salle
! ! réal. 11 débuta dans les chemins | gréable en même temps. | ho 4 gr si das ae
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manifestent à n'importe quel temps de les visiteurs | occupé depuis des postes impor- #ur chapelain fa! nc app Une chose que M. Willkie ne
l'annte, ils se font sentir ra façon LE METIER : P P és / |
à tous les lecteurs de La Liberté
. | tants. I1 fut successivement des- savait peut-être pas c'est que le
pi s tréquente el Loue np Kad « DE COIFFEUSE Méta tomtant iraniens 000 sinateur, assistant puis ingé- ji. À rev Koh leur sg général de Gaulle n'était pas
durant les premiers mol autom ! » EX ; de sser ux en essayan i i {
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pires malaises! mais la diarrhée, la pee RE ge ge Le 4 33 1 ||s'augmentera, La question d’un tal. En cette qualité, il dirigea aide 26e duns ‘lei rayois de à sa disposition depuis six se-
dysenterie, les coliques, les crampes. || Beauté, en des locaux gais et moder- || plus grand local s'impose. Nous la construction des terminus, fs bibliothèques tous les vor |"1#in68. La maison en question
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à l’Australie
| SYDNEY. Australie, — Le .
| ‘Sydney Daily Telegraph’' disait, |
| en éditorial, le semaine dernière,
WASHINGTON.—Le sénateur | de nos bons journaux: Le Devoir, | Pratiquement
Gillette (dém. Iowa), a demandé. Le Droit, L'Actior Catholique, La | quelques ponts, qui seront finis
la semaine dernière, l'adoption! Liberté et le Patriote. à la fin de 1943, selon le briga-
immédiate d'une résolution qui! | dier-général L, D. Worsham, in-
engagerait les Etats-Unis à par- | | génieur en charge des travaux,
adjoint. En septembre 1927, il re- | terminés, saÿf
tourna au service de l'éxploita-
tion comme surintendant de la
| division de Lévis. Un peu plus
| tard, il fut nommé surintendant |
des Ecoles de métiers.
The T, Milburn Co. Ltd. Toronto, Ont
M. J.-E. Gibault Adressez «vos envois comme
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Cet hiver, plus que
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jamais, il nous faudra
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2 livres 35e
65e
Rues Main
et Bannatyne
|
| gouvernement Curtin,
qu'une des premières tâches du! chef du développement et des|à Montréal et à Campbellton. En
que les
électeurs unt maintenu au pou-
voir, sera de refondre sa poli-|
tique en c- qui concerne le po-!
tentiel humain de l'Australie. I]
fait remarquer que ce pays n'est
plus menacé d'invasion, mais |
qu'il reste à chasser les Japonais!
des îles plus au nord. “Une!
grande arniée américaine va se
réunir, ici pour cette tâche, et il
faut que nous lui fournissions
des aliments.” dit le journal. 11
tjnute: “Nous ne le pouvons pas
actuellement, Notre armée a
vonsenti, en théorie, à licencier
20 000 hommes, mais la tâche en
exige 50,000 ou même 100,000.
Nous ne so umes pas seuls à en- |
visager ce problème, Le Canada!
a décidé de licencier deux divi-|
sious des services de combat pour
que les hommes libérés travail-!
lent à pourrir l’armée," |
Le ‘Sydney Telegraph'” dit
que ‘le premier but de l'Aus-|
tralie, sa tâche no 1, maintenant,
devra être de fournir des ali-
ments aux combattants puis aux
populations qu'ils délivreront.”
PRES DE LA MER
mont Vésuve est à moins
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jusqu'à près de 4000 pieds.
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ET PLUS
L
ressources naturelles du Réseau
ätios ul Le bureau auquel M.
Gibault est attaché à titre de di-
recteur de service a été établi
| en 1923 sous le nom de bureau
économique. Il s'occupe spéciale-
menf d'enquêtes et de recherches |
sur les diverses activités du Ré-
seau nstional. L'une de ses tonc- |
tions est d'aider au développe-
ment économique du Canada.
M. N. W. Maxwell
A. HUOT
Heures d'afiaimns de 8 br. am, à 7 pm
août 1940, M. Gibault fut promu
| saint du gérgnt général de la
région de l'Atlantique avec bu-
| reau à Moncton. En décembre
dernier$ il fut rappelé à Mont-
| réal et nommé adjoint du chef
des recherches et du développe-
| ment, poste qu'il occupa jusqu’à
sa récente promotion, Pendant
sept ans, M.-Gibault a donné des
{ cours de chemin de fer à l'Ecole
Polytechnique. Il est encore pro-
fesseur honoraire de cette insti-
| tution.
ILE PREMIER “LANCASTER”
CANADIEN EN
LONDRES.-—-Le premier Lan-
|caster construit au Canada, aux
| usines de Malton, Ont., et conduit
{en Angleterre par un équipage
|d'aviateurs canadiens, est ar-
\rivé en ce pays après une tra-
| versée accomplie avec succès en
| |neuf heures et demie. Jean Car-
l'rère, de Cochrane, Ont., était au
|nombre des officiers-pilotes à
\faire la traversée. {Lorsqu'on
dit que la traversée s'est faite en
9 heures et demie, il faut enten-
idre le survol de l'Atlantique
seulement, soit de Terre-Neuve
|aux côtes de l'Irlande),
Mercredi: Toute la journee, Sam. 10 p.æ,
| surance nécessaire, sansen Même |
ticiper à une coalition d'après-
guerre pour le maintien de la
paix.
pays devraient avoir l'assurance
que les Etats-Unis sont prêts à
coopérer.
|la population est d'avis que le
pays doit assumer un rôle dans
la coopération internationale
d'après-guerre pour la paix et la
sécurité du monde.
Il a dit que la difficulté du
problème c'est de formuler un
engagements qui donnera l'as-
temps ouvrir la porte à des dé-
bats sur des questions spécifi-
ANGLETERRE ques qui pourraient affecter sé-
rieusement l'unité des Nations,
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Winnipeg, Man
scplembre 1943
NOTRE FEUILLETON ————
LES YEUX DE L'AMOUR
— site}. DE COLOMB -
Reproduction autorisée
NUMERO 9
Craignait-eîle
se?
qu'il la trahis-
Bans le connaitre beau
cie savait déja que tou-
jours l'honneur le guidait. Il gar-
derait donc pour lui le secret
surpris, et ce serait un échange
Nor
p
de discrétions, puisque, de son
côté, elle n'avait pas livré le
nom de celui qui l'avait amenée
au château, le soir de son ar-
rivée. Mais, du moment qu'il
n'ignorerait plus son identité,
allait-!1 désirer encore plus son
nteryention?
Le proverbe assure qu'il ne
faut pas mettre le doigt entre
cetre pensa la Jeune
le, En nterposant entre des
forces contraires, ne risquerais-
je pas d'être brisée?
"r
La prudence trop humaine
reprenait ses droits, et elle en
P (4 .: ett \tittudé égoïste
qui vise à rester dans sa agquille
étrangere à ce qui Se passe au-
tour de soi, lui paraissait indi-
gne d'elle, Et cependant!
Mony commençait à avoir as-
sez de sa sagesse. Il renversait
la tête, il la tournait de
côtés. Soudain, il annonça:
Voila M. le curé!
Françoise dut se relever, et le
visite commencä. Tandis que son
petit compagnon s'attardait aux
trois mascarons placés au-des-
sous des grandes orgues, qui
jadis, ayant le globe des yeux
et lé maxillaire inférieur arti-
culés, semblaient accorder leurs
grin la cadence des-chants
elle
Christ squelettique en bois poly-
chromé sur lequel six siècles ont
mis la patine du temps.
A peine l'eut-elle considéré
qu'elle ne put en détacher son
attention. De l'endroit où elle
se trouvait, contre le pilastre voi-
sin des orgues, elle avait l'im-
pression que le regard divin plon-
geait dans le sien pour lui dire:
Ma fille, je me suis sacrifié
pour toi! à ton tour, ne pour-
rais-tu te sacrifier un peu pour
les autres?
“ Les yeux de l'amour! Ah! l'ar-
tiste anonyme avait dû les en-
trevoir dans une vision céleste,
autrement’il ne les eût pas ren-
dus de cette façon saisissante
ui donnait l'illusion absolue de
la réalité Comme ïils étaient
beaux, irrésistibles! comme ils
devalent changer, en effet, les
coeurs où {ls pénétraient! Fran-
LIN a
Motifs ponhaires
Les jolis médaillon
que vous voyez ici se confection-
très rapidement réunis
ensemble ils font une belle nappe
dé table
Le patron no 892 vous donnera
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s crochetés
nent et
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Winnipes. Man
frvancius
sous Veuillez m'en-
xoxer le patron Style No
Grandeur
|
— |
NOM
ADRESSE
—— ee nee es
tous |
s'en fut devant le grand]
| est pur, la com}
cote ne se lassait pas de les con-
templer, et, d'abord, elle enten-
dit à peine la légende que leur
racontait M. le curé: on y voyait
un méchant seigneur et un pau-
vre serf déposant chacun une
“lumière” aux pieds du Christ
Le clerge orgueilleux s'était é-
teint sans qu'on püt le rallumer,
tandis que j'humble chandelle,
éteinte aussi sous un mamvais
souffle, s'était rallumée pour
bi‘ller d'un éclat incomparable
Les yeux de l'amour regar-
” ne
ent lintentior cacmet 1
du coeur, pensa la jeune fille
Nous, au contraire, nous jugeons
d'après ce qui apparait en sur-
face
Toute à cette idée, elle passa
comme dans un rêve devant le
tombeau de saint Savin, le bé-
nitier des cagots, et ne reprit
vraiment conscience d'elle-mé-
me que dans le musée, devant la
Vierge au long pouce qui lui
rappelait la mission très spécia-
e dont chargée
La brise légère, venue de l'an-
cisn cimetière des moines, qui
mettait des frissons dans son
voile bleu, lui rafraichit Je front
et acheva de l'éveiller au devoir.
8on regard glissa sur les cha-
plteaux et les soubassements his-
turiés de la salle capitulaire: le
Christ et Lucifer, l'agneau et le
serpent, partout l'opposition du
péché à la grâce. Toute la vie
de l'homme!
Elle ramera son attention é-
garée vers la Madone primitive,
as-ise sur une sorte de trône
qui tenait sur ses genoux l'En-
fant divin. M. le curé expliquait:
-—— De son large pouce gauche,
symbole de puissance, la Mère
empêche son Fils d'ouvrir le li-
vre de la justice, tandis que sa
mâin droite levée semble dire
| aux pécheurs: “Ayez confiance...
; Je vous sauverai!.” En somme,
le dogme de Mar!?, Média :e
| de toutes grâces, présenté sous
une forme naïve par un imagier
| du XIIe siècle. #
Françoise prenait des notes
| sur un carnet. Lorsqu'elle les eut
bien complètes, son érudit cti-
cerone la conduisit à l'armoire
| aux reliques où luisait dans l'om-
bre, à la place d'honneur, la
châsse de saint Savin, puis elle
| rappela Mony qui, suivant ses
| habitudes d'indépendance, va-
| gabondait loin d'elle, dans le
| jardin de l'abbaye.
— C'est l'heure de rentrer, lui
dit-elle; saluez M. le curé et ve-
| nez vite. Si nous nous attardions
| davantage, nous serions en re-
| tard.
Ils traversèrcent la nef dans
|sa longueur pour gagner l'en-
| trée principale et admirer le por-
| tail. Au haut des degrés, Mlle de
elle était
| Roëslin se retourna. Son impres- |
| sion de l'arrivée avait disparu.
Elle ne voyait plus le badigeon
écaillé, le sol planchéié,
c'est tante Sabine! Elle serait
furieuse si elle savait que nous
avons Causé aujourd'hui avec
l'oncie Raymond
… Cependant, si elle vous in-
terroge sur les personnes que
vous avez rencontrées, il faudra
lui dire la vérité...
- Même si elle gronde a-
prés?
— Même dans ce cas!
Le petit garçon resta sérieux
un moment, puis, repris par la
légèreté de son âge, il escalada
un talus à la poursuite d'un pa-
pillon qu'il prétendait capturer
avec son béret.
Françoise continua de monter
seule 1e route solitaire. Elle plai-
gnait ces pauvres petits, témoins
du désaccord entre leurs parents,
qui voyaient, entendaient des
choses au-dessus de leur âge sur
lesquelles travaillait leur jeu-
ne imagination
Au village, des femmes jJla-
valent toujours à la fontaine. A
la vue de la cape bleue, l’une
d'elles s'essuya les mains et alla
chercher son bébé qui dormait
dans un vieux chariot. 11 n'était
pas bien: que failait-i; lui fai-
re? Francoise prescrivit le petit
traitement très simple qu'en pa-
reil cas le médecin ordonnait
au dispensaire, et promit de re-
voir l'enfant, le lendemain, a-
près la messe,
Elle s'engagea alors dans la
rude montée, pavée de galets
roulés par le Gave, où Mony l'a-
vait nrécédée
Moiselle, dit-il en se re-
tournant, on va vous aimer, au
village! Jamais maman n'y des-
cend. Elle prétend que les pier-
res tournent ses talons. Et puis
elle a peur d'attraper de la ver-
mine. Mais les gens sont pro-
pres, n'est-ce pas?… Ils lavent
toujours!
Françoise ne répondit pas.
Nine la guettait à la petite porte
cu parc:
— Mademoiselle, venez vite!…
Binette n'est pas bien!
VIII
Binette était
rouge
— Elle aura eu froid sur la
terrasse, grogna Peyronna, et
maintenant elle a mal à la tête.
Elle est abattue.
La jeune infirmière se pencha
sur l'enfant pour lui tâter le
pouls. Il était fébrile. Du reste,
le thermomètre accusa un peu
de température: un abcès se
formait-i1?
Françoise examina le plâtre.
De ce côté, rien ne semblait rou-
ge ni douloureux à la pression.
A tout hasard, elle prescrivit
une demi-diète:
de légumes.
Qu'a-t-elle pris pour son
goûter? demanda-t-elle à la!
couchée et très
lait et bouillon |
| vieille bonné.
pourri |
par endroits, le jour trop cru des
ouvertures en plein cintre. Elle
sentait seulement la divine Pré-
sence qu'abritaient
tueuses voûtes romänes et qui,
les riajes- |
par le grand Christ, dessiné en|
sombre sur le mur de gauche,
Ecru lui dire: ‘“Souviens-
toi!"
A regret elle s'arracha à ses
pensées pour suivre Mony déjà
| Sehoes. Elle emportgit de sa vi-
site comme un feu intérieur qui,
| doucement, la réchauffait.
| Un arrêt chez le boulanger
| pour acheter un petit pain à son
| jeune compagnon, puis elle re-
| prit le chemin d'Arbalens où
| déjà l'ombre s'étendait. L
Mony courait en avant, sui-
| vant sa coutume. A un moment
| cependant, il revint vers la jeu-
| ne infirmière:
| — Moisekle, dit-il, son minois
| mutin levé vers élle, il ne fau-
| dra pas dire qui nous avons ren-
| contré, n'est-ce pas?
[ — Pourquoi, mon
faut jamais mentir,
| — Oh! maman, elle, ça lui
serait égal, et tante Sylviane, au
contraire, Ça l'intéresserait, car
| figurez-vous, je crois bien qu'elle
aurait voulu épouser l'oncle Ber-
nard.. J'autre jour, elle en par-
lait avec maman, et l'ai
tendue qui disait en pleurant:
‘Du même coup, tu as brisé ton
bonheur et le mien!” Mais
tit? I ne
Les boutons dans le Visage
ont brisé bien des amours
La vie de plusieurs
misérable lorsque les boutons
paraître sur leur visage.
| le lui demanda:
en- |
jeunes personnes
commencent
Vous connaissez probable
ment des cas où une romapce pleine d'espérance ait
été détruite par ces outons rouges, hlancs, infectés
| et remplis de pus
Celle-ci lui répondit brusque- |
ment :
— Moi, je ne lui ai donné que |
ce que vou$ lui donnez tous les
jours.
La forme de la phrase surprit
Mlle de Rozelin. Elle se méfia, et |
comme Mme Marcos entrait, el-|
— Madame, en mon absence,
Binette n'aurait-elle pas mangé
quelque chose de contraire à son |
régime ?
— Son régime! Son régime! |
On la fait tout simplement mou-
rir de faim, cette’ pauvre petite! |
Beau moyen de lui rendre ses]
forces que de la priver!…
Alors, Madame, vous à-
vouez lui avoir donné quelque
chose?
— Oui. La pauvrette avait
envie de gâteaux. J'ai envoyé
Nine en chercher à Argelès.
— Je m'explique maintenant
cet état fébrile. Si nous en som-
mes quittes pour une indiges-
tion, il faudra nous en réjouir,
mais, vu la faiblesse de l'enfant,
des complications sont toujours
à craindre.
— Il est facile de dire que les
gâteaux que j'ai donnés sont la
cause de cette indisposition
mais moi je suis persuadée que
c'est de la station sur la terras-
se que vient tout le mal
Le médecin en décidera, |
Madame.
— Vous croyez qu'il faut l'en-
voyer chercher?
devient
À «p
La mal n'est pas seulement physique, mais la souffrance mentale
qui cause tant d'embarras à celui qui en est victime, le met mal à l'aise
lorsqu'il est en compagnie
Le moyen le plus rapide de
Burdock HI
crion devruit red
The T. Milburn Co
OR, se débarrasser de ets
—… | d'améliorer son état de santé par une purification complète du sang
d Bitters aide à cet
Limited, Toronto, Ont.
LI
boutons est
le purification,
nir normale,
ét lorsque le saug
— Nous verrons cela demain
matin
La nuit fuit mauvaise
tite malade avait le délire, et
chose curieuse, elle n'appelait
pas sa mère, mais, sans se lasser,
elle rénétait
…— Papa! Je veux papa!
Seule, Françoise réussit à la
calmer À force de caresses et de
douces paroles. A l'aube, enfin,
l'accès céda. Les paupières, jus-
qu'ici frémissantes, se fermé-
rent. Mile de Rozelin put se je-
ter tout habillée sur un divan
Elle n'avait pas reposé deux heu-
res, que Peyronna la réveilla:
Voilà que Ça lui reprend!
Mon Dieu! qu'allons-nous de-
venir?
Déjà Françoise était au che-
vet de l'enfant, le thermomètre
à la main; lorsqu'elle le retira,
dix munutes plus tard, il accu-
tait 40 L'état s'aggravait, il
fallait voir un médecin sans tar-
der.
— Qui voulez-vous appeler,
Madame? demanda-t-elle à Mme
Marcos qui, plus jaune que ja-
mais sous sa coiffe de nuit, s'é-
tait glissée dans la chambre.
— Oh! naturellement, le pro-
fesseur Morris qui a toute la
confiance de Guillemette. Il est
en ce moment à Argelès où fl
fait une cure de repos.
— Dans quel hôtel est-il des-
cendu?
— L'Hôtel dy Parc.
— Nous allons y envoyer Nine
La jeune femme de chambre
partit tout de suite à bicyclette
Elle revint la tête basse,
- Il est depuis hier à Arrens,
raconta-t-elle. M. le vicomte l'a
invité.
Les traits tirés de Mme Mar-
cos &æ contractèrent encore.
La pe
5
— Il ne nous manquait plus,
que cela! Si encore Sylviane
était ici, au défaut de Cyprien, |
elle irait là-bas avec sa petite
auto.
— Je puis y aller à sa place,
proposa Françoise.
— Vous ave ‘otre permis de
conduire?
— Oui, Madame!
— Pour une jeune fille sans
fortune, ce permis n'était guère
utilisable. Enfin, il nous servi- |
ra aujourd'hui! L'heure du pre-
mier autobus étant passée, il
faudrait trop longtemps, atten- |
dre le prochain.
— En mon absence, je vous |
prierai, Madame, de ne rien don-
ner à Binette. Je vais lui faire |
une piqûre qui abaissera la tem-
pérature. Pour l'instant, cela suf-
fira. \
— Il me semble que vous in-
tervertissez les rôles, Mademoi-
| selle! Je n'ai pas d'ordres à re-
cevoir de vous!
— Si, Madame, lorsqu'il s'agit |
de notre petite malade. En l'ab-
sence de Mme Simorre, je dois
assumer toute responsabilité! …
Elle dit cela avec une telle
fermeté que ses deux compagnes
en restèrent impressionnées.
— Nous ne lui donnerons rien,
grommela Mme Marcos.
— Du reste, je suis là! coupa
résolument Peyronna qui sem-
blait avoir compris que l'intérêt
de l'enfant exigeait qu'on écou-
tât aveuglément sa jeune infr-
mière.
Françoise gagna la porte. La
pauvre petite voix gémissante
| appelait toujours:
— Papa! Je veux papa!
Il n'y avait pas de temps à
perdre. La jeune fille descendit
au garage, vérifia le moteur en
chauffeuse experte, fit ie plein
| d'essence, puis, à traŸers le part,
dévala vers je portail à auvent
devant lequel, le soir de son arri-
| vée, Raymond avait arrêté son
auto. Quelques minutes plus
tard, elle filait à toute vitesse
sur la belle route qui, après a-
voir laissé Arrens sur là gauche, |
escalade le col d'Aubisque pour
redescendre ensuite vers les
Eaux-Bonnes.
Un brouillard léger traînait
sur le Gave, estompant tous les
contours. Le soleil, déjà haut, y
mettait de la lumière rose. Tout |
était fraicheur et jeunesse. Il y
avait dans l'air de la joie épan-
due. Françoise s'en voulut de res-
sentir si vivement l'impression
exquise de cette heure matina-
le, alors qu'une enfant grave-
ment malade attendait son’ re-|
tour pour revivre; elle s'en ex-
cusa en attribuant cette dou-
ceur émae à la satisfaction d’a-
gir pour une chère guérison.
A Arrens, le premier. passant
lui indiqua l'habitation du vi-
comte d'Arbalens, un peu à l'é-
cart de l'agglomération princi-
pale, sur un tertre rocheux, res-
saut du Gabizos
On y accédait, à l'ombre de
grands pins parasnis, par des
lacets assez rapides que la pe-
tite auto, sous la main ferme
qui la dirigeait, escalada sans
difficultés.
C'était une très vieille mai-
son, de pur style bigourdan, qui
portait sur le côté de son long
toit tombant une sorte d'escalier
rudimentaire, destiné sans dou-
te à permettre aux hommes de
monter pour faire glisser la nei-
i ge |
De la vigne vierge drapait les
murs. Une terrasse offraitila vue
de la montagne proche, moins
irréelle, plus écrasante que lors-
qu'on la.voyait de la “Dame de
l'onde”.
Françoise mit pied à terre et
avisa une vieille femme qui ba-
layait les degrés descendant au
parc.
— Je désirerais voir le pro-
fesseur Morris, lui demanda-t-
elle,
: (A suivre)
_LA LIBERTE
ELLE PAIRIQIE
Autour de la Ferme
Le moment est venu
de planter les pivoines
La pivoihe est une des fleurs les plus appréciées du jardin,
dans toutes les parties du Canada
tes de conditions de climat, pm
de bonne qualité. Elle ne redoute
ou ceux qui sont exposés à être
mps au printemps
La division et la transplanta-
tion des pivoines se font de pré-
férence en séptembre: c'est
meilleur mois, mais on ne devrait
pas les changer de place plus
d'une fois tous les cinq ans à
moins qu'il n'y ait des raisons
spéciales de le faire, dit Mile
Isabella Preston, de la Division
de l'Horticulture à la ferme ex-
périmentale centrale
Choisissez une belle journée pour
arracher ic: plantes et prenez
des précautions pour ne pas en-
dommager les racines; celles-ci
te
s'enfoncent à plus d'un pied chez!
les grosses plantes. On coupe les
feuilles de la plante avant de
commencer à piocher, puis on
enlève la terre meuble qui re-
couvre les racines pour laisser
ces dernières exposées à l'air
pendant quelques heures. On les
lave avec de l’eau pour mieux
enlever toute la terre puis on les
examine attentivement pour
trouver les endroits où on peut
les diviser sans les endommager
sérieusement.
grosse on peut la diviser en en-
fonçant dé force une fouréhe au
centre; si elle est petite ôn' peut
la séparer à la main, Chaque é-
Tout le monde sait que les
moutons qui ne sont pas infestés
de parasites produisent plus de
laine et de la laine de meilleure
qualité que les autres, et comme
il y à un besoin urgent de bonne
[laine actuellement, 6ôn devrait
baigner les moutons deux fois
par an. Le bain d'automne est
tout.aussi important que celui du
printemps. On le néglige souvent
cependant parce que les tiques
se voient moins aisément à cette
| époque que lorsque les moutons
viennent d'être tondus et parce
qu'on ne les voit pas, on s’ima-
| gine qu'il n’y en a pas. Ils sont
lencore là cependant et quelques
| tiques laissés en automne se mul-
|tiplient au . point, de faire une
progéhiture nombreuse au prin-
| temps.
| Les mois de septembre et d'oc-
| tobre sont les meilleurs pour le
baiñ"d'automne; si le temps est
plus froid que d'habitude on
pourra mettre le troupeau dans
la bergerie pendant une nuit ou
deux, jusqu'à ce que la toison
soit sèche. Un troupeau propre,
sans tiques, exige moins de nour-
le ;
d'Ottawa. |
Elle s'accommode à toutes sor-
que les sols pauvres, sablonneux,
recouverts d'eau pendant quelque
clat ou division doit se composer
d'un tubercule avec deux ou trois
yeux, mais les éclats composés
de plusieurs tubercules portant
six ou sept yeux sont préféra-
bles pour le jardinier ordinaire.
Avant de planter on retourne-
ra le sol à la bêche et on y ajou-
tera un peu de fumier bien pour-
ri si l'on peut s'en procurer. On
enfoncera la racine suffisamment
pour que la couronne soit recou-
| verte de deux pouces de terre.
| Eviter une plantation trop pro-
| fonde: c'est la cause principale
| de l'absence de floraison. On ap-
| pliquera un paillis la première
| année, sur le sol gelé; mais après
| cela, quand les plantes sont bien
| éfablies, cette précaution est inu-
tile. On aura soin de couper les
feuilles tous les automnes et de
{les brüler pour détruire les ger-
|mes de maladies. Il y a en effet
| plusieurs maladies qui attaquent
{la pivoine; on fera bien, si on
en voit les symptômes, d'envoyer
Si la touffe esta à la Division de la botanique, |
|ferme expérimentale centrale,
les faire examiner.
Baignons souvent les
moutons en automne
riture et se maintient plus aisé-
ment en bon état. 4
Point n'est besoin d'une instal-
ou une auge assez grande pour
que l'on puisse y tremper un
mouton à la fois suffit, Il est bon
de construire Une petite plate-
forme d'égouttement sur laquelle
les moutons resteront quelques
minutes au sortir qe l'auge, dis-
|! posée de façon que Île liquide sor-
l'auge ou le baril.
Pour renseignements détaillés
sur ce .sujet, consulter la circu-
laire sur le ‘“‘Baignage des mou-
tons”, publiée par le Ministre
fédéral de l'Agriculture.
On estime qu'au cours de l'an-
née de récolte terminée le 31
juillet 4943, la quantité de blé
consommée par la population ca-
nadienne n'a été qu'à peu près
la moitié de celle qui a servi à
l'alimentation du bétail ou qui a
[es utilisée dans la production
d'alcool, pour la guerre.
Les aliments
desséchés
exigent des soins spéciaux
Le Canada est en train d'acquérir une réputation enviable pour
l'excellence de produits desséchés qu'il exporte aux nations alliées.
Ce n'est pas là le résultat du hasard ou de la-chance mais plutôt
d'une organisation et d'une collaboration parfaites, On trouve au-
jourd'hui des étuves de dessiccation dans toutes les provinces cana-
diennes. Elles sont
grandes précautions sanitaires,
car la propreté est une nécessité
absolue dars les appareils de des-
siccation. Etant donné la haute
importance de ces produits- pour
l’exportation,sla Division de bac-
tériologie et
res du Ministère fédéral de l'A-
griculture s'occupe, de concert
avec d'autres divisions, de cher-
cher les moyens de les protéger
contre tou contamination tan-
dis que de son côté la Division de
la protection des végétaux, de
concert avec les Divisions de
Remettez les sacs
de moulees
Beaucoup de cultivateurs qui
préparent des
bestiaux sont tefñtés d'ouvrir pré-
cipitamment leurs sacs de mou-
lées. Au lieu de couper la ficelle, !
ils fendent le sac, tout simple-
ment.
En agissant ainsi, ils commet-
tent un acte illégal, car il est in-
terdit par la loi de détruire ou
même de mutiler ‘un sac de jute
ou de coton. C'est d'ailleurs tout
à fait inutile. Il n'est pas néces-
saire de soulever les sacs avec
des crochets qui les déchirent, on
peut les soulever à la main. 11 ne
faut pas en affaiblir les fibres en
les serrant dans un endroit hu-!
mide; on peut très bien les se-|
couer et les suspendre sur de la
broche de fil de fer dans une par-
tié élevée et sèche de la grange. |
Dans ces conditions ils restent
secs et sont à l'abri de la dent
des rongeurs—rats et souris.
Mais ce qui est encore préfé-
rable à la conservation des sacs
vides dans la grange, c'est de les
remettre tout de suite en circula-
tion. On a besoin de tous les sacs
qui existent, pour les utiliser à
| plusieurs reprisés. On demande
spécialement aux cuiltivateurs de |
rendre au commerce les sacs dont
ils ne se servent pas, Remettez-
les à votre marchand de moulées
ou à votre colporteur licencié qui
vous les paiera ce qu'ils valent,
afin qu'ils rentrent dans la cir-
l'eculation.
l'objet de*
e recherches laitiè- |
ations pour les!
| l'Entomologie et des f:uits et des
| légumes, cherche à prévenir les
attaques des insectes. Les pour-
centages d'humidité et les autres
facteurs sont vérifiés par la Di-
| vision de la chimie.
Les précautiuns contre les in-
sectes consistent à nettoyer et à
\récurer parfaitement les locaux
let réparer les établissements cha-
que fois que cela est nécessaire. |B
| Quand les fabriques sont au re-
pos on les examine avec soin
| pour voir si toutes les recomman-
| dations relatives aux conditions
| sanitaires et à la reconstruction
lont été fidèlement suivies, et la
Division de la protection des vé-
| sétaux les surveille constamment
pour prévenir les invasions d’in-
sectes. On les vérifie également
pendant leur fonctionnement et
l'on envoie à la Station fédérale
ide fumigation, à Montréal, des
échantillons des expéditions et
| des débris pour les faire soumet-
|
itre à un examen rigoureux et à
une nouvelle incubation, afin de
s'assurer qu'aucun développe-
|ment d'insectes nuisibles ne se
produise dans les expéditions a-
près leur envoi outre-mer, Les
| autres divisions du Service scien-
tifique du Ministère fédéral de}
l'Agriculture font aussi leur part
pour sauvegarder la qualité des
expéditions.
Sur un total de 1,165 navires
utilisés pour le transport de tout
le grain expédié de Fort. William
et Port Arthur, 944 étaient des
navires canadiens, ou affectés au
service de Transport du Minis-
tère aiglais de la Guerre; 216 é-|
taient enregistrés aux Etats-Unis.
L 2 L£
On estime que la quantité de
blé employée au Canada par la
production d'alcool, pour servir
à la guerre, sera d'environ 7,000,-
000 à 8,000,000 de boisseaux pen-
dant l’année civile 1943. Comme
la capacité des meuneries pour
la production de farine d'expor-
tation ést taxée au plus haut
| point, on compte que l'emploi de
; farine granuleuse par la produc-
{tion d'alcool ne constituera, com-
ime par le passé, qu'une faible
| partie du blé total utilisé pour
| cela.
ru que Île terreau du jardin soit!
tant de la toison retourne dans|
f .
|
|
|
|
|
L
|
|
|
|
“Voilà où j'irai passer ma pre-
| Martha Arsenault (à gauche), de
| Bonaventure, Qué, avant de
s'embarqguer pour outre-mer, L'a-
viatrice Arsenault, ainsi que sa
! soeur, l’aviatrice Marguerite Ar-
renault (à droite) faisaient par-
lie d'un contingent d'aviatrices
| d'aviation royal canadien, qui
| est récemment arrivé en Grande-
Bretagne. Toutes deux commis à
[la comptabilité, elles ont fait
EN ROUTE VERS L'ANGLETERRE
de la Section féminine du Corps |
PAGE ONZE
æw :
4
|
:
|
employée de bureau et sténogra-
Ottawa, une partie de la racine,| mière permission en Angleterre,” | phe avant de s'enrôler dans L'A-
de la tige et des feuilles pour |dit, en souriant, l'aviatrire-chef | Y!ation militaire canadienne
ar-
|mi les stations et écoles d'avia-
| tion par lesquelles elles sont pas-
sées, on remarque le Dépôt de
l'effectif no 7, à Rockcliffe; J'e-
cole des métiers de Saint-Thomgs,
Ont.; le Dépôt de l'effectif no 6,
à Toronto: les écoles d'aviation
| militaire de Saint-Hubert, Qué.
et de Moncton, N.-B: d'école de
Bornbardement et de\Tir de
Mont-Joli, Qué. Comme tn peut
‘e constater, elles ont parcouru
du chemin depuis leur /ehrôle-
lation compliquée si ie troupeau | jeurs études au collège de Dal-| ment. Maintenant, elles sont xen-
à baigner est petit. Un gros baril, | housie et étaient respectivement | dues outre-mer. (Photo C.A.RC.)
A de l’humidité
et de l’air dans l’ensilage
La Division de la grande culture, du Service des fermes expé-
rimentales fédérales, a constaté, au cours de 20 années de recher-
ches, que la proportion d'humidité contenue dans la récolte est le
facteur de succès le plus important dans l'ensilage de cette récolte.
La meilleure proportion d'humidité est d'environ 65 pour cent mais
il est possible de faire de l'ensi-*
lage d'assez bonne qualité quand
cette proportion varie de 5 pour-
cent en plus où en moins du chif-
fre idéal, Le contrôle de l'air
dans la masse de fourrages ensi-
| lés vient ensuite par ordre d'im-
| par mos i: se rattache de près
[à la proportion d'humidité, Il
n'est pas à désirer que tout l'air
soit expulsé des espaces entre les
brins de la récolte hachée, mais |
il suffit d'une petite quantité
d'air pour assurer la bonne mar-
che du procédé de l'ensilage,
Les précautions à prendre pour |
que l’ensilage contienne suffisam-
ment mais pas trop d'air sont les
suivantes: (1) Les murs et les
portes du silo doivent être étan-
ches sans trous ni fentes; (2) La
proportion d'humidité de la ré-
colte doit être d'environ 65 pour-
cent; (3) Le hache-fourrages doit
être réglé de façon à couper les
fourrages en longueurs de 4 de
| pouce; (4) On remplira le silo
aussi vite que possible; il ne faut
pas que les attentes entre deux
couches dépassent 24 heures;
(5) On mettra sur le dessus les
matériaux les plus lourds et les
| plus humides pour exercer de la
| pression sur la masse de fourra-
ges: (6) Il faut pourvoir à un
| certain égouttement à la base du
silo pour empêcher l'accumulg-
tion d'eau; (7) On foulera éner-
giquement pour remplir et tas-
ser toutes les poches qui peuvent
se former piès du mais. Même
après que la masse ensilée s'est
tassée, il est bon d'examiner le
dessus de temps à autre pour voir
si elle n'est pas retirée des murs,
laissant ainsi des vides.
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TEL. 93 439
Prix déchargé à Fort Willlam ou Port Arthur
PRIX COMPTANTS A WINNIPEG
Lundi Mard: Mercredi Jeudi Vendredi Samedi
Septembre 13 14 15 16 17 18
116% 117% 119% 1194 120%
110% 111% 112% 1134 114%
10e ne 7 Ve 110% jure
101% 3: 10 0 (p)
% 100% 102% : 104 104% 105%
3 99% . 101% 1034 / 103% 10414
à 98% 99% 101% 102 0212
Sur voie ne 112% 112% 113% 114% 1154 1164
No 1. Dürum: 121% 122% . 123% 1244 124% 125%
No 2 Durum. 121% 122% 123% 124 4 124% 125 4
Nos Durum 118% - 119% 120% 1214 121% 122%
104: Mérd 1 114% 115% 116% 117% 117% 118%
Inf. Nord 2... 105% 106% 107 % 108% 109%4 110%
|Inf. Nord 3... 102 102% 104% 106% 1074 108 V4
102% 103 % 10414 105 105% 106%
Chabonnets 100% 100% 101% J02% 1034 1044
|Charbonneux 3. 97% 98% 991% 00% 101% 102%
Rei. Nord 1 102% 103% 104% 105 105% 1063
me: vd à ss 100% 100% 101% 102% 103 4 044
Re) Nord a 96% 97% 98% 100% 1014 102%
+ La 51% 51% 51% su} 51% 51%
|C.W. Sousse. Bi HE sh # 014 4
Cw No 3 fr. si ait Lit 51% 51!
Fourrage No. Gi Si Sid 514 514 S1%
1 L 2 2 2 D . 2 ‘ .
Sur voie net ie 507% 50% 50% 50% 50% 50%
ORGE 64% 64% G4X 64% 644 64%
+0 è - DE 644 64% 64% 64% 64% 64%
.W.. 3, 64% 64% 64% 64% 64% 64%
Fourrage nl à 64% 64% 64% 64% 64% 64%
Àotèes Po e- dix sas 64% 64% 64% 64%
| 63% 63 63 63% 63% 3%
ISur voie net...
UE 28%. 97% 98% 964 98% 98%
w No 37 9% 92% 935% 931% 03% 93%
+ nn | à 8814 89% 89% 854 89%
Ç. rej.….. 86% 86% 8714 87% 874 87%
ol Lu. 844 844 3514 85% 854 85%
| , 97% 97 98 97 % 98 84
Sur voie net. …
| OPTIONS — WINNIPEG
BLE
Oct. 113% 113% 114% . 115% 1164 117%
| Déc. 117. 112% 118% 114 114% 114% 116%
| Mai MR STARS 111% 112% 119% 113% 1144 115%
| AVOINE
FOR not 51% 51% 51% + 51% 51!
| Déc RE 51% 51% 51% 51% 51% 51%
7 ne Mel 64% 64* 64% 64% 64% 64%
Déc... 64% 64% 64% 64% 64% 64%
DEIGLE
ON 98% 9814 99% 99 99 9944
i Déc... 98% 9814 99% 99%, 994 99%
994 99% 100 100% 100% 101%
Faire confianc
La maison de M. Henri
Quincailler resplendit de lu-
mières ce soir rl de nom-
breux automobiles
nent devant sa porte, Que se
passe-t-il don Mais, c'est
ue va fille, Jeanne, doit
pouser dans quelques jours
un M, Jacques Verdier et que
ses amies lui ont
ane [éle-surprise
Assise au milieu d'un
groupe de jeunes filles, je
cause tranquillement avec
l'une d'elles pendant que les
autres s'extasient eñ contem-
plant les cadeaux de la fu-
ture épouse
Ma compagne converse
avec moi de choses et d'au-
tres et me raconte enfin la
fin tragique de l'une de mes
connaissances en ajoulant:
“J'ai toujours dit qu'il était
pour tourner mal et qu'il ne
valait pas la peine qu'on s'oc-
cupe de lui”
Jé ne sais pourquoi
paroles m'ont fait lant de
peine ce soir-là. C'est peut-
étre parce qu'elles étaient
prononcées d'un air de mé-
ris qui en disait long sur
Pattitude de ma voisine
C'est alors que j'ai réalisé
pleinement combien fré-
uemment nous Mmanquions
w confiance envers les au-
tres. Dès qu'un jeune hom-
slation-
organisé
ces
e aux autres
me où une jeune fille com-
mel une élourderie, nous
nous détournons de lui, Com-
bien de fois, pourtant, cette
personne que nous blämons
aurait agi tout autrement si
quelqu'un lui avait prodigué
un mot d'encouragement, lui
avait parlé en ami. Car, ne
l'oublions pas, les autres hu-
mains somt semblables à
nous: ils ont besoin de sentir
dans is moments de crise
par lesquels ils passent,
qu'un coeur sympathique
comprend et partage deurs
peines.
Ceux qui sont loujours
préls à prédire que celui-ci
celuidà ne fera qu'un
vaurien, où autre chose sem-
blable, n'ont jamais connu la
souffrance. Îls ne peuvent
s'imaginer l'état d'âme d'une
personne qui croit que ceux
qui l'entourent n'ont plus
confiance en elle, Elle com-
met alors les pires bévues en
se disant que les autres la
criliquent toujours, ‘même
lorsque ses actes sont très
bons. "
ou
Oui, mes amies, je ne puis
le répéter assez: “Faites con-
fiance aux autres”, même
lorsqu'ils commettent des
fauies, C'est alors surtout
qu'ils ont besoin de vous.
Agnes D.
Q.-—La majorité de nos gens qui ont du bon sens se plai-
gmant que les films modernes qui sont déroulés dans les
cinémas, ne valent pas grand’
chose, Souvent l'on sort des
théâtres où furent représentées de telles vues, en se de-
mandant quel était le but de
ceux qui ont monté la pièce
que l'on vient de voir. La trame en est souvent ridicule,
lorsqu'elle n'est pas basée sur des complots criminels, ou sur
la glorification des passions, du meurtre, etc,
Au lieu d'aller au cinéma pour se délasser, on en revient
aigri et mécontent, L'on ne peut comprendre que les pro-
ducteurs de tels films osent nous présenter"de ces spectacles
et nous réclamer de l'argent pour y assister! Même gratui-
tes, ces vues ne vaudraient pas la peine que l'on se dérange
pour les voir.
N'y aurait-il pas moyen de faire quelques réclamations
sur ce point? Comment faudrait-il s'y prendre pour faire re-
vivre certaines belles pièces d'autrefois? — PETITE MO-
DERNE.
R.-—Votre question est pleine |
de bon sens, “petite moderne”. |
Je suis tout à fait d'accord avec |
vous sur le problème des vues que
l'on présente sur l'écran aujour-|
d'hui: Bien souvent je me suis!
fait les mêmes réflexions au sor-
tir d'un théâtre où l'une de ces
vues stupides ou grotesques nous
avait été montrée. De plus, je
suis sûre que si l'on interrogeait
tous les spectateurs au sortir de
ces cinémas, 98% répondraient
qu'ils regrettent vivement leur
soirée ou leur après-midi, et
qu'ils eussent mieux fait de res-
ter chez eux...
En effet, les bonnes pièces sont
rares. Il y en a encore quelques- |
unes, mais on peut les compter
sur les doigts. Aussi, lorsqu'il s'en
montre de celles-là, l'opinion ap-
probatrice du public est mani-
feste par le fait que ces pièces |
restent à l'affiche au même théà-|
tre jusqu'à des 10 ou 12 semaines,
comme cela s'est vu ici à Winni-|
peg |
Il est vrai que les bons acteurs
et actrices se font plus rares en
raison de la guerre, Mais, je di-
rais comme vous: Pourquoi ne
pas faire revivre les belles vues
d'autrefois? Celles qui sont ba-
sées sur du solide, qui parlent au
coeur. Le moyen d'y réussir? Je
l'ignore. Peut-être que si un bon
nombre de personnes de différen-
tes villes se joignaient ensemble
présenter leur requête aux
ducteurs de films, obtien-!
ient-elles quelque résultat sa-
tisfaisant? En tous cas, il n'y à
1€ comme d'essaver
Je loue de nouveau votre goût
du beau. Si l'on pouvait parve-
nir à l'ancrer dans les coeurs de
tous nos compatriotes et de nos
l s amis d'outre-f tière, com-
nm monde changerait!
C2
Q—Je suis une jeune fille
qui désire devenir garde-
malade, Quel est le degré
d'instruetion requis pour em-
brasser cette esrrière?—UNE
QUI VEUT ETUDIER.
R.--L lupar hôpitaux
exigent de celles qui se présen-
a t des
alades
Les
être gardes-n
zrième grade can-
nvent
Q.—A celle qui
EN PEINE
n'y
a signé:
pas à Saska-
ochée se tr
rsonne
n
en à
rapp
L
l
| n
La plus
Ri gina a pe at
nd Sister
aver Vic
sans doute
ré
16 ve
la rece-
1
gina
vraienk,
Q—Pourriez-vous me dire
comment nettoyer des sou-
liers beige, s v. p.?7—UNE
QUI VOUDRAIT BIEN SA-
VOIR,
R.—Dans tous les magasins as-
sez importants, il
nettoyeurs appropriés aux sou-
liers de teinte beige. Je ne puis
vous conseiller autre chose que
de vous en procurer une bouteil-
le.
L
Q.—Lorsqu'un homme par-
le de son épouse, doit-il dire:
“Mme X..” ou “ma femme”,
—UNE ABONNEE.
R.—Il1 doit dire ‘Ma femme”.
De même la femme ne doit pas
dire, en parlant de son époux:
“M. XX...” mais simplement “mon
mari”.
L
Q.—Quel genre de toilette
convient le mieux à une ma-
riée de novembre? — LAU-
RETTE,
R.—Un ensemble en laine ou|jouent au grand air, les os ônt| homme qui vous semblait digne|
un tailleur, avec petite fourrure | besoin d'être solides, bien consti- | de la recevoir?
et chapeau de feutre. Si elle dé-
sire porter une robe longue, le
velours, le satin ou le jersey de
soie conviennent le mieux.
L]
Q—(a) Une jeune fille de
la campagne désire prendre
un emploi à Winnipeg. Quel-
les formalités devra-t-elle
remplir pour cela?
(b) Une jeune fille de la
ville désire changer d'em-
ploi? Que doit-elle faire?—
QUI AIME VOTRE COUR-
RIER.
R
faut
pureau
Tout
obtenir la
local du
pour
d'abord, il lui
permission du
Service sélectif
quitter l'endroit
se trouve. Elle doit en-
suite présenter au bureau-
chef du Service sélectif, édifice
day, avenue Notre-Dame,
vipeg, où elle devra s'enre-
Si elle a un emploi en
vue, elle doit obtenir un permis
du mème Bureau, et si elle n’en
a pas, celui-ci lui en trouvera un
Aucune de ces formalités n'est
requis» elle désire travailler
comme domestique dans une mai-
privée,
(h) Cette jeune fille doit d'a-
bord obtenir la permission du
Service Sélectif pour quitter son
emploi actuel ce qui lui sera
Fr
ifficilement accordé —- puis elle
de 7 jours
(a)
1
nationa
ù elle
se
Wir
stre
gisitrer
e
si
oi
d
:
a
it donner Un avis 1
son employeur.
o
| Une femme sait qu'elle échappe |
se vend des |
Le rôle
du sourire
Le sourire est le langage uni-
versel
Il n'est jamais semblable à lui-
même. On s'étonne de ce qu'il
| peut dire et de ce qu'il peut fai-
re. Mais cet étonnement « tort,
il n'est pas de vocabulaire plus
riche. Pensez en effet, qu'il est le
jeu de onze muscles.
Imaginez donc les combinai-
sons de tendresse, de raillerie, et
quelquefois de fierté, de colère et
de peur que peuvent composer
onze muscles, mobiles et légers,
sur la mouvante figure humaine,
Le sourire, décharge diffuse pro-
voquée par tous les sentiments
let le langage de tous, a beaucoup
plus de mots que la langue fran-
Çaise, que la russe ou la chinoise
Ce langage a une éloquence|
délicieuse, peut-être cette déten- |
te légère évoque-t-elle secrète-
ment en nous les sentiments de|
la paix, de la joie et de l'amour. |
Le sourire est aussi une arme!
défensive. Est-ce parce qu'il |
montre in peu de joie qu'il serait |
cruel de détruire? Est-ce parce]
| qu'il montre un peu de confiance |
| qu'il serait brutal de repousser? |
:
| par un sourire à une menace, à
une difficulté, |
He crois savoir d'où vient le!
| charme du sourire. C'est qu'il est |
Lun commencement et la forme]
| physique de l'espoir, C'est pour- |
| quoi il est si beau. Il n'est pas|
la parole, mais il est le messager |
|du verbe et son avant-coureur. |
| On goûte er lui ce qui sera, ce|
qu'on pressent et ce qu'on ne sait |
pas. Il est un rêve très fugitif, |
qui précède la réalité. |
Importance
du lait
La tasse de café bouillante ou|
de thé au délicieux arome qui
[nous réconfortait ces mois der-
niers, au retour du travail, après
une longue marche ou une ran-
| donnée en piein air, est devenue
|chose du passé avec le ration-
nement de ces denrées,
Au lieu de remplacer ces breu-
vages par une bouteille de li-|
queur ou quelque chose du genre, |
pourquoi ne pas recourir au lait?
En tout temps de l'année et à
| tout âge, il faut recourir au lait,
aliment qui produit le plus de
calcium, non seulement pour l'en-
fant dont les os sont en plein
|
|
|
|
les
mais
grandes personnes qui ont besoin
eussi de nourrir ces mêmes os et
de jies garder solides et résistants.
Les enfants jouent au dehors
développement pour
|
|
let “poussent” aussi rapidement |
que de mauvaises herbes. Pour |
réussir sans trop de danger toutes |
{ces courses, ces culbutes, amuse- |
ments favoris des enfants i
|
| tués et bien nourris.
| N'avez-vous jamais remarqué |
aussi ces bouches ornées de dents |-étiez belle comme l'aurore, toute |
ravissantes qui donnent parfois |
| au visage le plus ingrat quelque |
chose d'attirant? Si le lait n'ar-|
rive pas entièrement seul à bâtir
ces dents saines et solides il y
contribue dans une très large
mesure.
Un excellent moyen de faire
entrer le lait dans vos menus est |
de servir plus fréquemment des}
poudings au lait, des blancs-man-
|gers et des crèmes, Un peu de!
fruits, recouverts d'une crème
délicieusement aromatisée, cons- |
tituent un excellent et appétis-
sant dessert de valeur nutritive
; incontestée, |
Un oeuf battu dans du lait et
refroidi dans la glacière est un
autre breuvage que des milliers
d'enfants gagneraient à boire de
temps en temps.
SOIN DU FOURNEAU
I1 faut prendre bien soin du!
fourneau de votre poêle et laisser
la porte ouverte quand vous avez
fini defvous en servir. Essuyez
tout liquide renversé dès qu'il est
un peu refroidi et,lavez avec un
linge humide, Ne nettoyez les
plaques du fourneau que pour en
essuyer la graisse ou la nourri-
ture qui pourrait y adhérer, et
surtout, ne vous servez pas du
fourneau comme d'une armoire.
L2 Li .
LAVAGE DE PEINTURE
|
|
| Si le lavage a enlevé tout son
| lustre à un mur peint ou vernis,
il faut le’ frotter avec de la cire
liquide. C'est là un excellent
moyen de protéger la peinture et
| de rendre plus faciles les futurs
|nettoyages.
| Et son plus pur kaolin,
| De la lueur qu'il venait
| Et qu'il put sembler à l'homme
—
SEPTEMBRE
C'est un midi du mois où va naître l'automne:
Septembre. Le ciel indistinet garde encor
Sa chaleur verticale et son visage d'or,
Mais déjà la fraicheur des ombrages détonne.
Les blés donnent aux champs du sommeil monotone
Qu'ont les maturités paisibles et la mort,
Mais, parfois, une brise y fait de bord en bord
Rouler un ondoiement de golfe qui moutonne.
L'heure a l'envoûütement de parfums endormeurs;
La langueur des échos prolonge les rumeurs
Que soulève la vie humaine des vallées;
On dirait qu'une, brise invisible emplit l'air,
Tant -— venu des lointains que bordent des allées —
L'aigre crépitement des lieuses est'clair.
Alfred DESROCHERS.
(A l'Ombre de l'Orford).
Li
Les cuisinières du Corps d'aviation royal canadien ne se con-
tentent pas d'à peu près, car les méthodes culinaires dont elles font
usage ont été mises au point dans des laboratoires d'alimentation,
Ci-dessus, l'on voit deux membrés de la Section féminine du C.A.
R.C. au travail dans un laboratoire, faisant l'analyse de légumes
crus afin d'en déterminer la teneur en vitamines. Après la cuisson,
il faudra voir combien de ces précieuses vitamines ont été perdues. |
Des recherches de ce genre ont permis de constater, par exemple,
que les choux cuits trop longtemps et dans une trop grande quan-
|tité d'eau, peuvent perdre jusqu'à 90 pour-cent de leurs vitamines;
“CO,
Qu'est-ce qu'un mot d'amour?
S'il ne sait pas que je l'aime, , et lui heureux et plus fier qu'un
après quinze ans. | dieu de l'olympe de vous tenir
Après quinze ans de vie com-|à son bras.
mune, après lui avoir donné q'in-| Vous vous souvenez? Au pied
ze années de ma vie; ma jeunes- | de l'autel, face au vrai Dieu, vous
se, ma personne et mon temps.| avez juré amour -et obéissance
D'ailleurs si nous nous sommes | et lui protection et fidélité.
épousés c'est parce que nous nous| Et vous croyez que maintenant
aimions. après quinze ans de vie heureuse
Quinze ans! déjà! vous vous|et presque sans heurts, pas n'est
souvenez madame? (fermez un|besoin de vous répéter mutuel-
peu les yeux) de ce matin ra-|lement yos promesses,
dieux où vous avez remis votre| Et de lui redire aujourd'hui
destinée entre les mains du seul| que vous l'aimez comme autre-
fois et même davantage.
| Cela vous paraît enfantin peut-
Vous vous souvenez? Vous a-|être et vous souriez!
viez vingt ans peut-être, vous Puisqu’il le sait!
rose dans votre toilette blanche; | plus s'en souvenir? Y avez-vous
. St allait l'oublier bientôt,
Le doigt
de la femme
malgré vos quinze années d'union
Dieu prit sa plus molle argile
et d'entente parfaites?
Et s'il ne fallait qu'un pauvre
| petit mot d'amour pour le rete-
| nir, et la chère évocation de vos
premières années de bonheur?
S'il vous retrouvait tout à coup
Et fit un bijou fragile, ! ce soir telle qu’il vous a connue,
Mystérieux et câlin,
|
I fit le doigt de la femme, vous pas sur son coeur de mari
Chef-d'oeuvre auguste et | qui se croit délaissé,
charmant, | Est-ce donc bien difficile de
Ce doigt fait pour toucher l'âme | lui redire tendrement comme au-
Et montrer le firmament, | trefois: “je t'aime”. Tu m'as ren-
| due si heureuse depuis quinze
Mais s'il était tout près de ne}
| aussi séduisante et aussi char-|
| mante? Quel baume n’étenderiez- |
|
}
:
|
|
|
22 septembre
Rose-Hélène Wilcott, St-Geor- |
ges
Olive Beaudry, Ste-Rose
Lac
Armand Daigle, Mariapolis.
du |
Thérèse Kemball, St-Georges
Albert Morin, Mariapolis
Laura Prairie, Thibaultville
Rita Bertholet, Grande-Clairiè-
re |
Jeanne d'Are
Adolphe
Fernande Richard, St-François-
Xavier.
Roger Desautels, Ste-Anne-des-
Ché
Shirle Lilley, Haywood.
Thérèse Gour, N.-M@. de Lour-
des.
Delorme, St-
|
nes,
23 septembre
Oscar Papineau, St-Georges.
Frédéric Harpelle, Ste-Rose du
Lac
Gabriel Soulodre, St-Boniface
Roland Trang, N.-D, de Lour-
des.
Simonne
ville,
| Marie Copet, Grande-Clairière.
Robertine Gosselin, St-Malo.
Léonard Lussier, St-Malo.
24 septembre
| Laurette Bérard, St-Joseph.
Raymond Anderson, Mariapo-!
lis.
Léandre Bisson, Dunrea,
Denise Desrosiers, Ste-Anne-
des-Chênes.
Roger Gagnon, Laflèche, Sask.
25 septembre
Elmire Morin, Ste-Geneviève.
1
Gauthier, Thibault-
|
|
Jeannine Delveaux, Ste-Rose |
du Lac.
François Robert, Aubigny |
Lorraine Desautels, Laflèche,
| Sask.
Keith Calder, Letellier,
26 septembre
Denise et Denis Gauthier, Ste-
Geneviève.
Dora Tardiff, Mariapolis.
Alphonse Roy, St-Boniface. |
27 septembre
|
|
|
|
çois-Xavier.
John Mirowsky, Lôrette,
28 septembre
Michel Delorme, St-Joseph.
Fabiola Morin, Mariapolis.
Anne Soulodre, St-Boniface.
Armand Robitaille, N.-D. de
Lourdes,
Antoinette Maynard, St-Malo.
Yolande Hébert, St-Malo.
Angéline Simoens, Bruxelles,
Raymonde Desautels, Ste-
Anne-des-Chênes.
o
Pourquoi pleut-il?
I1 pleut. Au fait, pourquoi
pleut-il? Parce que nous avions
décidé de jouir pleinement d'un
après-rnidi de soleil! Déjà nous
avions projeté de nous éloigner
|de la ville pour vivre quelques
| heures en pleine nature, au mi-
llieu des arbres et des oiseaux?
[Qu'il aurait été bon de laisser
| derrière nous les gens et les cho-
|ses; on nous aurait pardonné
Leg désertion, cette indépendan-
ce; chacun n'a-t-il pas besoin
| d'oublier, de temps à autre, le
reste du monde, pour y revenir
ensuite avec un esprit plus dis-
pos?
Non, nous n'aurions pas oublié |
les hommes, car nous sommes de
|la race des hommes. Même dans
le coin le plus éloigné, le vova-
|geur pense à son peuple; il le
| voudrait comme ces familles
| qui sont si unies. |
| Non, nous n'aurions pas laissé |
lentiérement nos frères, Tout en!
nous reposant, nous aurions son-
|gé à tous les Canadiens; nous
aurions rêvé un avenir merveil-
leux pour notre cher pays.
| En même temps, nous aurions
| ri et chanté dans la verdure!
| Pourquoi pleut-il?
Sans doute parce que notre
|
que le Maître du soleil et de la
pluie en a décidé ainsi pour un
|bien commun.
| mode,
d'oiseaux, qu'il voit ça et là, et|
| ditionnelle,
|
excursion était peu de chose et|
Il mit dans ce doigt le reste
D'employer au front céleste”
| De l'heure où l'aurore naît.
Il y mit l'ombre du voile,
Le tremblement du berceau,
Quelque chose de l'étoile,
Quelque chose de l'oiseau.
!
Le Père qui nous engendre |
Fit ce doigt mêlé d'azur, |
Très fin pour qu'il restât tendre,
|
|
|
|
|
Très blanc pour qu'il restât pur.|
ans. Si je parais te négliger quel- | Que sommes-nous sinon des
| quefois c'est que j'ai tant de be-| ,uttelettes perdues dans l'orage?
sogne :le ménage, les enfants, la |
dé | CAMPANULE.
bonne, j'ai toutes sortes de soucis,
mais ce soir j'oublie ‘out et je, GANTS TANNES DEFRAICHIS |
ne veux me souvenir que d'une
chose: c'est que je t'aime!
N'est-ce pas merveilleux?
Un mot d'amour et voilà la
magie du rêve qui anime toutes
les choses et met de la poésie au
coeur de l’homme. | CHEZ M. NOUVEAURICHE
Un mot d'amour, une vie nou- |
velle commence.
|vos gants tannés, à l'aide d'un
quide et frottez ensuite avec un
chiffon de laine.
M. Nouveauriche montre à un
Pour les rafraichir, passez ‘sur
chiffon, un peu d'encaustique li-|
Winni
peg. Man. 22 septembre 1943
os Mots Croisés
HORILONTALEMENT
manière digne de pitié où
mé;
1—D'u
Russe hardiesse—BDarre eer-
|
|
Solution du problème |
précédent
Les points
de mode
Ne croyez-vous pas que quel-
ques points de plus ou de moins
ont grande importance dans la
la façon de la porter, et
aussi de nous faire juger?
Par exemple, la mode actuelle
a des toilettes charmantes, sim- |
ples et distinguées, seyantes à
|ravir, Et parmi celles qui ne le
sont pas, il suffirait quelquefois
| d'un rien, de quelques pouces a-
joutés en long ou en large pour
leur donner le même cachet. C'est |
Monique Grant, Lorette. | donc qu'il est fort possible. à |
Solange Ladéroute, Ste-Rose | qui le veut, de s'habiller joli-
| du Lac. |ment et selon les convenances..…|
Lucille Labelle, St-Jean-Bap-|il n'y faut ‘que quelques points |
| tiste. de plus.
Georges Sawatsky, St-Fran- Quelques points? Mais parce |
qu'ils manquent, une robe qui de-
vait habiller déshabille, a quel-
que chose de déplacé et fait per-
dre à qui la porte, le double res-
pect de soi-même et des autres, |
Si c'est une jeune fille, elle ne|
trouvera pas le mari qu'elle dé- |
sire, car, ce que l’homme admire
chez la femme qui passe, il ne le!
tolère pas chez sa femme à lui.
Et si c'est une fillette, on juge!
vite la mère. La mode actuelle
réduit tellement les petites robes
que trop s'arrêtent à mi-chemin
entre la taille et les genoux. Cer-
tes les enfants doivent être à
l'aise pour leurs jeux et le grand |
air qui les pénètre. Mais il n'est |
pas nécessaire pour cela, et il est |
même inconvernant de les habil-|
ler si peu, ou si court, qu'ils pa-|
raissent ne l'être pas. Quelques |
points de plus, et la fiilette moins
écourtée sera davantage apte aux
jolies réserves de la pudeur qui
s'en va tôt.
N'est-ce pas que quelques]
points de plus ou de moins dans
la mode indiquent aussi plus ou
moins de délicatesse dans les
âmes?
LES TABLEAUX
Si les tableaux que vous possé-
dez méritent d'être vus sur Vos
murs, ils méritent d'être mis en|
valeur, Mettez-les en bonne lu-
mière et à hauteur des yeux, Un|
cadre fixé trop haut sur le mur
n'a pas de raison d'être. N'oubliez
pas qu'un mur recouvert de pa-
piér-tenture très décoratif ne de-
mände pas d'autre garniture ad-
Les tableaux pren-|
nent de la valeur sur un mur
| neutre. |
Ma Messe Quotidienne
SEPTEMBRE
Le 15e dimanche après la
{
26.
Pentecôte. S. Jean de Brébeuf|
- et ses compagnons. Messe pfo-|
pre. Gloria et Credo. Or:
Dimanche: 3e, SS. Cyprien et
Justine: 4e, commandée. Préf,
de ia Trinité Dernier évangile,
celui du dimanche,
27. SS. Côme et Damien. Messe
propre. Gloria et Credo. Or.:
2e, Concede: 3e, commandé.
. S. Wenceslas, Messe “In Vir-
tute”, Gloria et Credo. Or: 2e,
Concegde, 3e, commandée
129, S. Miche} Messe
| Gloria et Credo, Préf. commu-
ne
2e, |
propre. |
8 née À Parts —
Se
Li , t ins
LA LL .
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VERTICALEMENT
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9 Te r k Autre
fois ( à la garde
Stroit \
10—Orif xt * “es à
‘es a 1irge d'un
Ane
\ il=Arrangerions en tresse, #
. e
Silhouettes colorées
Il n'est personne qui ne se soit
arrêté parfois, chez les mar-
chands de curiosités, devant ces
silhouetries en cire colorées, et
parfois habillées d'étoffes, qu
représentent un personnage cor
nu, Les plus anciennes de ces fi
gures remontent au quinzième
siècle, et sont attribuées à un Ita-
lien, né à Ferrare, qui se nommait
Alfonso Lombardi, et qui eut de
nombreux ‘imitateurs, Cet artiste
fit ses succès du portrait de Char-
les-Quint à une époque où celui-
ci était momentanément à Colo-
gne,
La Mode Pratique
Voici 3 modéles de blouse ui
vous permettront d'utiliser ‘les
retailles de vos robes,
Le style no 3410 pour les gran-
deurs 6 à 16, La grandeur 92 de-
| mande 1 verge et %% du matériel
de 35 pouces avec 2 verges et %
| de garniture pour la blouse avec
le devant plissé; 1 verge et de-
mie du matériel de 35 pouces ou
39 pouces pour celle avec collet
| rond et 1 verge et % du matérie)
de 35 pouces pour la blouse avec
revers.
| NOTA-Les patrons nous viennen
|de Toronto, et malneureusement, ik
ne sont pas imprimés en français.
| Toute demande doit être adressée at
Département de la Mode, LA LIBERTI
| ET LE PATRIOTE, Winnipeg, - com
| pagnée de 20 sous en monnaie pou:
e patron. Ne demander que les Mme
ares spécifiées, et mentionner tell
sirée,
(Découpez ce coupon)
cndoñdndohenihessmanperaeseree =
| La Liberté et le Patriote,
Département des Fatrons,
619, avenue McDermot,
Et très doux, afin qu'en somme | Et qu'est-ce qu'un mot d'a
Jamais le mal n'en sortit, | mour? FRANÇOISE.
|
Le doigt de Dieu, plus petit.
vieillir pour nous ramener de
force au sérieux qui est la prière!
Oh! dans ton apothéose,
Femme, angé aux regards baissés,
La beauté, c'est peu de chose,
La grâce n'est pas assez,
Victor HUGO.
prière—Louis VEUILLOT,
Que Dieu est bon de nous faire
Qu'il est bon de limiter nos joies | ses.
et de nous rappeler enfini à cette
éternelle vie qui sera l'éternelle
| ami le cabinet de travail qu'il se 30. S. Jérôme. Messe “In Medio”.
fait installer: j |
| — Cela n'est pas terminé, dit- |
il, 1 me faut encore des livres |
mandée,
OCTOBRE
| sur la console, une de ces boules |
comme on en voit dans les clas-
Gloria
—Ah! oui, un globe terrestre. | 2,
_— Non, un globe de la dus +
Messe propre. Gloria et Credo
|ime suffira.
Oraison commandée,
pour la bibliothèque, et puis, |L S. Remi, Messe du dimanche |
précédent. Or.: 2e, S. Remi; 3e, |
“A Cunctis'; 4e, commandée. | NOM
Les Saints Anges gardiens. |
| Winnipeg, Man. 71
sous. Veuillez m'en
| voyer le patron Style No.
Gloria et Credo. Or.: 2e, com- |
| Ci-incius
ONDES... ment
|
ADRESSE
mm à
M
_—
Winnipeg. Man
septembre 1943
LA IÔTE
LIBERTE ET LE PATR
PAGE NEUF
Morgenthau
excès d'optimisme
WASHINGTON
a dénoncé
qui se manifeste au eu
a Mieile
Læ secréts
ha la sermaire l'excé
Let de la guerre
simple avant-poste de la forteresse de l'Énrope, a coû-
ire du trésor, M. Henry Morgen
s d'optimiame stupide et enfantin
Il à dit que la conquête de
té aux Ajlllés des pertes de matériels qui atteignent 54 pc
M
rés à
Morgenthau pariait sur
; radiophonique nationsi au
rurs d'une cérémonie at monmtu-
ment de Washington. Il & dit que
prunt en cours de 815,000.-
000 pe sera pas le dernier
Puis a parlé de ce qu'a coûté
asion de la Sicile, en prérei
sant qu'il ne parlait pa de
Italie mais seulement de la
Sicile, et qu'en Sicile les Alliés
L rencontré qu'une petite
fraction de la résistance 4 Îla-
quelle ile di ent faire face de la
art des Allemands, maintenant
e Italie
Volet ces chiffres, Les Alliés!
ont perdu en Sicile
12 pe de tous es nowitsers
155mm, débarqué
46 pe. de tous les canons de
en act
le r anons er
pe LL
8 de tous les chars movens
et 7 pe, de tx es Chars légers
4 pc es iriots de canons
37 n
6 p de iriote de canons
73 1 n.;
pe. de ariots des howit
terse 105 mm.
rien, a aïÿouté M
des morts et des
1 ne parle pas de la!
quantité considérable de maté
rie d'importance secondaire
utilisé, comme par exemple 1
100 milles de fils téléphoniques
en cuivre
Le secrétaire du trésdf a dé
noncé comme criminel l'enthou
siasme exagéré récultant des suc
de l'Afr
que-Nord de la
Deux ministres
bulgares démissionnent
LONDRES — Dans une émis- |!
sion enregistrée par l’'Associated |
Press, la semaine dernière, la ra
dio de Vichy a annoncé que le]
vremier ministre Bogdan Filov
ét le général Michoff, ministre
la Guerre dans le gouverne
ment de Bulgarie donneront
leur démission. A titre de mem
bres du nouveau conseil de ré-
gence, ils ne peuvent pas conser-
ver leurs fonctions au gouverne-
ment
|
|
1
de
LE ‘“SPÉCIAL SECRET” DE LA: CONFÉRENCE DE QUÉBEC
osQu'ON apprit, la première fois,
que M. Winston Churchill,
remier à Qu Creme Bretagne
tait arrivé à e pour prendre
jart À la conférence dents histo-
que, uombre de personnes se
mundèrent comment il avait fait le
»vage jusqu'à l'ancienne capitale et
Phombre de rumeurs circulèrent À ce
net, L'une voulait que M. Churchill
t débarqué d'un sous-marin À
Anse-au-Foulon, un autre qu'il fut
pcendu d'uñ hélicoptère sur les
Plaines d'Abraham, une troisième
urdier. Seuls les employés de chemin
» fer
* il ait été transporté par un bom-|
Li
ne firent pas de suppositions,
“ur la simple raison qu'ils connais- |
vient la vérité. Mais comme leurs
tructions étaient marquées ‘‘Se-
êtes et elles” ils ne
nt mot, ni placement de
zrchill, mi de «
14
s
|
<
.
M, Ch ii du Président
R le M
q
velt ou d King, discrétion
ui est toute à leur honneur
Mais comme les hauts foncet
paires du Chemin de fer national
Canada étaient dans le secret le
)n-
du
he ——
|mes et 55,223 femmes.
\fres
Sicile et de la reddition
l'Italie Il à dit que cela est
criminel parce que si l'opinion
cécide que la guerre est gagnée, |
c'est la signature d'un arrêt de
de !
mort pour 1,000, 2,000 ou 5,000
soldats et marins étatsuniens de
plus
M. Morgenthau a dit de la cam-
pagne italienne que la bataille en
autour de Naples un
échantillon du travail à faire. La
conquête de l'Italie va prendre
au moins des mois, et ensuite on
ne sera pas du tout rendu près
l'Allemagne, il restera beau-
coup de chemin à parcourir.
cours est
ae
| Toronto,
Morley Callaghan, écrivain de
Toronto, qui remplit l'un des rô-
es principaux dans l'émission
Of Things to Come”. Le texte
de
SOUS
cette émission a été pu
la forme de livre que
peut obtenir en écri
çais à Radio-Canada,
Ont
l'on
vant en fran-
Boite
500
Près de 5 millions
de salariés au Canada
OTTAWA.-Selon des chiffres préliminaires du recensement
1941, il
de
Canada, soit environ 3,600,000 hommes et
provinces, les employés rémunérés se répartissent comme suit:
a plus de 4,500,000 hommes et femmes salariés au
Par
Ile
35,000 femmes
du Prince-Edouard, 29,560 hommes et 5,138 femmes; Nouvelle-
Ecosse, 172,795 hommes et 37,.-
378 femmes:
wick, 132,853 hommes et 27,562
Québec, 966,559 hom-
mes et 260,542 femmes; Onta
rio, 1,234,430 hommes et 315,742
femmes: Manitoba, 235,661 hom-
mes et 49,935 femmes; Saskat-
chewan/ 291,931 hommes et 42
800 femmes; Alberta, 267,733
hommes et 40,435 femmes; Co
lombie canadienne, 282,525 hom-
Les chif-
comprennent les
service actif qui
avaient une occupation rémuné-
femmes:
ci-dessus
personnes en
| rée avant leur enrôlement.
Depuis le recensement de 1931,
le nombre d'hommes employés
avec rémunération au Canada a
augmenté de 352,176 ou de
108%, tandis que les femmes
employées avec rémunération,
ont augmenté de 168,896 ou de
254 pe L'augmentation du
nombre d'hommes employés
avec rémunération depuis 1931
est légèrement plus forte que
l'accroissement de toute la popu-
lation masculine au cours de la
décennie
|
| porta le premier ministre et sa suite À
| Québec et le train qui transporta M
Roosevelt et son état-major de
{Québec à Ottawa et d'Ottawa aux
| Etats-Unis. Les autres spéciaux du
| Canadien National transportèrent des
pre- | gaine et hauts fonctionnaires de
er canadien à souhaiter la bien-| Grande Brer gne et des Etats-Unie
re À M. Churchill à son arrivée au
Canada fut M
rent et directe
R. ©. Vaughan, pré-
r général du Réseau
“spéciaux
n qui trans-
national qu
secrets” y comprit cel
if t doure
Le professeur NIM BU s
les états-majors militaires et navals de
ces deux pays et le personnel de la
conférence, Les trains spéciaux du
Canad National ont
5,245 mill
Nouveau-Bruns- Soldats écartés
parcouru |
de l'armée
pour nervosité
CALGARY
cent des 5
de leur
Plus
dats
de 25 pour-
démobilisés à
caust anté l'ont été pour
des rais de psychiatric
r'e lieutenant-colonel J
Griffin, d'Ottawa.
Le It-col, Griffin parlait,
maine dernière, à l’ou
l'Association médicale de
Des méd }
ns
D, M
la «
la se-
verture de
l'Alber-
aux réunions médica-
les
Il y a des mi
démobilisés pour
chiatrie. Certains soldats sont
démobilisés non seulement à
cause de la névrose, mais aussi
pour leur intelligence inférieure
à la normale
Les premiers examens de psy-
hiatri commencé au prin-
temps de 1942 dans l’armée cana-
dienne. Il existe maintenant un
plan médical par lequel le psy-
chiatre et les médecins militaires
de soldats
cause de psy-
Iliers
;
rie ont
x dis
|prouvé au monde quelque chose La Russie
décla- |
120 tonnes de bombes ont
été lancées sur l'Allemagne
LONDRES L'Allemagne, après avoir envoré ses bombardiers
déverser 250 tonnes de bombes sur Coventry, a inventé le verbe
conventriser ” Présentement ce mot # été retourné à l'Allemagne
pour réduire en cendres et en ruines des endroits comme Hambourg
Dusseldort, Cologne, Essen et d autres centres d'industrie de guerre
allemande mmsrstanben
Les Allemands croyaient avoir
de formidable, quand ils jetèrent
| 18.900 tonnes de bombes sur la +
Grande-Bretagne, dans la deu avertit
|xième partie de l'année 1940 .
Mais, quand les bombardiers | B lg
britanniques reprirent la re a u are
vanche, ils laissèrent tomber plus MOSCOU--La Pravda, organe
que deux fois ce tonnage, dans du parti communiste, a publié
le deuxième trimestre de 1948 1, ne dérnière. un avertis-
la Bulgarie que toute
mites. L'article
Voici un tableau intéressant
Ton de Ton de ov, ce Bulga-
Re Ar 1 lors du procès
tieterre lemagne à incendie du Reich-
3e trimestre 1940 2,750 18,900! st: fut aussi secrétaire
4e trimestre 1940 2,500 17,000! général de l'Internationale, au-
ler trimestre 1941 2,700 8,000! jourd'huf dissoute. C'est la pre-
2e trimestre 1941 7,200 11,600! mière fois qu'apparaît le nom de
3e trimestre 1941 8,800 1,600! Dimitrov depuis l'annonce de la
4e trimestre 1941 4,300 600 disparition du Komintern.
ler trimestre 1942 3,500 250! Quoique l'Unior étique
2e trimestre 1942 12300 1.700! conserve ses relations ploma-
3e trimestre 1942 15,600 600!tiques avec la Bulgarie, neutre
4e trimestre 1942 5,600 250 dans la guerre de l'Europe orien-
ler trimestre 1943 17,400 800 | tale, irticle souligne que ce
2e trimestre 1943 36,700 700! pays est en guerre contre la
Grande-Bretagne et les Etats-
Ainsi, le total de tonnes de
Unis et qu'il aide ainsi indirec-
tement l'Allemagne dans sa guer-
re contre la Russie
Dimitrov écrit que la mort du
roi Boris a suscité un intérêt
international sur le rôle futur de
la Bulgarie dans la guerre,
raison de son territoire étendu
et de son armée de 45,000 hom-
mes. “Le peuple russe qui a ver-
sé son sang pour la liberté et l'in-
dépendance du peuple fraterne]l
de Bulgarie et qui porte actuelle-
ment le plus lourd fardeau de la
luttes contre Jes occupants alle-
mands, ennemis historiques des
Slaves, a le droit d'avertir la
Bulgarie qu'il y a une limite à
toute patience."
bombes jetées par la Luftwaffe
sur la Grande-Bretagne, à la fin
de iuin, représente moins que ia!
moitié des 120,000 tonnes dé-
versées par la R.A.F, sur l’Al-
lemagne.
en
La liberté de la
presse reconnue
aux Etats-Unis
MOBILE, Ala.—L'accusation
portée contre Ralph B. Chandler
éditeur du Mobile Press and
Register, accusation de critique
illégale d'un jugement rendu par
une Cour inférieure, a été reje-
tée par le juge Norvelle R. Leigh,
siégeant en appel. Considérant
la liberté constitutionnelle de la
presse, le juge décida que, ‘‘après
qu'un juge ou un tribunal a ren-
du un jugement final, chacun,
peut critiquer ce jugement com-|
me il l'entend, en se soumettant |
toutefois aux lois criminelles et|
civiles du libelle et de la diffama-|tion contre Adolf Hitler, vient
tion.” Chandler avait comparu | de mourir à New-York, à l'âge
devant le juge Tisdale J, Touart, | de 45 ans.
de ia Cour criminelle inférieure Le Père de Soden, descendant
de Mobile, et, trouvé coupable | d'une vieille famille bavaroise,
d'irrespect, avait été condamné à | pratiqua le droit et s'occupa très
six jours de prison et à S10 activement de politique en Ba-
d'amende. |vière avant de devenir prêtre en
un proces contre
Le R. P, Carl-Oscar de Soden,
prêtre et baron allemand qui
gagna jadis un procès en diffama-
collaborent étroitement.
Les clichés ci-dessus montrent: 1—
motive de la série 640
train roval en 1939,2—M. Churchill
acceptant de donner son autographe
à une canadienne-française pendant
un arrêt du train qui le conduisait à |
Québec. 3—Lord Leathers, ministre |
et Sir Metcalfe
gauche) Ralph
une voiture du Canadien National.
Le spécial du Président Roosevelt | 4—M, Winston Churchill et M. W.
arrivant à Ottawa tiré par une loco- | L,
, c'est-à-dire | la station, à ( ‘harny. 5—Membres de
du même type que celle qui tira le | la suite de M. Churchill examinant
une locomotive du Canadien National.
Dans
brigadiers Porter, KirkhmanetJacobs,
le major Buckley, Mlle Bright, N. B.
Walton, vice-président exécutif et
du transport de Grande Bretagne (à | J
4 | région de l'Atlantique, du Canadien
directeur du transport maritime dans | National,
11931. Il fut toujours un ad-
|versaire d'Hitler, et en 1920,
alors que le dictateur allemand
était un petit politicailleur
presque inconzu, le Père de So-
den fut mêlé à une controverse
entre Hitler et un homme poli-
|tique de Bavière.
Hitler, dont le génie pour l'in-
vective est maintenant bien con-
{nu, publia alors un article dif-
famatoire contre le baron de
Soden, En juin 1920, celui-ci
intenta un procès en diffamation
à Hitler, qui fut forcé par le
{tribunal à publier une rétrdcta-
tion et des excuses. Le baron de
| Soden continua à lutter contre le
|parti nazi et à avertir les Alle-
|mands que la situation du pays
| favorisait la renaissance du na-
tionalisme à outrance.
En 1928, il entra au séminaire
| d'Innsbruck et fut ordonné pré-
| Les E.-U. ont
besoin d’une
grande armée
WASHINGTFON. —— Le Iltgén
McNarney, sous-chef d'état-ma-
jor, a déclaré aujourd'hui, de-
vant le comité militaire du Sénat,
que le minimum requis pour la
tâche à faire, c'est une armée
de 7,700,000 à la fin de cette an-
née. Il a ajouté que toute dimi-
nution exigerait des changements
dans les engagements stratégi-
ques assumés par les Etats-Unis.
M. McNarney était le premier
d'une série d'officiers militaires
et navals appelés à témoigner
devant les sénateurs au sujet des
besoins de l'armée en hommes
L'officier a dit que la chute de
l'Italie ne change rien à ces chif-
fres. Le ler septembre l'armée
comptait 7,300,000 officiers et
soldats, D'ici à la fin de l’an-
|née, l'appel des hommes sera de
145,000 à 175,000 par mois, mais
il faut pour apprécier ces chif-
fres tenir compte du fait qu'il
faut conscrire environ 75000
hommes par mois seulement pour
tenir l'armée au même niveau, à
cayse des licenciements et des
autres pertes subies par les ef-
fectifs.
mt mitiéé mt et hmantinitétsinmrtrisatienmnistainneentes
Mackenzie King sur le quai de
le groupe on remarque les
F. Pringle, gérant général de la
Reproduit avec l'autorisation du Séquestre, Ottawa,
21
Mort d’un prêtre
Geoffrey Waddington, populai-
re directeur d'orchestre, que l'on
peut entendre à Radio-Canada
deux fois la semaine, les mardi
à 11 h. du soir (heure centrale)
et les dimanche à 10 h. 30 (heure
centrale).
Le nombre
de grèves
diminue
OTTAWA, 15-Le ministère
fédéral du travail vient de pu
blier un rapport qui démontre
que les grèves ont diminué en
nombre et en heures de travail
perdues, en juillet, compara-
tivement à juin
Il y eut, en effet, dans tout le
pays, au cours de juillet dernier
42 grèves affectant 15,984 hom-
mes avec une perte de temps de
66,971 journées de travail, com-
parativement à 55 grèves affec-
tant 22,331 hommes avec une
perte de temps de 140,885 jour-
nées de travail en juin.
En juillet de l'année précé-
dente, il y avait eu 68 grèves af
fectant 21,736 hommes, avec une
perte de temps de 53,498 jour-
nées de travail,
. LA
qui à gagné
.
Hitler
tre trois ans plus tard. Par Ja
suite il put vivre en Allemagne
à l'abri de la vengeance d'Hitler,
parce que la Gestapo le cher-
chait parmi les avocats de Ba-
vière Mais en 1939, un peu
avant la déclaration de la guer-
re, il dut s'enfuir d'Allemagne.
Il vécut en Suisse jusqu'en 1941,
alors qu'il vint se réfugier aux
Etats-Unis, Depuis son évasidn
d'Allemagne, le mauvais état de
sa santé ne lui avait permis de
s'acquitter que de ses
sacerdotaux les moins ardus,
LE CARDINAL ESPAGNOL
BARRAQUER DECEDE
FRIBOURG, Suisse On an-
nonce que le cardinal Vidal Y
Barraquer, archevêque de Tarra-
gone, Espagne, est mort ici au
cours d'ün séjour de repos. Sa
mort réduit à 45 le nombre des
membres du collège des cerdi-
naux, l’un des plus bas qui se
soient jamais vus dans l'histoire
de l'Eglise. Le cardinal Barraquer
était âgé de 77 ans. Il était ar-
chevêque de Tarragone depuis|
1911 et cardinal depuis 1921.
| ls pont plus à redouter d'être
devoirs |
sous la terreur
MADRID Les
JOUFNAUX po
litiques de la France de Vichy
laissant entrevoir que les collaborationnistes sèment un régime de
terreur et de corruption
rapprochement Franco-allemend
et cela dans
es cercles les plus élevés du
Les nombreux employés, fonctionnaires, préfets, policiers, tout
le monde des quisling et des La-x—
val redoutent le sort qu'ils inmfli
gent aux autres Souvent,
fonctionnaires laissent leur em
ploi sans laisser d'adresse et
gagnent les régions de France où
:
ces
assassinés
On rapporte
nombreux
breux
jour de
de
chaque
suicides et
meurtres La
française qui arrive en Espagne
nom-
>resse
suis partout
que
yu'il était Juif On rapporte
même que Nakache aurait été tué
par
des assa
nts
L'hebdomadaire fasciste “Je
note avec‘ chagrin
sénateur du dé
le Doron
partement du Loiret à été accusé
de vols de
d'Orléans
livres à la bibliothèque
La campugne antisémite est 1f-
bilement menée par Pierre De
ne peut pas Nasse: sous siience|lesse, Inspecteur de police le
ce que l'on nomme l'époque du! Paris sous contrôle allemand
terrorisme,
Le journal fasciste Gringoire
demande que l'on exerce une ré
pression contre
un peu partout.
La presse antisémite de Paris
déclare que le champion nageur
de France Nakache a été obligé
d abandonner son titre parce
La reconstruction
de la France
après la guerre
LONDRES
de l'AF1
|la semaine
questions
les vols commis
Le corre
à Alger signal
dernic
spondant
ait que
parmi les
re
à l'ordre du
| dernière séance du Comité
çais, figurait celle de la
truction de la France après sa li-
bération. Par ce terme, il faut
entendre à la fois le ravitaille-
ment en matières premières et.la
remise en marche de l'économie
|nationale, appauvrie par des
nées d'occupation. Tel est le pro-
blème essentiel dont la solutior
ne saurait être ajournée Jusqu'à
l'heure où commencera la batail
|le de libération. 11 faut, au cor
| traire, y songer dès à présent et
| en examiner les données qui peu
vent varier, d'ailleurs, selon la
région et la saison choisies pour
| l'attaque
Tel est le sens général de l'ex-
posé présenté par M. Jean Mon-
net, commissaire à l'armement et
au ravitaillement. Pour les mem-
bres du Comité, le problème se
présente sous les deux larges as
pects suivants: d'yné part, se
cours immédiats à fournir à nos
compatriotes, la rapidité étant le
facteur primordial; d'autre part,
nécessité de mettre tout en oeu-
vre pour le démarrage, dans le
plus bref délai possible, de notre
économie. Ce qui suppose néces-
sairement que “aux stocks préle-
vés sur la production impériale
et constitués à cette intention, de-
vra se joindre l'apport allié,"
de la
Fran
recons-
Jou
!
ar
| LA RATION DE BIERE
SERA AUGMENTEE
LONDRES-—-Les soldats de
huitième armée qui englobe le
Canadiens auront bientôt plus de
1
1a
bière. L'agrandissement de l'es
|pace disponible dans les cargo:
permettra d'envoyer de plu
grandes quantités de bière dans
lä région du bassin de la Médi
terranée. La ration de bière pou
quelques unités de l'armée n'al
louait plus à chacun qu'une cho
l'pine par semaine
Les aumôÔniers militaires
dans ia Sicile
Avec l’armée canadienne en Sicile— Assis au volant d'un “jeep”
sur la “Piazza”
(place) d'un village sicilien, le capitaine honoraire
Wilhelm, de Hamilton, auméônier
d'un régiment canadien
e chars d'assaut, grille un cigarette après une longue et poussié-
reuse randonnée.
Le collet romain que porte le
jeune ‘“padre”, seul indique son
ministère, Il porte l'uniforme
d'officier: “shorts” et chemise de
toile légère,
Intriguée par le collet romain,
une fillette d'une dizaine d'an-
nées s'approche timidement du
véhicule. Ellé demande en italien
“Etes-vous un prêtre?"
— Mais oui, petite, répond l'au-
mônier qui parle couramment la
langue du pays
— Catholique romain?
— Oui
— Mais les prêtres siciliens ne
sont pas habillés comme vous, dit
la bambine, examinant d'un air
perplexe la culotte courte de l'au-
mônier canadien,
— Comme nous faisons partie
de l’armée nous devons nous vé-
tir comme des soldats, répond le
capitaine Wilhelm, amusé. Au
Canada, nous portons la soutane
tout comme vos prêtres
Ici, les prêtres ne fument
pas la cigarette, insiste la jeune
| Sicilienne.
— C'est un privilège que l'on
accorde aux aumôniers rfilitaires,
répond l'aumônier,
Lentement, comme si elle eût
redouté la réponse, la fillette ris
que une autre question:
— Etes-vous marié, mon Père?
— Non, mon enfant, les prêtres
tatholiques ne se marient ja-
mais, pas plus au Canada qu'ici
Visiblement soulagée d'une
grave inquiétude, la petite pous-
se un long soupir, prend les
mains de l’aumônier canadien et
les baise avec enthousiasme.
Au volant de son “jeep”, le
jeune aumônier fut témoin de]
toutes les attaques du régiment |
toutefois
sans ticiper. A plu
sieurs reprises, il dut se réfugier
| par
*
dans des tran-
chées au cours de bombarde-
ments ennemis. Un jour, il eut
juste le temps de se glisser
| dessous d'un tank
vaierit déjà quatre troupi
| pour éviter les éclats d'un obus
de mortier qui tomba à environ
six pieds
Comme un
cinq s'écrièrent
Le ‘padre” aide à panser
blessures de ses compagnons
l'aide de sa trousse de premier:
soins
Une autre fois, voyant ur
bre suffisant de soldats réunis au
même endroit, le capitaine Wil-
helm décida de célébrer la messe
Il en était à peine “Kyrie’
que l'ennemi repére le groupe et
ouvrit le feu, de ses canons de
mortier. On dut se disperser; et
comme le feu n'avait pas l'air de
vouloir cesser, l'aumônier dut re
mettre sa messe au lendemain
| précipitamment
en-
ou se trou-
seul horame, les
“Je suis atteint!"
les
a
nor
au
Pierre Delasse aurait été accusé
de chantage pour
Turc pour ur
avoir pris un
Juif
Tribune libre
[Suite de la sième page]
aux déper ie sa propre personne
que cela éta pi On ne
à pa \ © Souvent, ceux
qui p ent | nprennent
p eux-même
Il faut d € er M +
prendre la doct l ale de
Egl f: et t nous
v lons évit i ais choix
ar ret L conna ance de
a vérit( e fondement de tou
te libe ndispen-
able
La documentatior suivante
prouve hors de tout doute que
l'enseignement de la CCF. est
socialiste et contredit la doctrine
donnée par Léon XIII dans son
immortelle encyclique Rerum
Novarum sur la propriété privér
Je cite sans traduire pour n'y pa
introduire aucune tendance ‘vers
un jugement qui me serait pro-
pre, et c'est moi qui souligne cer
tains mots:
“The second matter with
which vour questions deal is
‘What will happen to the own-
ership of your firm under
C.C.F.?' It is not possible to
answer this question with cer-
tainty. The C.CF, stands un-
equivocally on the principle of
the social ownership of indus-
try. We stand on this principle
because we believe that only
through social ownership will
it be possible to plan and use
our resources to the best ad-
vantage for the welfare of all
the people...”
Extrait d'une lettre adressée à
la “Heaps Engineering’, de Van-
couver, et publiée dans la revue
“Visioner” de juillet cette année,
et signée par David Lewis, Na-
tional Secretary, CCF, C'est of-
ficiel, par conséquent Comme
certaines gens ont l'illusion
qu'eux seuls peuvent administrer
les biens de la terre à l'avantage
de tout le mode, et comme ils
le disent avec une singulière for-
ce de persuasion!
(1)
the
“Question is wrong in
seceming to assume. that there
has been anv ronfusion be-
tween the original Regina
Manifesto and any later pro
nouncements either by myself
or by the party as à wWhole
The Manifesto was and remains
a statement of the basic prin-
ciples of the C.C.F...
The
second point that must
be kept in mind regarding the
C.C.F. program of socialization
is that we anticipate socializa
tion of more than one kind
The need, therefore, for social
ownership under democratic
management and social cor
tro] has inercased rather. than
decreased ince the Regina
Manifesti Undeï a CCF
Governmént the ba pri
ciples of democrätic socialism
would be established
Les citations précédentes sont
tirées des réponses données par
M. Coldwell lui-même au ré
porter Bruce Hutchison et pu
bliées dans Maclean's Magazine
du premier septemb üe cette
année, Il mé semble qu'il n'ef
faut pas plus pour prouver le «6
cialisme non voilé, rmais étulé au
jour du parti C.C.F, ct
ne est en con iction ou
verte avec les enseignemen de
Rerum Novarum et de Quadra
gesimo Anno sur propriété de
moyens de productior
Je ne puif faire au
de souscrire en
fique Premie
18 politiques
du 8 «
Je
teur, pour
que vous
ment que
entier au magni
Winnipeg
tiot de votre numéro
uränt signé nie}
vous remercie, M. le rédac
la bonne hospitalité
m'avez donnée
Paul PRINCE
La Broquerie, Man
Lg
St VOUS SOUFFREZ DOC:
FAIBLESSE, COURBATURES,
NERVOSITE, ÆPUISEMENT,
FATIGUE HABITUELLE,
MANQUE D'APPETIT,
COTE
ILULES MORO
16 hA-DENLS., MONTESAL
pren Pr
Læ 20 soût 1945 « marqué Île
fin du droit de passage des Alle-
mands en Suéde Lz Bureau des
Altaires Etrangères de la Suède
s snnoncé que le transport de
troupes et de fournitures, tel que
permis par j'accord conclu avpe
l'Allemagne en 1940, aura pris
fin à cette date.
Depuis sun inauguration cet
secord na été critiqué de toutes
parts aussi bien en Suède qu'en
dehors Cependant, comme Île
diosit le 4 avril 1943 le premier
ministre Per-Albin Hansson: “Le
Couvernement considère certte
concession comme un des far
denux que le Suède est forcée
de porter Dens ce même dis
cours, il n révélé certains détails
de cet accord que le publie igno
rait, soulevant une tempête de
protestations dans la presse sué-
doise Aprés la cessation des
hostilités en Norvège, le Gou-
vernement à accordé aux soldats
siiemands en congé la permission
de traverser la Suède sur les che-
mins de fer suédois, à condition
qu'ils ne solent pas armés et
qu'ils voyagent sous la garde des
Suédoks, On ne permettait pas
sux nouvelles troupes alleman-
des de se rendre en Norvège en
passant par la Suède. Le peuple
… tout de même pu que des
troupes allemandes avaient été
transportées de la Norvège au
front de la Finlande: on voulait
sussi savoir ce qui justifiait le
transport de Norvégiens à des-
tination de l'Allemagne eur les
chemins de fer suédois. S'ils
voyagenlent de leur propre chef,
ce devait être des Quisliings et en
traversant la Suède ils violmient
sa neutralité: s'ils ne se rendaient
pes en Allemagne volontaire-
ment mais étaient forcés d'y ai-
ler travailler, leur passage était
une violation de la part de ls
Horvège. Bien qu'on ait voulu
prétendre que de tels arguments
n'étaient que des tentatives pour
diseréditer le Gouvernement et
semer la dissension chez le peu-
pile, ! ne s'ensuivit pas moins du
mécontentement.
Aceree à la neutralité suédoise
Lors d'une réunion publique
tenue à Stockholm, on vota une
résolution demandant au Gou-
vernement de mettre fin à cet
socord alléguant que ‘Cela nous
fait perdre du prestige eomme
peys démocratique fondé sur la
fustice et diminue l'espoir que
nous pouvons avoir de protéger
non seulement nos idéais et nos
reax des douleurs de le
monstipation et réconfoner en même
temps voire esiomae, procnres-vous
sujord'hui même le Novore du Dr.
Pierre.
D, vyne ne pguvez l'ocheiy dneg voip
nu Ver Fou” Constiiees
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LA SUEDE AU BORD DE L’
iintérêts mals ceux de fout Île
Nord”. Le 9 avril un journal
social-démocrate “s'est réjouit de
l'oveu du premier ministre qui
avait sdmis que ce va-et-wmient à
travers la Suéde n'était pas dési-
rable en lui-même” et à promis
de combattre cette mesure quand
les circonstances le perrmet
traient. Vers la fin du mois, an
lautre journal, également parti-
san du premier ministre, insistait
pour que cette question füt de
nouveau contidérée vu que la
situation actuelle de la Norvège
différait de celle de 1940, que la
Suède possédait maintenant la
force militaire nécessaire pour
lui permettre de prendre une
position ferme et qu'il était
temps qu'on fit cesser les accrocs
de plus en plus fréquents, que
l'Allemagne faisait à la neutralité
suédoise Bien que ces mêmes
arguments parus dans le London
Times quelques semaines plus
tôt eussent été froidement reçus
Îl n'y a pes de doute que le peu
ple suédois, depuis deux
dernières années, à éprouvé une
inquiétude toujours croissante
devant la aituation anormale de
son pays.
Comme le disait le rniristre
des Affaires étrangères Guen
ther, le 7 mai 1943: “En pratique
il est impossible pour un
neutre, quel qu'il soit, de main
tenir un équilibre parfait dans
ses relations avec tous les pays
en guerre”, Si l'accord relatif à
ce droit de passage semble fa
voriser l'Allemagne, l'envoi à
| l'Angleterre de 600,000 tonnes de
matériel) échappé au
11940 (desquelles plus des 2
lété perdues depuis) semble un
lacte en faveur des Alliés. De
tels accords ne sont pas passés,
et ne peuvent l'être, pour se con
tre-balancer; “chacun d'eux a
lété le résultat de circonstances
| particulières.”
| Les protestations de la Suède
|
La Suède a protesté avec im
partialité contre l'invasion de la
zone aérienne neutre par les pays
en guerre, soit allemands,
anglais, et elle a mis fin aux
ctivités pro-anglaises en Suède
tout comme aux activités pro-na-
zies. Il est vrai que la Suède a
| ouvertement prêté à la Finlande
son aide financière et économi-
que (le commerce suédois-
| Sniandass est maintenant envi-
ron deux fois plus intense qu'il
ne l'était avant la guerre), qu'elle
a largement contribué à secourir
la Finlande (125 millions sur un
total de 175 millions ont été re-
mis directement aux fonds de
secours) et qu'elle a permis aux
citoyens suédois de s'enrôler dans
les forces finlandaises; cepen-
dant, comme l'expliquait un
journal, plus la Suède aidait la
Finlande moins l'Allemagne
pouvait fortifier l'emprise qu'elle
les
pays
|
blocus de!
2-3 ont
soit
avait sur elle, En général,
l'opinion des Suédois semble
s'accorder avec celle des hom-
mes d'Etat finlandais qui ont af-
firmé à maintes reprises que
leur guerre était distincte de ‘‘la
guerre des grandes puissances’
La nresse suédoise a souligné
cette distinction en avertissant
la Finlande qu'elle devait limiter
ses activités à la détense de ses
frontières de 1939.
On sait que la Suède craint la
puissance de la Russie et qu'elle
détendrait avec insistance son ré- |
|ve d'un Nord indépendant après
| la guerre: cependant les atrocités
|allemandes en Norvège ont été
un facteur important pour for-
|cer la Suède à faire taire les pré-
|jugés traditionnels qu'elle nour-
|rit à l'égard de la Russie. Ce
[sentiment a été encouragé par
| la violence avec laquelle la Rus-
sie a combattu l'Ailemagne, La
| dissc lution du Cominterne a été
| approuvée mais en des termes
|prudents (le parti communiste
n'occupe que quatre sièges dans
| le Riksdag: 3 à la Chambre basse !
| 1 à la Chambre haute), Bien que
| Moscot: ait protesté contre l'ai-
| de que la Suède apportait à la
Finlande et le fait que certains
| éléments en Suède ne cachent
|pas leur méfiance à l'égard de
[l'Union soviétique, on a attiré
l'attention sur le danger qui pou-
vait résulter si l'on faisait alors
du bolchevisme un épouvantail
et certains diplomates suédois, à
la demande de Moscou, ont ap
puyé les intérêts soviétiques dans
|les capitales continentales. Dans
| un récent article sur les relations
commerciales d'après-guerre
entre la Russie et la Suède, un
joiirnal suédois écrivait: “Notre
position géographique de même
que la spécialité de nos produits!
et notre expérience commerciale
et technique nous qualifient tout
spécialement pour participer aux
marchés russes, en autant qu'ils
seront ouverts après la guerre”
L'influence allemande a diminué
Bien qu'on ne puisse nier que les
Nazis soient encore actifs en Suè
de, l'influence de l'Allemagne
semble avoir diminué beaucoup
comme le prouvent les enquêtes
récentes de la police et les pour-
suites relatives au recrutement!
nazi
a duü dépendre en grande partie
(85 pour cent selon un relevé) de
l'Allemagne ou territoires
qu'elle occupe après que le blo-
des
cus eut diminué le commerce
d'avani-guerre presque de moi-
tié, Cependant si,le charbon de|
NOMINATION
l'Allemagne était ‘essentiel à la
Suéde (et la Suède s'est con-
stamment évertuée à remplacer
le charbon par l'énergie électri-
que et les produits forestiers).
V'Allernagne avait besoin du fer,
du bois de pulpe, ete, de la
Suède, On peut juger de la posi-
tion relativement avantageuse de
la Suéde par le fait que, lors du
traité commercial de décembre
194%, l'Allemagne s'est vu car-!
rément refuser tout crédit. Les
CA LIBERTE ET LE PATRIOTE
Can
adien français
(Un
|commandant d’escadre
| Le commandant
| Montréal, est maintenant à la tête d'une escadrille canadienne de
“Sunderland” en Grande-Bretagne. 11 n'a que 30 ans Son unité,
acquis une belle réputation dans le Commandement de protection
côtière,
|
| Le commandant d'escadre Ar:| te, Qué, poste qu'il occupa jus-
| chambault est un ingénieur civill qu'en novembre 1942, Depuis
| diplèmé et détient un grade en | juillet 1943, Jean-Gustave Ar-
[sciences appliquées. Sa carrière
| d'aviateur débuta par un cours|l'escadrille canadienné d’hygra-
|de pilotage, à Trenton, Ont. en|vions “Sunderland”, outre-rfer.
d'escadre Jean-Gustave Archambault, de!
composée en majeure partie d'Anglo-canadiens et d'Anglais, s'est4
chambault est commandant de |
Economiquement la Suèdé} L'esprit de
prix qu'elle demande à la Suëède
sont relativement bas. Lors des
négociations commerciales de ;a
mi-1943 la Suéde a refusé d'ac-
cepter de l'or en échange de ces
exportation, croyant probable-
ment que
des territoires que les Allemands
avaient occupés et craignant qu'il
ne Jui soit réclamé après la guer-
re, Il est peut-être significatif
de noter qu'elle a tout de mêrre
accepté de l'or en paiement du
droit de passage maintenant
aboli.
Le ‘commerce libre” permis
sous les conditions allemandes st
anglaises, à la fin de 1940, et con-
linué en mai 1943 après quatre
mois d'interruption a été d'une
légère mais utile contribution
vers l'indépendance suédoise,
Ayant été assez prévoyant pour
faire des réserves et rationner
produits, le gouvernement
ss
suédois a réussi, du moins pour |
ce qui est des vivres, À se suffire
à lui-même et les récoltes de
1943 semblent devoir être
abondantes.
On a récemment confisqué
deux publications allemandes en |
Suède et l'Allemagne a prohibé |
l'unique journal suédois dont la
publication était auparavant |
permise en Norvège, Durant
cette période on n'a rien fait!
contre la prop, Jande alliée: ‘The
Moon is Down’ a été reçu avec
enthousiasme, Le coulage de
l'Uiven et du Draken et la con-|
trebande de cartes scandinaves
Dbassées dans les cargaisons alle-
mand-s ont soulevé des protesta-
tions de la part des Suédois: la
nouvelle qu'un avion postal avait
été converti à des fins militaires
a fait naître des soupçons à
l'égard de tout le service postal. |
Guenther en a appelé à Berlin
parce que le refus de visas aux
Suédois qui projetaient des voya-
ges d'affaires sur le continent!
pouvait nuire au commerce
étranger. Quand l'Allemagne
s'est objectée à l'expression de
sympathie que la Suède a adres-
sée lors du troisième anniver-
saire de l'invasion de la Norvège,
un journal social-démocrate a ré- |
pliqué: “Nous ne pouvons rester |
neutres dans nos coeurs quand
il s'agit du peuple norvégien”, Le
26 juillet, la police de sécurité
allemande en
long de la frontière suédoise-
norvégienne une
Les relations étrangères du pays
En avril 1943, le comité spé-
cial formé en vue d'étudier les
possibilités d'améliorer les re-
laticns étrangères a émis son
rapport et il s'en est suivi un
renforcement de la représenta-
tion diplomatique dans cet hé-
misphère, (Le Consul général
Per Wijkman a été nommé pre-
mier ministre suédois au Canada)
ainsi que l'acceptation d'un en-
voyé suédois au roi Haakon, bien
que le consul suédois en Norvège
occupée n'ait pas été rappelé.
En mars 1943, un comité était
formé pour considérer la fonda-
tion d'un institut suédois-scan-
dinave.
Les journaux suédois ont cons-
tamment discuté le status poli-
tique et économique d'après-
guerre de la Suède, D'un inté-
rêt particulier au Canada sont les
plans suédois pour une aviation!
civile d'après-guerre. Tout com-
me notre pays, la Suède espère
#tablir des services aériens inter-
nationaux: une nouvelle com-
pagnie, Svensk Interkontinental
Lufttrafik A.B.”, avec le con-
cours de quelque cinquante au-
tres compagnies, a été formée
pour développer une flotte
aérienne internationale en col-
laboration avec l’Aerotransport
qui s'occupe actuellement de la! déclaré que ces prêtres français | Captive Wild Woman
circulation aérienne de l'Europe.} n'ont pas eu la permission de se| &
On a souvent eu raison de croire
que la Suède craint que sa neu-
tralité pendant la guerre ne nuise
à sa position d'après-guerre et
que les réclamations des Nations-
Unies actuellement en guerre
n'aient la préférence sur les sien-
nes.
En juin 1942, la Suède «a in-
auguré un plan de défense qui
doit durer cinq ans et elle a déjà
augmenté considérablement ses
forces militaires depuis 1940,
Toutefois, entourée comme elle
l'est, avec des Allemands au nord
et à l'ouest et quatre-vingt-dix
mille soldats allemands au nord
de la Finlande, toute mesure
radicaie qu'elle pourrait prendre
mérite une étude sérieuse,
(De l'Institut canadien des Af-
faires Internationales),
la conversation
consiste bien moins à en mon-
trer
trouver aux autres. Celui qui
sort de votre entretien content
de soi et de son esprit, l'est de
vous parfaitement
—La BRUYERE
l'or allemand venait |
Norvège a fixé le|
“zone neutre” |
| d'environ 1-5 de mille de largeur.
|
canadienne annon
La marine
çait récemment la nomination du
Victor-S. Brodeur,
CBE., R.CN, au commande-
ment de M côte du Pacifique
L'amiral Brodeur, qui est origi-
naire de Beloeil, laisse son poste |
comme représentant canadien de
|la marine. à la mission conjointe
d'état-major à Washington, Le
contre-amiral
capitaine W, S. Godfrey, le rem-
placera,
1
!
1
1°
|
La marine canadienne annon- |
çait récemment la nomination du
capitaine V. S. Godfrey, R.C.N.
comme représentant de la marine
sur la mission conjointe de l'Etat-
Major à Washington.
Dénégation
du Vatican
NEW YORK. — La radio du
| Vatican a rapporté, la semaine |
dernière, que l'Osservatore Ro-
mano a nié officiellement les]!
nouvelles publiées aux Etats-
Unis concernant une intervention
diplomatique du Pape Pie XII
quelques jours avant la reddition |
de l'Italie,
Ces nouvelles étaient les sui-
| vantes: que le but du voyage aux
Etats-Unis de M. Galeazzi, délé-|
| gué permanent de la Commission |
pontificale pour l'Etat de la Cité |
du Vatican, était de transmettre |
un message personnel du Pape |
au président Roosevelt et de dé- |
! poser en lieu sûr des valeurs et |
| des documents; que le Souverain |
| Pontife avait eu une conversation |
| téléphonique de 15 minutes avec |
ile président Roosevelt pour dis-
|siper un malentendu résultant
d'un message radiophonique; et|
enfin que la réunion des cardi-|
| naux tenue il y a quelques jours |
avait une signification diploma- |
|tique et politique.
Le journal dit que le voyage de |
| M. Galeazzi avait pour objet les |
|affaires économiques ordinaires |
| de la Cité du Vatican: qu'il n'y!
|a pas eu de conversation télé-
| phonique entre le Souverain!
| Pontife et le président Roose-|
velt; enfin que la réunion des|
| cardinaux avait été convoquée
pour la discussion de questions |
| ecclésiastiques.
Privilèges |
accordés aux
prétres-ouvriers |
|
Radio-Vatican annonce que les!
prêtres qui ont accompagné les |
|ouvriers français qui travaillent
en Allemagne ont reçu la per-
mission du Saint-Père de célé-|
| brer la messe à n'importe quelle
[heure du jour. Ils devront ce-,
{pendant jeûner quatre heures
| avant de monter à l'autel.
Le speaker de Radio-Vatican a
irendre en Allemagne à titre
| d'aumôniers. Ils ont dû se faire
louvriers eux-mêmes pour que
\leurs compatriotes ne soient pas
|privés des bienfaits de la re-
ligion. |
(The Universe, 6 août 1943.)
as |
La route de |
l'Alaska coûtera
$115,000,000 |
| WASHINGTON-—Selon un do-
| cument officiel la route de l’Alas-
{ka coûtera $115,090,000,
{mille hommes de l'armée amé-
|ricaine ort participé à sa cons-
truction. La route a 1, 480milles.
Elle a été construite entre mars
let octobre, l'an dernier. Elle a
une largeur de 20 à 22 pieds.
|Les travaux de parachèvement
Len cours seront vraisemblable-
| ment terminés le 31 décembre
| prochain,
| On a entrepris la construction
1
1
beaucoup qu'à en faire|de cette route à la suite d'une Finn the White Slave
|entente entre le Canada et les
Etats-Unis. Bien que construite
à l'aide de fonds américains,
cette route deviendra la propri-
|été du Canada après la guerre.
(1937. L'été suivant, il se spécia-
| lisait dans la navigation aérienne | chambault est 1
Archambauit,
| Dartmouth, N.-E. En mai et en les
| juin 1939, il avait l'honneur de Mont-Royal, a participé au raid |
_{faire partie de J'escadrille quil de Dieppe-où_il a été blessé et |
| escorta le Roi et la Reine à-leur | fait prisonnier. Ses deux soeurs,
| arrivée et à leur départ, lors de|le caporal Jacqueline et l'officier |
|ja visite royale au Canada, Au] fe peloton Suzanne Archambault,
| printemps de 1939, il était affecté | font partie de la Section féminine
| à une unité d'hydravians, à Yar-|du C.A.R.C
|
1
|
f
|
n
| Amazing Mrs.
| At Dawn We Die
| Chatterbox
| Gay Sisters, The
| üone with the Wind
| Happy Go Lucky
et le pilotage des hydravions. En
1938, il entrait en fonctions à |Son frère,
!
mouth, N.-E., et à l'êté de 1940 | Le comn
ii était cantonné à Sidney, N -E. | chambault
3, à Montréal, il allait suivre un|
cours spécial à l'école de maviga-|
ion aérienne de Rivers, Man.
| opèrent
Le repentir et
dans
Le commandant d'escadfe Ar-
e fils de M, Léon
Outremght, Qué
le capora}Pierre Ar-
chambault, membre”’des Fusiliers |
randant d'escadre Ar-
a pris part à des en-
| Quelques mois après sôn affecta-| volées de reconnaissance et de
| tion à la division de la navigation | patrouille ainsi qu'à des attaques
de la Région d'entrainement no!contre des sous-marins ennemis. |
la pénitence
les hommes un
Promu alors au grade de chef | changement salutaire, mais cet-
d'escadrille, il retourna au quar-!| te pénitence même semble inu-
tier général de la Région d'en-|tile si elle n'est elle-même fé-|
traînement no 3, puis devint com-| conde en oeuvres de miséricor-|
mandant de l'Ecole d'aviateurs-| de.
observateurs, à l'Anciénne Loret- |
perm
Fugitive from Sonora
Fugitive of the Plains
Gentie Gangster, A
Get Going
Gir! Crazy
Ghost and the Guest The
Ghosts on the Loose
Ghost Hider
Gildersieeve's Had Lay
Glory of Faith, Tie
Adventures of a Rookie
Aerial Gunner
Air Raid Wardens, The
Alaska Highway
Always a Bridesmaid
Holliday
Arizona Stagecoach
Assignment in Brittany
Background to Danger
Billy tne Kid in the Golgotha
‘Renegade Good Fellows, The
Black Hills Express Good Lwck, Mr. Yeats
Black Market Rustlers Guadalajara (Mexican)
Hail to the Rangers
Harrigan's Kid
Black Raven, The
Blazing Frontier
ocked Trail, The PER for God's
ountry
DS ous Henry Aldrich Swings It
Hers to Hold
High Explosive
Hit the Ice
Hoosier Holiday
How's About it?
Human Comedy
its a ,Great Life
Johnny Doughboy
Kansan, The ”
Keep ‘Em Slugging
King of the Cowboys
King of the Stallions
Land of Hunted Men
Law of the Northwest
Leather Burners, The
Border Buckaroos
Border Patrol
Bodertown Gunfighters
Buckskin Frontier
Calaboose
Calhüng Wild Biil Elliott
Carson City Cyclone
Cattle Stampede
Cinderella Swings It
Clancy Street Boys
Coastal Command
Colt Comrades
Cowboy Commandos
Cowboy in Manhattan
Creo en Dios (1 Believe Law of the Saddle
in God) (Mexican) Law Rides Again, The
Crime Doctor Little Flower of Jesus
Man from Thunder Hiver
Man Trap, The
Melody Parade
Monastery
Mrs. Wiggs of the
Cabbage Patch
My Friend Flicka
Mysterious Doctor, The
Night Plane from
Chungking
Nobody's Darling
No Place for a Lady
Our Lady of Paris
Outlaws of Stampede Pass
Passport to Suez
Crime Smasher
Days of Old Cheyenne
Death Rides the Piains
Death Valley Manhunt
Lesert Victory
Desperados, The
Destroyer
Dixie Dugan
Eternal Gift
Falcon in Danger, The
Faise Faces
Fighting Buckaroo
Fighting Valley
Forever and a Day
Frontier Fury
I1.—Ne convient qu'aux
Judge
Above Suspicion 4
Action in the North ait
Atlantic Kelly
Aîter Midnight with
Boston Biackie
Air Force
Alibi
Ape Man, The
Appointment in Berlin
Gooé Mornin
Heaven Can
Here Comes
He's My Guy
Hit Parade of 1943
Hitier's Children
Hitler—Dead or Alive
Hitier's Madman
Holy Matrimony
Bataan Honeymoon Lodge
Best Foot Forward 1 Dood It
China 1 Escaped from the
City Without Men Gestapo
Claudia 1 Walked with a Zombie
Continental Express In Which We Serve
Corregidor Isle of Forgotten Sins
Crash Dive MJititerbugs
Crystal Ball, The Johnny Come Lately
Danger, Women at Work
Dawn on the Great Divide
Dixi
Dr.
Journey for Margaret
Ladies’ Day
Lady Takes a Chance, A
Last Will of Dr. Mabuse
Leopard Man, The
Life of Simon Bolivar,
Man from Down Under,
Gillespte’s Criminsl
Case ,
Edge of Darkness
Falcon Strikes Back, The
Fallen Spartôw, The Marvels of the Buil
Five Gravés to Cairo Ring
Foillies Girl mx “pa in the
sets or
| Frankenstein M the Mexican Spitfire's Blessed
Wolf-Man Event
Gallant Lady Mission to Moscow
Gäls 1 orated Moon Is Down, The
Girls in Chains Mr. Big
Girls Town Mr. Lucky
Mon Guide au C
“IL est absolument nécessaire que le peuple sache clairement,
| quelsisont les films permis pour tous, quels sont ceux qu'il n'est |
îs de voir qu'à certaines conditions, quels sont ceux, enfin, qui
|=ont pernicieux ou franchement mauvais.'—PiE XI
Saint Augustin.
. 7
1.—N'offre aucun danger pour le public en général
Perpetual Sacrifice, The |
Pilot No. 5
Power of the Press
Prairie Chickens
Purple V, The
Reveille with Beverly
Riders of the Rio Grande
Robin Hood of the Range
Saddles and Sagebrush
Saint Meets the Tiger,
Salute to the Marines
Santa Fe Scouts
Shantytown
Silver Spurs
SkY's the Limit, The
Somewhere in France
Sleepy Lagoon
Small Town Beb
Somewhere in France
Song of Texas
So This Is Washington
Spitfire
Squadron Leader X
Story of the Vatican, The
Stranger from Pecos
Stranger in Town
Strictly in the Groove
Swing Your Partner
Tennessee Johnson
They Came to Blow Up
America
This 1s the Army
Thumbs Up
Tiger Fangs
Trail of Terror
Trail Riders
True to Life
Two Tickets to London
Two Weeks to Live
Victory Trough Air
Power
Virgin of Guadalupe, The
Western Cyclone
West ot lexas
We Are the Marines
We've Never Been
Licked
What's Buzzin' Cousin?
Wiid Horse Stampede
Winter Time
Wolves of the Range
Yanks Ahoy
Youngest Profession, The
aduites
Murder in Times Square
My Kingdom for a Cook
Next of Kin, The
Ox-Bow Incident, The
Petticoat Larceny
Phantom of the Opera
Prelude to War
Presenting Lily Mars
Prisoner of Japan
Ravaged Earth
Hedhead trom Manhattan
Reunion in France
Rhythm of the Islands
Salute for Three
She Has What It Takes
Slightiy Dangerous
Someone to Remember
So Proudly We Hail
Stand by for Action
Stormy Weather
Submarine Alert
Submarine Base
Swing Shift Maisie
Tahiti Honey
Tartu
Taxi, Mister
Terror Hoûse
This Land Is Mine
Tonight We Raid Calais
Tornado
Two Senoritas
Chicago
Watch on the Rhine
Yank in Libya, A
You Can't Beat the Law
Young Mr. Pitt
from
HI. —A rejeter parce que condamnable en partie
All By Myself Hard Way, The
Almost Married Heart of a Nation
Arabian Nights Heart of Paris .
Ay Jalisco No Te Rajes Hello, Frisco, Hello
Behind the Rising Sun Mer Cardboard Lover
Boy trom Stalingrad Hi Diddle Diddle
Cabin in the Sky 1 Married a Witch
Immortal Sergeant, The
In This Our Life
Keeper of the Flame
Lady Gangster
Lady Has Plans, The
Lady of Burlesque
Let's Face It
Lucky Jordan
Man Who Came to Dinner,
The
Man Who Seeks the Truth
Moon and Sixpence, The
Moon Over Miami
More the, Merrier, The
Mujer de Nadie
Mummy's Tomb, The
My Heart Belongs 10
Daddy
My Son, the Hero
Noche de Recien Casados
IV.—Condamnée
Gambling with Souls
Girl from Maxim's
hotel du Nord (French)
Human Beast
Indiscretinne
It's All in the Mind
Kiss of Fire
Lash of the Penitentes
Cat People
ity That Stopped Hitler
Coney Island
Constant {INymph, The
Dance Hall
Dr. Renault's Secret
Du Barry Was a Lady
Fire in the Straw
Fired Wife
First Comes Courage
Flight for Freedom
Flying With Music
Follow the Band
For Whom the Bell Tolls
40,000 Horsemen
Gentleman After Dark, À
Hangmen Also Die
Dix |
Adolescence
| Adoïlph Armstrong
| Amours de Toni, Les
Assassin of Youth
Carnival in Flanders
Children of the Sun
City of Sin
| Club de Femmes
| Confessions of a Bride
| Contensions of a Vice Living Dangerousiy
|
Baron Lucrezia Borgia
Damaged Goods L'Orage
Deybreak Mad Youth
| Damaged Lives Merry Wives
Ecstasy Nine Bachelors
No Greater Sin
Outlaw, The
Pace that Kills, The
Passion island
po
ational
News de New-Xork,
Traffic
Fools of Desire
Les renseignements
sont fournis par la ‘
Once Upon a Honeymoon
Once Upon à Thursday
Palm Beach Story, The
Rhythm Parade
Sarong Girl
Scream in the Dark, A
Seventh Victim, The
Shanghai Gesture
Sin Town
Something to Shout
About
Somewhere l'1 Find You
Stage Door Canteen
Star Spangled Rhythm
They All Kissed the Bride
Three Hearts for Julia
Time in the Sun
Traitor Within, The
Two-Faced Woman
Unholy Partners
Vengeance of the West
Virgin Bride, The
West Side Kid
White Cargo
White Savage
Wile Takes à Flyer, The |
Wings Over the Pacific
Young and Willing
Pepe le Moko
Pitfalis of Youth
Private Life of Henry
VI
Puritan, The
Race Suicide
Reefer Madness
Roi, Le
Lse of Nina Petrovna, The Sinfui Daughters
Slaves in Bondage
Smashing the Vice Racket |
Souls in Pawn
Stolen Paradise
Time in the Sun
Wages of Sin
Whirlpool
With a Smile
ar l'appréciation morale de ces films nous!
egion of Decency” et par La “Catholic |
| Qualité Première
THÉ :
|
|
:
Winnipeg, Man. 2 septembre 1948
"SALADA
La marque reconnue depuis 50 ans pour sa
| Mai
Ils sont venus et il en vient en-
core tous les jours/ De l'Est on!
nous communique des nouvelles |
| fort agréables. La guerre, la cons- |
|cription, le service sélectif, les
hauts salaires, les positions ou-
vertes à de tout jeunes gens
n'empêchent pas que les pension- |
nats classiques et commerciaux |
soient remplis à pleine capacité. |
| On se sent un peu partout acculé
à la très pénible nécessité d'arrê
|ter à la porte d'autres enfants
qui aspirent eux aussi à prendre
place au hanquet sans cesse re-
nouvelé en faveur des jeunes
âmes vraiment soucieuses d'ali-
|mentation spirituelle L'image
| devrait ne pas surprendre. De
|même que l'enfant a besoin de
nourriture abondante et fré-
quente pour se conserver, se dé-
velopper, grandir, fortifier,
devenir un homme au sens phy-
| sique du mot, ainsi son âme doit- |
elle communier aux choses de
l'intelligene que dans les collèges
et les couvents on distribue de!
façon régulière, délicate ‘et soi-|
gnée, aux espritset aux coeurs
| dont la formation est indispensa- |
ble à tous ceux qui veulent être
des hommes au sens complet du |
mot, des êtres vraiment humains. |
Pour une raison ou pour une
autre un courant pareil s'est des-
siné puis fortement accentué vers
notre maison, Tout d'abord il con-
vient de noter que des 52 élèves |
présents à notre distribution de
prix, en jüin dernier, 34 sem-
blaient devoir être libres de nous
revenir en septembre. Or, à date,
il en est revenu vingt-huit (28)|
et quatre (4) autres promettent
d'accourir prendre leur place|
dans le rang, sitôt que les batta- |
ges seront achevés. |
D'autres anciens eussent été!
disposés à revenir ici, mais, la
semaine dernière, il a été expli-
qué comment il se fait qu'ils ne
se trouvent pas actuellement par-
mi nous,
se
Nous attendrons quelques se-|
maines encore avant de faire la
liste des paroisses d'où nous a-|
vons reçu les bons,-enfants que |
le Seigneur nous confie, en les|
laçant sous la protection immé- |
diate de saint Joseph.
S'il est vrai, et—dans le cas|
où nous ferions erreur nous se- |
rions bien aise d'en être informés, |
s'il est vrai que le Collège de |
St-Boniface mis à part et en hau-
te vedette, comme il est juste, la
Maison St-Joseph d'Otterburne |
est le seul pensionnat ouvert aux |
enfants de 12 ans et plus qui dans|
Îles provinces d'Ontario (partie |
ouest), du Manitoba, de la Sas- |
katchewan, de l'Alberta et de la
Colombie-Britannique ne peu-
vent pas ou ne veulent pas s'ac-
corder la grâce d'un cours clas-
sique, qui désireraient compléter
l'en partie du moins, leur forma-
tion primaire ou commerciale, a-
lors qu'ils appartiennent à des
familles françaises d'origine et
fières de l'être, si tout cela est
rai, comme il nous le semble,
la Maison St-Joseph devrait re-
cevoir dans ses murs tous les é-
lèves qui frappent à sa porte. Hé-
las! la Maison St-Joseph est bien
éloignée de cet idéal, Un peu plus
de 60 enfants et de jeunes gens
peuvent trouver plate dans nos
classes, Nous les avons. Une
vingtaine attendent chez eux que
le Directeur les appelle, à l'occa-
sion de quelques vacances qui se
| créeront pour un motif ou pour
run autre, L'inspection médicale
|par exemple nous obligera pro-
| bablement à en renvoyer quel-
| ques-uns à leurs parents. Un en-
fant qui n'a jamais été malade
n'est pas toujours capable de ré-
| sister au régime plus sédentaire
Let surtout très actif et fatigant
| de l'étude. Les refus ou avis de
| retard imposés à plusieurs de-
|mandes ont sans doute retenu
| plusieurs autres familles de faire |
son Saint-Joseph d'Otterburne
Orphelinat Agricole d'Otterburne
saveur délicieuse.
:
LA
une démarche dont elles savaient
par leur voisinage ou
leur paren-
té le résultat négatif. Et done
nous aurions eu facilement la
centaine de demandes
Ah! ce qu'il faudrait ce
dont maintes fois nos Supérieurs
Majeurs Généraux et Pi
ciaux ont exprimé le souhait t
formulé la direction, ont pressé
l'exécution,—ce qu'il faudrait ici,
à Otterburne, dans le " le
St-Boniface, en pleir tre de
cette région presque ex €
ment agricole du Ma e
qu'il faudrait à cette n
d'origine ou d'alliance
ses, où appartenant à e autre
nationalité, mais soucieuse e
donner à ses enfants une « t
dans laquelle la langue française
ait une pius large part e qu'il
faudrait, ce serait agrandisse
ment de l'orphelinat agricole, ce
serait même une mutati du
bien au mieux, du bon au me
| leur, des dizaines d'élèves à Ja
centaine et de la centaine à la
centaine multipliée. Combien de
familles, en nous priant de re-
cevoir ici leurs enfants, nous ex-
posent leur pénible situation de
n'avoir pas, du moins à proxis
mité, d'école catholique, De vos
grands garçons parvenus au 7e,
au 8e et au 9e grade doivent
composer une classe spéciale de
catéchisme parce qu'on n'a guère
pu leur apprendre que les choses
élémentaires, strictement néces
saires à leur première commu-
nion!
La guerre? Elle finira un jour
Il y en a eu des guerres avant
celle-ci. Il y a eu même la Gran-
de Guerre. Elle s'est terminée,
puis une autre a commencé. Elle
se terminera quand les hommes
auront offert à Dieu une répara-
tion que le Seigneur, dans sa mis
séricorde, voudrait bien dès
maintenant estimer suffisante,
ainsi que Notre-Dame du Rosai-
re le disait clairement aux trois
| petits Portugais de Fatima.
Mais, quand la guerre cessera,
[à qui le monde appartiendra-t-
|il? qui empêchera le démon de
s'en emparer de nouveau? Car,
catholiques, prenons garde de ne
nous préoccuper que des solutions
économiques, Le monde appar-
tiendra, et les provinces des Prai-
ries et tout l'Ouest comme le res-
te du monde, à ceux-là qui fai-
sant la guerre auront préparé de
façon réfléchie, les moyens de
maintenir la paix dans leurs foy-
ers, dans leurs paroisses, dans
leurs provinces respectives, La
tôche sera très rude, elle aussi,
et seuls les jeunes gens partieu-
liérement outillés, complètement
humains, seront à la hauteur de
cette tâche,
ORGANISTE
Le Dr Frans Niermeier, docteur
en musique de l'Université de
Toronto, et organiste de renom,
que l'on peut fréquemment en-
tendre à Radio-Canada,
TON PAIN
EST
IMBATTABLE/ |
!
Fait du pain rich
|
|
“plus digestible
TOUJOURS EFFICACE
1
e, délicieux, savoureux
et a mie fine!
, TOUJOURS FIABLE
mi Man., 2 hu mmeèr td
HAL LIBERTE ET LE PATRIOTE
PAGE SRP1
À Travers les Centres Français de la Saskatchewan
Des correspondants spéciaux de “La Liberté et le Patriote”
Va-et-vient
Mme Léo Roy et sa tamilie, |
Régina |
Le dirnanche 12 septembre, en | ainsi que Mile Alice Martin nous
sont revenus de Québec, jeudi
la chapelle du séminaire Regina
Cleri, Son Exec, Mgr P, 3. Mons-
han. archevéque de Régina, con
férait le diaconat à MM, les abbés
Gerald Reilly et Léon Savoie, sé-
ninaristes en quatrième année
dernier.
. LL LL
MM. les abbés Roger Lemieux |
et Lucien Rodrigue sont partis!
jeudi dernier pour le Séminaire est retourné terminer ses études
:
Ferland
lei et là
M
Ponteix.
| M. l'abbé Adrien Chabot, eccl
le cuté assistait récemment
à la copférence ecclésiastique à
rement pour le Noviciat de St-
Laurent, Man, pour
temps de probation dans
institution des RAR PP.
Oblats Nos prières et nos voeux |
de bonheur les accompagnent.
Doilard
eur
cette
cominencer |
| . Bellegarde
Le dimanche 12 septembre, no-
ire paroisse était’en liesse, car
ruus célébrions la fêteides mois-
sons. L'autel et l'église étaient
décorés magnifiquement avec des
gerbes de toutes sortes de grains,
dons généreux des paroissiens.
TRIBUNE LIBRE ”:
La rédaction de “La Liberté
et le Patriote” n'est pas res-
ponsable des communications
qui paraissent sous celte ru-
brique. Nous ne publions que
des lettres signées. Les corres-
pondants peuvent cependant
user d'un pseudonyme, à la
condition que leur mom et a-
dresse nous soient connus.
iihmslmpne
le rédacteur,
La Liberté et le Patriote,
Winnipeg, Man.
Actualité: La C.C.F.
M
| socialisme?
| pas le vrai sens de
| juger, ul
| ons
| plausibles,
liste?
suite:
Je vous réponds tout de
absolument, sans aucun
doute! Mais alors, comment se
fait-il qu'une province attachée
|à ses traditions comme l'Ontario
|se soit montrée si attirée vers le
Simplement parce
que l'électeur ontarien ne connait
la C.CF, Pour
n'a que les dénoncia-
des abus, et les promesses
en apparence, d'une
meilleure distribution des riches.
ses, d'un usage plus fructueux
|pour le bien général, et enfin
| d'une exploitation des ressources
beaucoup plus rationnelle sous
SOLDATS
CHASSEZ bb) ET DOULEUR
Le bilinguisme
de théologie A cette mème de Gravelbourg, où ils commen- | théologiques au Grand Sérunaire M. Melvin Monson, de l'avia-! Tous ont voulu ainsi remercier Monsieur le rédacteur, contrôles préconisés Le pauvre dans le uébec
cérémonie, le Fév. Frère René! trront leur première snnée de à Gravelbourg. M. et Mme Avila tion, stationné à Rivers, Man..|la bonne Providence pour la ma-| lélecteur qui voit la fin de tant
Le : " | Chabot allérent le reconduire , ‘| gnifique récol HUE: Que D Quieur et} 1 | QUEBEC-—“Un fait fondamen-
Belair, O MI. du scolasticat de | théglogie. PRut 2 nt le reconduire, est parti aprés avoir passé deux | &nifique te qu'elle leur a!|/jinquiétude de nos élections com- | injustices criantes à lui promi- y 7: | re w pe
: à “ jours £ n | -H es ngia le
D CP A | MM. Albert Forciét, Alex. Dou- | ENT Te. Mer | À plémentaires sont passées, main-|°* "€ rar eu 2e ml “2 Fr re +" + ve nt Ë nser + le a I ,
Frère Belair est originaire de u cinéma le” Mhouet De: . Fo _ Le soir, après les vêpres, une! tenant que nôus savons aussi ce!» [Suite à la neuvième page) d ça de fl promde Agen dE
Montréal, PQ. Après avoir com- Les 25 et 27 septembre: REAP Ge. aurice nis et oTtunat M Georges Gilbert, de St- | beile procession aux flambeaux que pense notre province d'On- nan LR MSN NÉ ER 01 CRRAGIEN ” x NS lé "7 Fons «
plété ses études cissiques au THE WILD WIND, Pour tous. | osselin, de Gravelbourg, en rou-} Paul, Minn, est ici en voyage| jusqu'à la grotte de Notre-Dame | tario ‘au sujet de notre régime SU ANNE CS. ©, ve
- 4 7 à + ” noi te pour Glentworth, s'arrétèrent d'affair su) ; gim et conséquemment, ayant en vue
co St-Jean de Brébeut, il | affaires ac Lourdes, à laquelle une foule ren seul " 1
uege © en de rébeu ui quelque temps chez M. Aristid 2" -$ “e < eulement politique, mais une unité réellement itiongle
ent he rs Oblats de Marie P RENE nombreuse prit rt, clôturait surtout 1 l'écono : ni ans!
ra chez les Oblat Mar Morciez Mlle “D Lindsay ’ ut au sujet de l'économique, il importe que tout individu
fommasulés où 2 dote où VIS | REA à : le oris indsay, de St.}dignement cette Journée il m'a semblé opportun de vous | Windsor vraimenteultivé possède les deux
riat de la Baie d'Hudson Mariage |" M. et Mme Edouard Clermant swells, est venue passer une pu |udresser les remärques et la do- langues. Cet individu ne peut
R “ termant! semaine près de sa soeur, Eveli- La semaine précédente, notre! cumentation suivantes sujet F +
Le mardi 14 septembre, à 9 h. et leurs enfants de Vancouver itiitei } à q , ntes eu sue Les écoles ont rouvert leurs que bénéficier de Ia proximité
Le mardi suivant, MM. les ab-!:39 4, * - 1 ver, ne, institutrice à Brownville ! curé se rendit à Winnipeg et à St- de la CCF. car, à mon humble - nt . » é
; 0 du matin, eut lieu dans notre | rendaient visite à des parents, di- CE de | gd À ds * portes et les classes se poursui- | d'une race de langue différente
bés Paui E. Béchard et George éylise. le mariage de Mile Si-| manche dernier .: "+74 | Boniface, pour affaires. Il nous avis, il n'y a peut-être pas de rent ee grand thousiasme. !et il a tout intérêt à promouvoir
Vogt recevaient les deux ordres! mone Bertrand avee M. Maynard sn ; 3 Les dämes de la Croix-Rouge | dit avoir renouvelé tonnaissance | sujet de plus brülante et de plus Les car ge * : ue de bonnes , latior ntre x let
rai M, ? L " s ù le eiations L
de l'exorcistat et de l'acolytat. | Kuckartz MM. Emile Bertrandl M et Mme Léo Fauch se réunirent chez Mme C. Bussé | avec nos anciens co-paroissiens: | significative actualité. r perons que cela aurera (toute + ae ape Se gr
me Res AT PR re DS et Mme Leo Fauchon et! pour piquer des couvre-pieds et} M. et Mme Jules Carbotte, ainsi ‘ .| l'année. IX TA ‘ pay
et William Kuckartz, pères res-| Mme Sylvio Clermont étaient à discuter la question de l'envoi de e M..et M L C rb tt gr 0 coran mt ond à D oat ous Rs US, Ta
pectifs des époux, leur servirent ! Gravelbourg, la semaine dernié- PES jrolcelque M.,et fime .Æ0on Carotte. | je M, Coldwell nous placent en| Mile Louise St-Pierre, institu-|M. W. P. Percival, directeur de
G 1 paquets à nos soldats en Europe |1l se rendit jusqu'à St-Pierre- d :
rave bourg de témoins re. Le jeune François Clermont! de façon à be qu'ils les reçoivent | Jolys pour voir son filleul, le Dr présence d'un fait qui pourrait |trice, a obtenu de la Commission | l'éducation dans les écoles pro
£ ’ Le mariage fut héni par le R.| est demeuré au Jar din de l'En-| avant Noël Fois TN D A st bl l b ‘a | bien devenir permanent: la pré-| scolaire de Windsor un congé testantes de la province de Qué
Mme Champagne (née Made-|P, Godfrey Kuckartz, O MI, frè- | fance | I | MgAs, CAO Das CEPUS férence de la population du Ca-| d'une année pour cause de santé. | bec terminait, la causerie qu'il a
Bourgeo + N Ps æ prix du jour fut un beurrier péri semaines. Il fut l'hôte “ ”
eine irgeois), de St-Norbert, re du marié, lequel célébra aussi CNE TO gagné par Mme Gillies. de M, l'abbé A. Sab à nada pour la “solution” socialiste | Elle est remplacée par Mine Ga-|Prononcée, devant les membres
Man, en rer site chez ses Ppa-) la messe nuptiale Les deux fillettes de M. Anté-| La préchaine réunion se Ra: st. Pie né apourin, CUTE de nos problèmes sociaux et éco-| brielle Miron à l'école St-Ed-!du club Rotary, de Québec M.
rents, M. et Mme Aimé Bourgeois Du beau chant fut exécuté par ! njo Turgeon sont parties au cou-kdra chez Mme Gillies — 6 0 nomiques: À tout le moins, nous | mond. Percival est le président du eo
7. TE les Enfants de Marie, les solôs vent de Läflèche et les trois aî CAT vs 1e té tu: le à ua d devons dire que l'idéologie socia- | ME JE . mité d'éducateurs qui récemment
La f* | ? ” d . nef . +. oi “ D . b »S et " à l'« tr " 1 mn
Mile Renée Gravel, de Winni-| étant chantés par Miles Gertrude | née de M. et. M Lohrem Bout: 3€ . Penn + Vers, des liste constituera ‘à l'avenir une! Mile Anne-Marie Duchesne, | Publiait un très remarquable rap
pes, est en promenade ch . s de M. et: Mme Ephrem Bou et Mme Rodrigue Fontaine | délégués de Manor, Frys, Antler | ,,4; | ’ 4 t { le blème
pex, p: a » e chez sa | Morissette, Claire Morin et Elsie | fard sont au couvent de Ponteix | ont le plaisir d'avoir la visite de | et Bellegarde se ren ncôntraient à enr notable, sinon toute la {0r- | institutrice, rendait visite à M d'éd td réf, ! ad vi à Ter.
mere, 1 + Emile avel. w ù » l' 18 ë S M ET ° sducatio [anada et à Ter
sel rec 2 Méc | Klein. ‘ S » En: [leur fils, Henri, qui vient de | 1a salie municipale de Redvers M gagna, 6e end à à | l'inspecteur et à Mme L. Laplan-| PTS PU DARAER GE A RE
Ï1 + eut ensuite diner de noces Ê ù Ù À : s | lements, On peut même craindre sant d'aller d harge | re-Neuve.
I au Piché 1 À 2 M. et Mme Aristide Fournier | | Prince Rupert Il partira sous! pour poser les premiers jalons Î Î ps Sage - D
Æ R. P. Paul Piché, OMI, à l'hôtel Métropole au village, ! t M. Ed d Bis raut eu pour Bienfait, Sask d' ‘ re as. de voir le premier gouvernement | 4e sa classe à McGregor. r ,
supérieur de l'Ecole Indienne de | puis souper chez M. et Mme Emi- Rér * 7 t Pre etaient à LEP PT pra ns Quenion qui intéresse tout} je l'après-guerre nous donner, d'à à TORONTO.—L'hon. Georges
Lebret, est en visite chez ses pa-|]e Béttrand à Fir Mountain. 2 pour affaires, dernière-| Nos malades à l'hôpital Re «in Dre ce eg réseau d'une façon mitigée peut-être, la dti usa ms: our | Doucet, ministre des Travaux
2 : . . ; $ | n : h ë x AS EN F ”
rents, M. et Mme J.-Amédée Pi-| No meilleurs souhaits au jeu- dd Te M. Wilfrid Poisson fut opéré à a Po A “osgoir, | PS sociale des Soviets. de M. Adélard Gadcon directeur | Publics de l'Ontario, a déclaré
ché sùs ; « »| tviai ; 5 e 4 ' - \y: a pe
face Log couple Dr NE M at fäme Paul Morin:et leur! l'hôpital de Moose Jaw. | mais c’est tout. On remarquait he division des esprits et le|des cours de correspondance en[que Se agen nb, “y |
M. et Mme Jean Huel, de C tamille ont rendu visite à M. A.| M: H. Charest a subi une opé-| barmi les délégués: MM. Joseph | CPOix qui s'impose à l'heure pré-| français, était de passage chez|"® Pt ee got pr ont PET
» DONS Du 4 | Le constable Philippe Bouras-| is Morin, de Gravelbourg, le | "tion à Régina, Sylvestre, Joseph George je | sente demandent que tous met-| $5n frère, M. J.-H. Gascon, de la automobiles à cause d'une disette
2 à e vi gg à Gravelbourg, sa, de la Gendarmerie à cheval. dimaithe 12." dé g, 2 Mme Wilfrid Auger est à l’hô- Carbotte pour Frys: Édousrd tent de côté les préjugés qui pa- paroisse Ste-Thérèse de Windsor [4 acier.
ernièérement , , | £ 1 : Nr y é re A : J tte se t
LL et fils © M. et Mme Ovila Bou- | PE Mr pital de Shaunavon pour soins George, Arthur Merrill et Haw- So de leurs efforts et empé-| Mile Gascon enseignera cette an- Une étiquette era affichée
dt ds sk rassa, de Laflèche, servait d'aide- I, R P. W. Sicotte. OMI médicaux. kins pour Antler, et notre curé chent leurs esprits de s'élever. à | née à l'école Ste-Thérès®de Ri- | SU le pare-brise des Rbésen sais di
node chez son vère M Jefrres | Se <emp à l'Honorable Winston! dise de La Liberté et 4 tous nous souhaitons un! pour Bellegarde ce degré d'objectivité si néces-|Lerside avec Mile Marthe Si-| Eos
menade chez 3on père, M. Jeffrey | Churchill, lors de la Conférence le Patriote, recueille B ait ads abon | Prompt rétablissement. ir AE saire pour atteindre à la connais- | gouin, d'Ottawa. |
Lefebvre | de Québec. = nellenté. din 1à pardisæe, la. se Le Les battages, favorisés par ‘une sance de la vérité sans laquelle | “on PE | LES EL A R C HÉS
| Ab ee maine dernière, | M. et Mme Noé Piquette ont| belle température, avancent assez | °° a ve unir ceux qu'UN COM-| Mile Marie-Anne Caron, autre- |
Willow-Bunch | Le R. P. G Kuckartz, OM. Eine Le Due - eu le plaisir de voir grriver leur | rapidement, malgré la pénurie de mun idéal chrétien pousse à re-|fjs institutrice à l'école Ste- Aux Abattoirs de St-Bonitace
de la Maison d'Etudes de Battle- | | jeune neveu, de la province de , > chercher une juste solution de |
V r main-d'oeuvre. 4 Anne de Tecumseh, remplace 20 septemb
ford, Sask., est parti reprendre Ponteix | Québec. nos problèmes. Il ne faut pas se |}flje Jacqueline Marier à l'école =Aegés-nd
Le dimanche 12 septembre, eut son poste, le mercredi 15, après | CHE ge. faire d'illusion: le choix est entre | ste. Angèle de Windsor, PE pe me Iwequ'e 1,400 Lys
lieu une assemblée pour décider | une courte vacance dans sa fa- Décès M. et Mme Georges Arcand L Ponton nommé le christianisme et le socialisme. | sd" s | Bons #10 75 81135
de la fondation d'un hôpital dans| mille. Le 27 août, l'un de nos bons|sont repartis pour Kimberley} a- | : Si les anciens partis qui ont| 4. Louise Cout el IE te 1tN TEE
notre village. Le besoin d'une 00 vieillards, M. François Landry,! près avoir passé quelques semai-| gouverneur de tant fait pour diviser les esprits s ne Éilanhet) FL AE . he qu Annee re e fe x
telle institution se fait sentir de- Un groupe de Dames de la Li-|est décédé subitement. Selon son! nes ici à visiter leurs parents et la Martinique | et les maintenir dans le doute en| Franc , Dia “ na GR ps "| De choix 811.50—$11.74
puis de nombreuses années, mais! gue et d'Enfants de Marie ont | habitude, il était allé à la messe | leurs nombreux amis. M. Stanley | face de la vérité veulent se ré-| rançois, Cette pr 4 ai | Moyen: don ee 4
jusqu'à cette année, on n'avait pu | fait une surprise à M. le curé le et avait reçu la Sainte Commu-| Arcand est parti avec eux. ALGER — Le Comité français | habiliter, ils le peuvent encore, | MED co AOpita | Ordinaires LUE $ 2.00—$ 9.50
réussir à en ériger une. Cette fois} soir de sa fête en lui présentant | nion le matin. Le service eut ss Ds 4 de la libération nationale a nom- | Mäis à l'unique condition que ar te d'os | Génisses— |
les promoteurs de cette entre-| leurs souhaits et un cadeau. M. |1le 31. Son fils, Armand, a fait M. Gérard Billard vient del,,4 l'administrateur colonial | l'intérêt de parti ne sera qu'ac- : : Eye + 21520
prise semblent bien vouloir me-| l'abbé Gravel remercia ses pa- | partie du Corps Postal de l'ärmée | s'enrôler dans l'aviation et il nous : re cessoire, à l'avehir, et que le bien| Nous comptons deux institutri-| Koyernnes $ 8.15-—$ 92
: | vin à re — Louis Ponton gouverneur de la q Pen | bttinatas dé 1à Saskatoon | Ori 7
ner leur projet à bonne fin. Un/|roissiennes de leur délicate at-}et qui est stationné à Montréal, quitte cette semaine. noi commun sera leur préoccupation | inngues ë aichewan | Ordinaires … $ 8.25—$ 8,50
s es : Martinique, en remplacement de 4 a p up swni notre versihhel aendel Veaux engraissés—
comité de neuf membres fut élu.!tention. Il y eut ensuite chant et se rendit aux funérailles, ainsi DR l'amiral Georges Robert qui a primordiale, Ceci les amènera à |P ÉnE À nt & «Er 7 81175-81200
Kebva décidé À | musique et un goûter, |que son gendre, M. Elphège Ri-| M. Wm Bromley, qui est dans | 4 $ i . | rapidement élaborer un program- gnant. Ce sont Miles Béatricc et | Bons 11.00—-811.50
Il devra décider des moyens à] À : , été forcé de résigner ses fonc aire td 4 ‘ Irène Caillé, de Windsor, Modus 10.00—810 75
prendre pour obtenir les fonds! à à V'o vard, de Vancouver, l'aviation, a passé quelques jours |t{ions je 13 juillet dernier, me d'où l'opportunisme partisan AA ere
nécessaires, et décider aussi de, arm phare Pt RP à-+ ail Le défunt laisse dans le deuil, chez ses parents et est reparti] Le Comité a aussi nommé M.| "a pbm are ud aura vite MR FOR ANR SR OP Jes | °°° … #8,00--$0 74
l'immeuble à acquérir à cette agréabie 1. vs EF W, SF lun fils, Armand, et cinq filles: | Pour la Nouvelle- Ecosse. Christian Laigret, fonctionnaire | leConnu qu'enfin i est autre cho- S bn 1 ne 1e | Ordinatres À +4 + we re
in, Maiele Ï cotte, O.M.I, propagandiste de Miles Marie-Rose et Marie- lontai d AY" te des qu'une ignorante et parfois | noms suivent sont partis pour le! dj Gt
L ps, es dames h iviar1 à * à ‘ coionia e carriere, Au poste de}: . 2 ñ n Pr + | TAUPE BMD
one on pd Mr Ge deg one À La Liberté et le Patriote. Le lefi-} Jeanne, la Rév. Sr Marie Majella! Une réunion de famifle se tint gouverneur intérimaire de la | inutile machine à voter dans no- collège de Sudbury: Marcel Fre-| pos MU Sd
organisations pour prélever des demain soir, il a pris le chemin et Mme Armand Levasseur, de! chez M. et Mme Albert Herrick, | Nouvelle-Calédonie, dans l'océan | tre démocratie élective, Si donc | nette, Philippe Séguin, Georges | Moyens $8.75—$8.00
fonds : - °*| de Gravelbourg, après avoir vi-| Ponteix: Mme E. Rivard, de Val, à l'occasion de la visite de leur | pacifique ” les anciens partis le veulent bien, | Cousineau, Percy Demers, Mau- | D «opt " cie à ere
, sité nos familles de langue fran- Marie, Lui survivent également fils, le sergent Levine Herrick,| M. Ponton était membre de la ils peuvent encore représenter lalrice Gaudette, Pierre Gaudette, | Gdinaires 8.00—-#9 00
| çaise. LR quinze petits-enfants, un frère, | du R.C.O.C. mission originale française en lutte pour le christianisme; ils | Alfred Charron, Richard Lali-| Génisses à engraisser—
| : ‘ HTC M. Joseph Landry, de Cantal, et SP ñ Martinique et il est reconnu com- | Peuvent contribuer puissamment | berté et P. arhem. #5 ” 5028 10
Nous parlons français | A eur réunion de jeudi après- | jeux soeurs: Mme Alfred Baltha- Un grand nombre de jeunes |,5e étant un partisan du général | À faire échec au socialisme. Par ‘ | Veaux de boucherte—
midi, 16 septembre, chez la pré- ti d Aa. | organisèrent une soirée-surprise | | ailleurs, s'ils s'obstinent à être les! Miles Thérèse Laplante, Loret-| Bons et de choix $12.50--814.09
ri zar, de Wiilimansett, et Mille Ma £ P de Gaulle, il; r !
Prescriptions remplies avec sideïte, Mme Thomas Bourque, ;je.Louise, de Holyoke, Mass. chez M. et Mme Alcide Dufresne, | | instruments de division et de ser-|te Renaud et Liliane Bourgeois | Ordinaires et moyens $ 8.00—$12.00
soin. les Dames de la Ligue ont fixé, $sn épouse l'avait précédé dans | avant le départ de leur fils, Da- | vitude qu'ils furent dans le pas-|nous ont quittés la semaine der-| Per ie dé
Vous trouverez ici tout ce qui | la date de leur banquet annuel la tombe 20 ans plus tôt. mien. Ce dernier partit le len- Fonctionnaires sé, rien ne pourra les sauver de | niére pour .continyger leurs étu-|#1-—Apprété #15.75—$16.00
s'achète dans une pharmacie, || Au dimanche, 3 octobre, après la "or ir demain pour Calgary voir sa | | la ruine, et l’histoire passera sur des au pensionnat Notre-Dame À: Mons ogg par tête dis 35 À y 4
grand'messe, Qu'on se le dise! | Le 8 septembre mourut paisi- grand'mère et sa soeur avant de | demandés à eux un jugement que rien ne fait! de Lourdes, à Estevan, chez les |Ci_Déduetion par tête sm. $ 154
PHARMACIE | blement, muri des sacrements, | "eioindre son régiment. Ottawa | prévoir comme autre qu'une sé-| Filles dela Sagesse. | 63 Déduetion par te #2 04
McARTER L'homme volontairement sé- M Ajex. Lacoursière, Il s'était | | vère condamnation. A | Di—Déduction par tête 52.09
paré de l'ordre surnaturel tom-\ souvent recommandé à la Sainte OTTAWA.—On a besoin à Ot-| Le manque de collaboration des| Un groupe de dames et de el Eee man © » po D OU ep
Entre Woolworth et le Théâtrs be au-dessous de lui-même et} Vierge durant sa longue maladie: Le Saint-Père tawa, de 800 fonctionnaires per- pertis, toutefois, ne veut pas dire moiselles se sont FAUVEURE. ,£hez Trés pesants—Apprêté s1374
Strand. manque de clartés contre l'er- | e]je est venue le chercher le jour | roteste auprès manents et surnuméraires. Les! que la partie est perdue pour la] Mme J. Monchamp pour célébrer | Trule—Apprètée éd ins
TELEPHONE 2114 reur autant que de force contre | de sa fête. P P ar”orités de la Commission du | cause chrétienne, et que le socia-|le prochain mariage de Mlle\s. Le 1_anprétée 512.14
PRINCE-ALBERT, SASK. | ‘5 Passions. | 11 laisse pour pleurer sa perte, GS Allemands - |service civil et du Service na-| lisme va s'implanter sans aucune | BARRE PRET DE DOS | DV Apprètée UT “218
! Lacordaire. \|son épouse et deux fils: André, | é 4 Itional sélectif ont annoncé, la| résistance; loin de là! Toute une cadeaux en ‘pyrex et des usten- |, Déduction par tête 51.59
= dans l’armée, en Angleterre, et| BERNE, Suisse—Après 48 heu- | semaine dernière que les femmes| Population de chrétiens ardents siles de cuisine lui furent pré-|A demi châtréDésuotion per 15.04
Louis, de l'aviation, à Toronto, | res d'isolement complet du reste | nariées et célibataires âgées de! se lève dans le monde, et malgré sentés. sers | Castré— Valeur du marché. ÿ
qui s'est rendu et est encore à| de Rome dû à la présence des | 18 à 55 ans sont maintenant éli-| le silence malveillant que l'on reine. A rene
BIEN SÛR Ponteix; trois frères: MM. Napo-|#ardes nazies sur son territoire, | .;L1e, à des emplois dans le ser-| YCut faire autour de lui, la voix Mme a rer née nel Bons du Printemps s1125-—81150
léon et Cléomen, de Ponteix,|S: S- Pie XII, par l'intermédiaire | ice civil à Ottawa, corime com: | Je Pie XII est entendue et remue | che Alix, fut fêtée au retour cSnshe ct PAR
Es NON. | Bruno, de Mutrie: une soeur,'Mile | du cardinal Luigi Maglione, se- NN sténogra hes st dactylogra- profondément les esprits et les) son voyage de noces à Red Deer, pétoutons— ia
Aurure, de Lilouette, C.B. crétaire d'Etat pontifical, a en-| en P coeurs non seulement au Canada, | Alta. Les demoiselles du dépar- | Sdinaires #2 50-83
voyé une lettre de protestation | P . éd mais dans le monde entier. tement postal de la Compagnie! Dis LL fobnen LS
x PP Va-et-vient |au maréchal Albert Kesselring hante sea je ss à 050 | Si les vieux partis ne veulent | Chrysler où Mme Wilkins est ps
Nous saluons avec plaisir l'ar-| contre sa décision d'interdire ront payées de $35 : par pos le faire, le changement se | employée lui présentèrent un 20 septembre
| rivée de M. le sénateur Marcotte | l'accès de Saint-Pisrre à tous les mois, selon leur expérience, Pour |, Contre eux, mais en paix et| large sac de voyage et de la lin-| veaux engraissés— Fes
et Mme Marcotte, accompagnés | Italiens. La réponse du militaire trois heures et demie de travail! dans l'ordre. En face de leur op- | 8erie. Les dames du Club ‘Yuker’ | De choix gi op 911.00
de leur fils, Hector. Ils passeront | nazi a été de renforcer la garde | Par jour, six jours par semaine. position ralliée au nouveau parti lui présentèrent deux.jolies cou- | Moyens $# 0008 9 50
quelques mois À Ponteix. Ils sont | militaire autour du Vatican. pere seules les PersON-| epcialiste (auquel ils se trouve- bocg en laine rs mes tr le | (aErT $8.00—58.58
| toujours bienvenus parmi nous.|. Les soldats allemands ont pla-|"°S ui Tr sident à Ottawa ,ére ront à ne faire qu'une opposition | [en ge ps qe 4 7 eg 10° | Moyennes “ 1 15
? |cardé partout dans Rome ung | ont obtenir ces emplois, On a) serbale, en leur laissant le plus vu 8 si 1 gra Pl Le re hu d
| Nous venons d'apprendre que | proclamation en dix points indi- décidé de prendre cette mesure | puissant levier en existence pour [Eos à icles pour gps) ù | Bons 34 00 55.50
| MM. Robert Desautels et Richard | quant que la ville était désormais | afin d'éviter d'accentuer la crise | scsurer leur marche vers le suc-|°" S#7e np ae y w M en Den 7 7 GTR 0 pere none gg
| Bertrand sont arrivés en Angle-| occupée comme zone de guerre, | du logement à Ottawa cès: la continuation du mal social, | tions à ri 1Doiron et 4 me Bonnes 59 0089.50
terre. ë que toutes les infractions se-! po NE on à 6 MEN 9 la continuation de cet ordre de se Rate > 1 . | Moyennes 1000 158
Au commencement d'août arri-|raient jugées par les tribunaux! La décadence s'approche de|choses qui, selon Pie XI, nous | M et M P-X Loiselle del nes à engraisser—
CETTE DÉLICIEUSE EST PE: RAPIDE |vaient également en Angleterre | militaireS allemands, que les grè-! l'homme avec rapidité, et avec mène droit au bolchevisme) s'é-| vera e d e s Ar à ne [Bonnes É 00 LE
|Mlie Marguerite Dubourt et M.|ves étaient interdites et que les! elle la solitude et l'oubli. |lèvera la force de chrétiens cons- | be ÿ .s Péreg TR Vaches à engraisser— 1
ÿ N VI TE LA CORVEE ©. Campeau. |instigateurs seraient exécutés MT RER | cients et émancipés. | men ru en un sertie que ap AE # 50 Hp
D APPRET, VO U S E | Nos prières les accoîMpagnent.| sans délai, que la correspondance! Que chacun fasse son devoir,| Mais, me direz-vous, vous croy- EE p-+ Ag eus , l'HLe D LA
# | nrivé tai : | : 7 | CF. est socia- d Bons et de choix 51250-41300
DE LA C USI NE | Mariages | privée était défendue, etc. la question sociale est résolue, ez donc que la C.CF e ts 070 | Ordinaires et moyens 210 00-811 89
ï | Le 6 juillet, le R. P. Touri- Nos sympathies à la famille |" one sel D RE
|gny, OMI, bénissait l'union de Wilfrid Chaput et Frank Cha-|pe choix " #11.00—811,08
| M. Jean Stringer avec Mile Clé-| put, qui reçurent dernièrement | ve . 50 2,
| mence Lacoursière. | TA un télégramme leur annonçant la | Grdinaires $ 800$ 150
| Le 25 août, M. le curé L. Poulin 2 ; # |mort de Mme E.-X. Chaput, de! pouvillons, au-dessus de 1,050 lv —
| bénissait l'union de M. Jean An-| ie ; mo 74 #74 |Vonda, Sask. À pape 510 00-810 88
|tem, de Frenchville, avec Mlle | ï M nc PM A DA LE Lu0 M 0 TT | Moyens 50-055
: ; eannette Côté | 4 S 2 3 | Ordinaires —
Ge —
4. er ve ) | M, Edmond Laflamme, de In- | Les Allemands [pe choix #10.50--#10 59
tres tout “se pou A ! Î & & | Bonnes 5 950-510 08
cances, cet A on bye: C.B. unissait qu destinée font feu sur | Moyennes $ 450-$ 9,08
à celle d: Mlie Gilberte Dou- | j | Ordinaires $ 7504 8.08
CS | ville, le 31 août dernier. les Italiens / | Agneaux— 1 :
ss Union. vite My M Aussi M Oscar Lafèche, de TE (Ru 50€ 8 08
ei Rues tous Ar à | Casselman, Ont. conduisait à A la frontière italo- -suisse.— | Ordinaires #1. 008 8.00
fAration est Facile et rapide .; - et durs | l'autel Mlle Ida Forget % Les troupes d'occupation nazies!| _Moutons—
tout elle a cet appér:ssant goût de et a Forget, le 14 sep Pésants ‘ 54.00 --#5 00
Qui la rend aux bonee Que reves |tembre dernier. Le premier cou- lont fait feu sur des groupes! pons e… #5.50—80.00
soupe, cuis learement préparée à sa |ple ira demeurer en Colmbie d'Italiens qui faisaient la queue à | Ordinaires $2.00—83.50
Britannique, le deuxième, à Cas-
|selman, Ont. Ces deux mariages
PRODUITS pu MANITOBA
Beurre de Crémerie frais no i—
la porte des magasins pour se}
| procurer un peu de nourriture,
Unya de rareté
ox A "4 L
voulez C'et
ohne à me
que 1001
y y: Aie a
: : : "1r0B Winnipeg 31%
da jerme la plus économique. | furent présidés par M. le curé de! Ces troupes non seulement pil-| Oeuts— LE à
aactr Ponteix. Nos meilleurs souhaits. | |lent le pays de ses approvision-) jade À! Moyen, la douz "7
UN PRODUIT DE | Visiteur i nements alimentaires, mais vo- Grade 3 ia douz. 7
| Le R. P. W. Sicotte, OM, pro- | flent également l'or et l'argente-| "7% © 4 0%
Ac Verte IN Dr VOLAILLES
| pagandiste de La Liberté et le
| Patriote, a visité les familles des
|la paroisse pour recueillir des
rie | Les prix suivants sont pour les volailles
| Les autorités de l'Eglise ont préparées, franco 4 bord (F.0.B,)
Une des petites surprises réservées à l'Afrika Korps, lors de la campagne de Tunisie, fut l'em- | fit appel au maréchal Kesser-! Winnipez:
ploi de Hurricanes de la R.A.F. dans le rôle de démolisseurs de tanks. Volant quasi au ras de terre, |
Ld'LR
Poules—
| ling pour ordonfer à ses soldats!5 lv, et plus, la iv 11
ball ù abonnements. Lt . » PR 4 à 5 Liv. la lv 15
emballeurs du ù kutrés en communeuté l'avion lançait contre le tank une pluie d'obus de petit calibre, mais capäbles de déchirer la cara-|de cesser leur pillage d'églises.| hé demous de 4 lv. la Uv "13
THE LIPTON pu IN DE SAVEUR (à fine MM. Désiré Therrien et Léo! pate de l'engin de guerre. L'effet de cette manoeuvre sur les troupes motorisées allemandes fut ter- Elles ont toutes fermées, à l'ex- |Foiitie” à rôtir, la uv 3 18
| Gauvin nous ont quittés derniè-! rible, et plus d'un bataillon de tanks n'attendit pas la fin de telles attaques pour se sauver en déroute. ception de Saint-Pierre. | Poulet, ru ndhhlamennnat vu cad
CA LIBERTE ET LE
PATRIOTE
À Travers les Centres Français de la Saskatchewan
Des correspondants spécians de “La Liberté ot le Patriote”
Saskatoon
Pélerinage aux 85. Martyrs
Canadiens
Volet le prografnme
pour dimanche prochain
septembre
De 7h
arrêté
le 25
L
confessions et
ons de la Sainte Com-
nunior usqu'àa la grand'messe
qui « à 10 heures. Le ser-
messe sera en fran-
30 am.
distribut
à eu
cite
lieu la
vus les
elle com-
chant des vêpres
de M. J.-A.-A
tera ensuite le
Kenneth Ken-
rononcei:a en Aan-}
e sermon de circonstance
Luc Demers fera
iite les prières de la Neuvaine
x SS. M ra, les
suivies de la bé.
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es presenis
humblement
lerinage a vu
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péror
des
mmencé
ce pè-
sor succés z'ac-
oître ci année et nous es-
s que cette fois-ci les amis
SS, Martyrs viendront plus
nombreux que jamais.
+ Stortheaks #
Haptèmes
août-—Edouard-Arthur- |
Larabert, enfan® de Mathew Pe-
ters et de Bertha Laurent, Par-
rain et marraine, M. et Mme Ar-
thur Laurent, grands-parents de
Le 15
l'enfant
Le 15 août--Nola-Christine, en-
fant de George Peters et de Vera
Dancey, née le 21 février 1938
Parrain et marraine, M, et Mme
PQ
ent également en congé]
chez seu parents, M. et Mme Er- |
nest Gauthier, |
M. Lucien Chabot, qui était ve4
nu passer quelques jours chez
ses parents, est retourné à son
poste
CE]
M. J. Arcand est
es petils garçons,
Raymond, et sa fille,
couvent de Laflèche
LL L2 L_£
.
allé conduire
J-Marie et
M.-Luce, au
Le 12 septembre, à l'école New-
ville, au village, eut lieu Îls réu-
mion des Dames de l'Autel. Mme
L. St-Jacques remplacera Mme
J. Lajeunesse comme présidente,
Mme L. Laverdière, Mme L.
Guy, vice-présidente, Mme V
Perron, Mme A. St-Jacques, sec.-
trésc"ière,
hille B. Monette, qui est venue
passer quelques jours chez ses
parents, a ramené avec elle sa
soeur, Irène, pour travailler à
l'hôpital de Régina
LA L£
Le R, P. À. Joyal, OMI, vi-
iteur de écoles, vient de
nous faire admirer le plus beau
choix de films parlants que nous
ayons vus jusqu'ici. Il a ensuite
nos
| recommandé aux parents d'aider
et d'encourager leurs enfants à
apprendre leur belle langue, et}
même de les récompenser après |
chaque succès. Puis M. le curé|
Paulin a remercié notre distin-|
gue visiteur, et prié ses parois-
siens de mettre en pratique les
bons conseils que le Révérend
Père verfait de leur donner.
LZ L LL
M. l'abbé D. Dugas, aumônier
mulitaire de l'école d'aviation de
Swift Current, étzit de passage
Jean Wilvers, oncle et tante de & PATES SAR P RAF RENE
l'enfant
Le 15 août George-Clinton, Domremy
né le 13 juin 1940, enfant de Cours de tissage
George Peters et de Vera Dan-| Cette semaine les dames du
cey. Parrain et marraine, M. et viliage suivent un cours de tis- |
Mme Mathew Peters, oncle et
tante de l'enfant
Le 15 août — Dennis-Edouard,
né le 8 août 1942, enfant de!
George Peters et de Vera Dancey.
Parrain et marraine, M. et Mme!
Georges Larivière, oncle et tante |
sage sous la direction de Mlle
lanche Masson, de Prud'homme,
Sask,
Cà et là
Son Excellence Mgr Duprat, le
KR. P. Lafrance, O.P., et le Rév.
Frère Ange, OP, de Prince-
de l'enfant. L | Albert, étaient de passage au
Le 12 septembre — Aurèle-Jo-| Leshytère dernièrement, |
seph-Gérard, enfant de Gérard | s ..
Beaudoin et de Stella Labonté. M. Camille Georget, membre
Parrain et marraine, Laurent et| 3, j, police R.C.MP., de Sher-
Henriette Beaudoin, frère et|};,5k, Québec, passe trois semai- |
soeur de l'enfant. nes de vacances chez ses parents,
Divers M. et Mme Emile Baril.
M. et Mme Wilfrid Lemieux SUR
reçurent la visite de leur fille,
Suzanne, de Winnipeg.
ee L LL
M. l'abbé Ferland, accompagné
de M. et Mme Eugène Cook et de
Mile E. Pinette, est allé à Berens
River, où il a rendu visite au
R. P. Gérard Pinette, O.M.I. ne-
veu de Mille Pinette, Le R. P
Michel, de Forget, Sask., le rem-
plaça durant son absence,
. . L£
M. Alphonse Martin, soldat sta-
tionné à Vernon, CB. était en
congé chez ses parents, M. et
Mme Léonidas Martin.
LI L1 L1
M. Léo Brodeur est retourné au
Collège de St-Boniface où il ter-
minera sa dernière année de
cours classique.
‘
|
“ LI
Mme Arthur Lavertu est üäe
retour, après avoir pussé une se-
maine en visite chez son fils et sa
belle-fille, M. et Mme Jules La-
vertu, d'Ormeaux, Sask.
L2 LA .
Les élèves suivants sont partis
pour différents pensionnats:
Blanche Beland, au couvent de
Notre-Dame de Sion, à Prince-
| Albert; Marie Blondeau et Pierre
æ# Blondeau, enfants de M. et Mme
M. Léonard Gauthier, de l'a-|
viation, stationné à St-Hubert, |
Paul Blondeau, au couvent de la
Présentation, à Duck Lake; Mile
| commencer
Le soldat Laurent Richard, de
Dundurn, est en promenade chez
ses parents.
Tirage d'une bicyclette
Le 12 septembre, à la suite
d'une intéressante séance de
cinéma, avait lieu le tirage
d'une bicyclette, prix d'une
rafle organisée par le KR. P. A.
Joyal, OML, pour l'achat
d'un film français.
L'heureux gagnant de la bi-
cyclette fut David Fillion, de
| Radville, Sask.
Meyronne
Visite du KR. P. W, Sicotte
| Nos foyers ont reçu l’aimable
|visite du R. P, W,. Sicotte, pro-
M. Emile Bellevance, de l'avia- ! pagandiste de notre journal
tion, a passé quelques jours chez| français du Manitoba et de la
ses parents. | Saskatchewan, “La Liberté et le
| Patriote”,
M. Jim Edwards et sa mère! Nous attendons aussi avec
doivent quitter Delmas pour al-| plaisir, le 8 octobre prochain, la
ler demeurer sur une terre près|,jsite du R. P. Joyal, OM.
de Battleford. M. Philippe Bel-| siciteur de nos écoles. Si l'on
lavance a loué la terre de M.len juge par le travail déjà ac-
Edwards. . | compli, les moissons seront alors
CET AU -ROGE TUISISL us | pratiquement finies. Ne vien-
Duck Lake | drons-nous pas nombreux passer
lune agéable soirée et recevoir
Mme Arthur Richard et trois
de ses enfants sont allés à Sas-
katoon pour la fin de semaine.
LD L .
M. Donat Parent est à l'hô-
pital de North Battleford à la
suite d'un accident, Nous lui
souhaitons une guérison rapide. !
. L L£
M. Giblin Jackson se construit |
une maison. Mous espérons que!
la température sera favorable à |
son entreprise.
L2
M. et Mme Ambroise Barré et! du R. P., Joyal de bons encoura- |
leur fille, Francine, de Cran-| gements tout en bénéficiant du
brook, C B,, doivent visiter leur film magnifique qu'il doit nous
ferme à Leckford et quelques pa- | présenter? Réunissons-nous
rents et amis, avant leur retour. | donc tous à la salle municipale
, le 8 octobre au soir,
Saint-Victor
. . LL
Quat he d Va-et-vient
Léo Delorme sn di pa rm Les soldats Ernest Salvail et
Eugène Delorme sont au Jardin | Hamoline, ainsi que l'aviateur
de l'Enfance de Gravelbourg Marcel Moulin étaient en permis-
CCR y sion dans les familles O. Salvail,
M. l'abbé Roger Duch#rme est| O. Couture et Antony Therens.
de retour à Gravelbourg pour y | Par
dernière année |
Mlle H. Salvail, de St-Philippe,
sa
d'études théologiques au Sémi-|était en vacance chez ses pa-
naire Mazenod, rents.
LA LL L1 L L2 .
Mme Ovila Beauchesne et Ra- M. Raymond Thuot est allé
chel nous revenaient de Vancou- | rendre visite à sa soeur à Champ-
ver, C.B., où elles rendirent visi-| ion, Alta, son beau-frère, M. et
te à Mlle Laurette Beauchesne et! Mme A. Ulrich, ainsi que son
à des parents et amis. |frère, M. l'abbé Georges Thuot
De retour à Gull Lake.
Le samedi 11 septembre, M le | see
curé alla au devant de nos reli- | Mile Marie-Jeanne Landry, de
gieuses au train d'Assiniboia, Mè.| Ponteix, est de retour parmi
re St-Zacharie, Mère St-Félix et | NOUS.
Sr St-Ovide seront avec nous|
pour les prochains dix mois, par-|
tageant notre vie paroissiale et |
se dévouant sans compter à l'ins-
truction et à la formation de nos
M. Charles Van Elslande, étu-
diant au Collège Campion et qui
|était employé pendant ses va-
Montmartre
Souper annuel
Le souper annuel de la pa-
roisse de Montmartre aura lieu
le 3 octobre dans le soubasse-
ment. Tous sont cordialement
invités.
Parmi les féunes qui sont par-
tis pour leurs études, nous
avons remarqué six enfants de M.
et Mme A.-T, Breton, dont trois
| sont à St-Boniface et trois au jar-
din de l'Enfance à Gravelbourg. | POse de reprendre sa lettre au) but bien arrêté de saisir la bonne
! Institutrice
| Mile Joan Billing, fille de M.
et Mme M. G. Biiling, chef de!
gare du Canadien National, après|
avoir obtenu ses diplômes d'en-
seignement, a pris charge de
l'école de Springhill, à Wolseley,
depuis le commencement de sep-
tembre.
Adoptions |
Les familles suivantes ont cha- |
cune adopté une petite fille: M.!
et Mme W. Sauvé, Jos, La-!
brèche, L.-P. Côté et la famille
Douain, du Lac Marguerite,
| De pâssage
Mlle Agathe Ecarnot, et Mme
L. Ayotte, de Régina,
Coderre
Va-et-vient
Mlles Yvette et Marie-Jeanne
Beaudet nous ont quittés pour
| Montréal où elles ont accepté une
| position. Avant leur départ, leurs
amies se sont rendues chez elles
pour une fête-surprise d'adieu.
| L . L 1
| Parmi nos malades cette se-
maine, nous comptons Mmes I.
Gratton, O, Ferreault, L. Peltier
et P. Pépin, de Courval, Laurent
Frappier et Kenneth Duquette.
A tous, nous souhaitons un
prompt rétablissement,
LL LI L
Mme M. Skrynyk est de retour
de St-Thomas, Ont. pour prendre
|soin de sa mère, Mme ©. Per-
reault, qui est malade.
LI L1 LZ
| M. À. Poisson et sa fille, Yvet-
te, se sont rendus à Gravelbourg
pour consultation médicale,
. LL L
| Raymond Beaudet, un de nos
militaires, est retourné à Prince
Rupert où il est stationné.
L L LL
| .M. et Mme L. Peltier sont allés
enfants.
Les classes
L'ouverture des classes eut lieu
le mercredi 15 septembre. Le!
nombre d'élèves a diminué de
beaucoup, vu que plusieurs son#
partis à l'extérieur commencer
ou poursuivre leurs études.
En vacances
M. Alcide Gaudry, autrefois de}
St-Victor, maintenant employé |
de la Compagnie Swift Canadian, |
de Moose Jaw, vint ici pour quel-
ques jours en vacances passés |
chez ses parents et amis.
Profession
à North Battleford
lenvirons de Consul, Sask., vient | geait David Corney qui a visité
cances aux travaux du système | à Régina où Mme Peltier est res-
d'irrigation et d'arpentage aux't{tée à l'hôpital. Avec eux voya-
de s'enrôler dans l'aviation.
. L ue
Moose Jaw.
L1
e L2
Les élèves Emile Turcotte et! Mme I. Gratton est maintenant
Emile Brisebois sont pension- | à l'hôpital St-Joseph ‘de Gravel-
naires chez Mme P. Germain du- | bourg, sous les soins du Dr Sou-|
rant l’année scolaire tandis que|cy. Sa belle-soeur, Mme Goulet,
l'étudiant, Roméo Brisebois ha-|est de passage pour quelque!
bite chez M. Frank Schreiber., temps.
L
Nous souhaitons la plus cor-| Mme P. Marceau est de retour
diale bienvenue aux nouveaux | de Régina, où elle a visité sa fille, |
abonnés de La Liberté et le|LYdia (Mme Raymer). |
Patriote. Pme |
| Les battages se font rondement. |
ca e
religieuse
| Espérons que la belle tempéra-!
ture se maintiendra afin de per-
mettre à nos fermiers de récolter
le fruit de leur labeur.
| En effet, celui-ci n'a rien à voir
| ni dans la direction, ni dans l'ac-
| Thérèse Brodeur, au couvent de
Duck Lake, ainsi que Mile Thé-
rèse Gorieu.
LIL e0TTODONOOOOBOCOOEC
| qui témoigne de la vitalité de la
Le lundi 23 août, une belle, cé-| présente à cette fête et prodiguer
rémonie se déroulait dans l'église | à ses sujets ses encoura
de North -Battleford, cérémonie | et ses félicitations,
Comme ces donations à Dieu
gements |
|
en Sicile
Les banques
sont réouvertes
TRIBUNE LIBRE
La rédaction de “La Liberté
et ie Patriote” n'est pas res,
ponsable des communications
qui paraissent sous cette ru- |
brique. Nous ne publions que
des lettres signées. Les corres-
pondants peuvent cependant
user d'un pseudonÿme, à la
condition que leur nom et a-
dresse nous soient connus.
ame
La Liberté et le Patriote,
619 McDermot,
Winnipeg, Man.
Monsieur le rédacteur:
Dans votre numéro du 15 sep-
:
|tembre, vous publiez une lettre | autrement que de faire naître les
de Monsieur Evariste Gagnon qui
veut faire briller à nos yeux le |
prestige de la CCF, Je me pro-|
complet. Allons-y donc:
Les deux premiers paragra-
|phes sont un chant de victoire.| bain, sans leur dire le prix qu'ils
Le commerce est prospère! La
CCF. grossit et profite à même |
l'ignorance d'un pauvre peuple
qui souffre, et est prèt à sacrifier
| sa liberté, Je ne vois pas de rai-|
son de se réjouir de cette grande
victoire, Dans des conditions
analogues, Lénine et Staline ont}
aussi chanté victoire en Russie.
Victoire du peuple! l'histoire se
repète: 1789 pour la France, et
pour le monde! Quelle ironie!
Faire choisir un peuple qui ne
sait pas!
Troisième paragraphe: l'équi-
voque ne devrait plus exister sur
les socialistes de toutes les cou-
leurs d'abord qu'ils sont socia-
listes, surtout si l'on veut se
servir de l'autarité des Encycli-
ques, comme le tit M. Gagnon.|
Les décisions du Cardinal |
Bourne pour la gouverne du peu-
ple Anglais dans les conditions
qui existaient alors en Angle-|
terre, ont certainement été 16
gitimes. Il ne nous appartient!
pas plus à nous qu'à M. Gagnon!
de passer un jugement sur l'au-|
torité, soit en Angleterre, soit!
ailleurs. Nous sommes au Cana-|
da et c'est le Canada qui nous
préoccupe, Quant à la déclara-
tion du Cardinal Villeneuve, la
mise au point a déjà été faite
clairement et publiquement par
M. Paul Prince et n'a pas été
contredite: le cardinal n'a pro-
noncé aucun jugement sur le]
Crédit Social, Il a dénoncé et
condamné vertement les mé-
thodes des chefs québecois. Or,
ces chefs n'ont aucune allé-|
geance au mouvement créditiste |
national dont M. P. Prince est|
actuellement le chef depuis la!
mort de M. W. Aberhart, et ils|
ont encore moins de relations, si!
possible, avec le mouvement
Manitobain dont M. P. Prince,
encore, est chef, Quant à l'in-
sinuation de M. Gagnon, que nous
voulons faire entendre que le
crédit social a l'approbation du!
clergé catholique, rien de plus
faux. C'est un outrage non seule-
ment à nous, mais encore et sur-
tout, par implication, au clergé.
|
|
|
tion du mouvement qui est es- |
sentiellement le fait de laïcs stu-
dieux et renseignés. Le clergé
dépcsitaire de la foi et de la doc-
trine morale, demeure en dehors |
et au dessus de nous, à cause de!
sa mission spirituelle, Nous vou- |
lons que ceci soit bien compris. !
Les insinuations du genre que!
fait votre correspondant peuvent
être pardonnées quand elles|
viennent de la bonne foi igno-|!
Winnipeg, Man.. 22 septembre 1949
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plus légitimes et les plus sé-
rieuses craintes, N'est-on pas
consciemment imprécis dans le
foi de gens qui souffrent de la
faim et à qui l'on promet «du
devront payer pour ce pain. *
Inutile de vous dire que la M, EOUTU, CR.
citation de Quadragesimo Anno . E
sur l'individualisme est tout à! SUITE 8, EDIFICE IMPERIAL BANK
fait hors de propos. Le Pape dé-| PRINCE-ALBERT, SASK.
nonce l'esprit individualiste,; PE SERA Mob:
forcément égoïste, né du libé-|
ralisme qui avait fait perdre la! FRANK D. CULP
directive de toute loi morale aux! OPTOMETRISTE
hommes. Qu'on comprenne donc (Spégialiste de la vue)
enfin, que le Pape n'a jamais 1106, AVE CENTRALE
prêché l'abolition des droits | Téléphone 2039
personnels (individuels), de pro-| PRINCE-ALBERT, SASK.
priété ou autres. Pie XII actuel«|
lement, prêche la restauration de
la personne humaine dans la
plénitude de sa dignité, Que M.
Gagnon daigne comprendre que
ceci implique la liberté sous la
conduite de la loi morale, qui
n'est pas une police nationale ou
internationale, Ceci, compris,
ee
Les compagnies
de navigation
et l'aviation
LONDRES — Une deuxième
|compagnie de navigation impor-
explique pourquoi l'esprit chré-| tante demandefa l'autorisation
tien est opposé à l'esprit socia-| d'organiser des transports aé-
liste, et pourquoi Pie XI Aaf-'riens. La firme “Furness Withy
firmait que les mots ‘socialisme! and Company” a annoncé qu'on
chrétien’ sont des contradictiops. | emandera à ses actionnaires, au
Le Cardinal Manning avait rai-| cours d'une assemblée extraor-
son, on ne prêche pas les com- | dinaire, le 8 octobre, d'approuver
mandements de Dieu à ceux qui! un projet de transport de voya-
ont faim. Pour les norrir, il n'est! &eUrs, de marchandises et de
pas nécessaire de les faire! COUTrier par avion,
esclaves. Le système actuel est La résolution comportera l'au-
répréhensible à cause précisé-|torisation d'établir des lignes aé-
ment de cette entrave à la liberté! riennes entre tous pays et en-
humaine qui soumet l'économie droits, de construire, acheter ou
à l'arbitraire de quelques-uns. nholiser des avions de tous genres,
Le socialisme ne ferait quel et de construire et entretenir des
changer les personnages d'ad-!*#"0dromes et des postes de ser-
a ; vice.
ministration, sans chan 'or-| «
ds dd ie Don dn Sp La “Cunard Steamship Com-
= QUE lpany” a annoncé récemment
faut comprendre. | qu'elle demandera des pouvoirs
| analogues à ses actionnaires, au
| cours d'une réunion qui aura lieu
à Liverpool, le 27 septembre,
Je vous remercie bien, M. le
Rédacteur, pour votre bonne
hospitalité,
Alexandre ALLAIRE. |
299, rue Eugénie,
Norwood, Man.
LE COMMERCE CANADIEN
TORONTO.--M. J.-W. Shave,
vice-président et gérant-général
e Dunn and Bradstreet of Cana-
Lid, a déclaré la semaine
dernière qu'il y a environ 15,000
Nouveau statut
pour les indigènes |
établissements d'affaires de
d l'Af . d moins au Canada, actuellement
e l'Afrique du Nord ses 10
ALGER-—Le Comité français a
adopté—surtout au point de vue!
militaire — un nouveau statut!
pour les indigènes de l'Afrique |
du Nord, Après avoir approuvé
la création d'un “Secrétariat du!
Comité de la Défense Nationale”,
et diverses autres mesures des-
tinées à faire passer dans les faits
la fusion de toutes les forces |
françaises, le Comité, sur une Envoyez votre commande,
pioposition " général Catroux, | DEVENEZ NOTRE AGENT
commissaire la coordination |
des affaires musulmanes, a adop- | PRINCE-ALBERT SASE.
té une quinzaine d'ordonnances | Téléphone 2838
MODERN BREAD
Company, Limited
“SOM-MOR"
PAIN
Chez tous les épiciers.
rante, autrement elles sont une! et de détrets comportant de très
condammation du caractère et de| importantes améliorations dans
la personne de ceux qui les font.| la situation des musulmans fran-
Le Magasin de
Grand souper annuel
| Congrégation des Soeurs de l'En- |
sont des fêtes où la famille de la
| Quand j'ai cité le témoignage du
Linge
pour Dames
le plus complet en
Saskatchewan.
|
| A l'assemblée des Dames de
| l'Autel, il fut décidé que le grand
| souper annuel et le tirage auront
lieu le dimanche 24 octobre pro-
| chain, Mmes J. Taurlac, prési-
| dente, P. Kuppenpender, H. La-|
| frenière, G. Blerot, Henri Bau-|
| Aais et les officières des Dames |
| de Ste-Anne, en forment le co-|
| mité. Nos félicitations à toutes
ces dames dévouées! Espérons
| que toute la paroisse les secon-
dera généreusement pour faire
un grand succès de ce souper pa-
roissial.
Grand assortiment et prix
très modérés.
Avenue Centrale PERD eS |
Pas de bonheur à la maison
quand la mère est malade
La maman fatiguée, épuisée ne peut rendre son
foyer heureux si elle est malade et soucieuse de ses
multiples occupations.
Elle devient abattue, nerveuse et irritable
déprimée et découragée. Elle ne peut se reposer În
nuit, et elle se lève le matin aussi fatiguée que
lorsqu'elle s'est couchée
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{tions qu'il a orientées vers cette
fant-Jésus. terre et la famille adoptive com-
Une religieuse, Soeur Jean-| munient à une même joie, l'église
Laurent (Albertine Blanchette), | paroissiale donna place à la com-
de Vawn, se donnait à Dieu pour | munauté des Soeurs de l'Enfant-
toujours; deux novices, Soeur | Jésus et à une nombreuse paren-
Marie-Léona (Doreen Bouhier), té.
de Meadow Lake, et Soeur Fran-| Nous ne pouvons que féliciter
cis-Joseph (Mary Psyderc), de | les Soeurs de l'Enfant-Jésus pour
Saskatoon, prononçaient leurs | le travail apostolique qu'elles ac-
premiers voeux; deux postulan-|complissent dans le nord de la
tes, Marie-Claire Lauzon et Cla-| Saskatchewan et en Colombie
ra Corbeil, de Jack Fish, pre-| Britannique. Elles donnent un
naient l'habit et échangeaient | enseignement solide et bien ca-
leurs noms pour deux de Soeur |thôlique, Les milieux protestants
Marie-André et de Soeur Clara|où s'exerce leur zèle ne javori-
de Jésus. |sent pas trop le recrutement
Le R. P. Ludovic Larose, O.M. | Leur apostolat, cependant, saura
I, curé, présidait la cérémonie. ! toujours attirer chez elles des â-
Le R. P. S.-M. Piché, OP.,, del mes généreuses.
Prince-Albert, qui venait de! -
prêcher la retraite annuelle aux
Soeurs, le R. P. Emile Tardif,
OM.I, de Meadow Lake, et le
R. P. Albert Blanchette, OM.
La mode est un tyran dont
rien ne nous délivre.
PAVILLON
Quartiers généraux alliés en R. P. G. Lévesque, O.P., je ne
Afrique-Nord, — Le gouverne- ficis à ’
| *# | ppel qu'au témoigriage
|ment militaire allié pour les ter-| d'un inbiciaite averti rs ar
|ritoires occupés a annoncé, mer- | connu,
|credi dernier que toutes les ban-| Quetrième paragraphe: Quant
|ques de Sicile ont rouvert leurs à 1 :
|portes, grâce à de la monnaie " PAtREAtoN 64 NE. Gagnon,
{militaire spéciale fournie par les
|autorités d'occupation, Chaque
déposant a le droit de retirer
\jusqu'à concurrence de 5,000
lires ou $50, mais il n'y a eu au-
cun mouvement massif sur les
| banques,
religieux, nous le lui concédons
volontiers en un certain sens.
Nous ne croyons pas que les chefs
CCF aient l'intention de déclen-
cher de persécutions religieuses.
{Nous maintenons cepéndant que
| leur doctrine repose sur une con-
s ception matérialiste de l'homme,
LES VICTIMES DE L'AUTO | même si les chefs ne s'en rendent
| TORONTO. — Au cours de! Pas compte,
{l'année 1942, on a calculé que! Quant à la suppression de la
|91 enfants ont été tués et 1957! Propriété privée, dont parle le
‘blessés dans les rues et sur les Cofrespondant dans ce que nous
|’outes ontariennes par l'automo-| Pouvons appeler son cinquième
l'hbile,
de Lebret, assistaient au choeur.
Ce dernier, frère de Soeur Jean-
Laurent, donna le sermon de cir-
constance en français et en an-|
£'ais. M. l'abbé Coursol, curé de!
Jack Fish, tint aussi à assister à
la vêture de deux de ses parois-
siennes. Les nombreuses voca-
mäison en font un grand bienfai-
teur de l'institut.
La KRévérende Mère Gabrielle,
provinciale, n'avait pas craint de
franchir les distances de Vancou-
ver à North Battleford pour être
NOUS DELIVRONS
Prescriptions remplies avec soin.
Vous trouvetez ici tout ce
s'achète dans une de à
BAMFORD *
En face du magasin Woolwortb |
TELEPHONE 2011
NAVIRES DE GUERRE BRITANNIQUES
Cette photo nous montre un destroyer de la classe “Hunt” britannique. Ces destroyers, légère- | sous l'exemplaire.
ment plus pesants que ceux de la classe “Tribal”, ont fait des prodiges dans la Méditerranée, et con-
tribuèrent beaucoup à conserver l'emprise de la Marine Royale dans cette région du monde,
| que la CCF n'a pas d'esprit anti-|
| paragraphe, nous lui donnons ce!
| Çais en vpn augmentation de,
| solde dans l'armée, simplification |
| de la procédure de naturalisation, |
| facilité d'accès aux fonctions pu-
bliques, etc, De plus, l'ouverture
des écoles coraniques va être fa. |
vorisée et l'enseignement islami-
que sera donné par des person-
nalités musulmanes de haute cul-
ture. Enfin, dans tous les domai-
| nes, des dispositions ont déjà été |
| prises ou vont être arrêtées par |
le Comité français pour resser-
rer encore les liens de coopéra-
tion et d'amitié entre musulmans
| et Français,
OEUFS, FARINE,
LAIT ET BEURRE
PRÉCIEUX
ÉPARGNÉS
AVEC A MAGIC
7 2
; LS C3 2 2 //
PRELATIONS" | (CL
| Septembre 1943 :
. Editoriaux — Nos collégiens à
| l'armée, Le premier communiste
|à Ottawa. Conscrits de 18 ans.
Articles — Minorité protestante
| du Québec: Rolland Boyle, Cen-
tralisation et unité nationale:
mile Bouvier. La vraie réforme
sociale: Bernard Hardy. Pologne
immortelle: André Krzesinski. /
Commentaires — La ‘Sentinel”
| et l'unité canadienne. Nos aumô-
| niers militaires, leur beau travail,
leurs besoins. Impérialisme et mi-
norités:
Chroniques—Le droit du .
vre: Frédéric de Bélinay.
tario contre le cancer: René Gi-
rard. Les communistes canadiens:
Watson Kirkconnell.
Horizon international — Rome;
Québec.
Livres récents—De la Primauté |
du Bien commun; le Principe +
l'Ordre nouveau. Jalons. Déses-
poir de Vieille Fille. Les Origines
de l'homme américain. Frédéric |
Chopin; Chopin ou le poëte.|
Notre-Dame des Neiges, Les!
Fiançailles d'Anne de Noué. La
| France vivra. Rééditions. Brochu-
lres et plaquettes.
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l'est, rue Rachel, Montréal,
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LA LIBERTE ET LE PATRIOTE
Des correspondants spéciaux de “La Liberté et le Patriote”
A Travers les Centres Français du Manitoba
Sainte-Anne-Ges- |
Chênes
Les 11 et 12 septembre, les ins-
titutrices laïques et religieuses
de Ste-Anne el des districts en-
vironnants eurent l'avantage de
suivre des cours d'enseignement
tiques donnés par M
l'abbé Blais. Elles vinrent nom-
breuses de South’ Junction, de
Vassar, de La Broquerie, de Thi-
stécn
baultville, de Lorette et de Ste-
Genevieve
Ces jours d'études furent, se-
le témoignage de toutes, une
source de lumière pour les orien-
ter dans tâche parfois difficile
d'élever !a e1se
jeur
La ligue du Sacré-Coeur
Le di 14 septembre, nous}
of l d'avoir parmi
Dehase, président
Ligues d Sacré-
mar
neur
P-0
P 1
| membres
Saint-Norbert
In Memoriam
Le vendredi 17 septembre mou-
rait à l'hôpital de St-Boniface
Mrre Antoine Renaud. C'est avec
regret que nous voyons ces fidè-
les pionnières disparaître de nos
rangs. Mme Renaud est demeu-
rée 49 ans à S{-Norbert. |
Ame de foi ardente, Mme Re-|
natüd était très compatissante |
pour les malades: aussi les an-
ciennes dames de ja paroisse
louent son zèle ardent et désin-
téressé, car elle prodiguait sur-
taut ses soins aux pauvres, heu-
reuse de se dépenser pour les
souffrants du Christ.
Depuis plusieurs années cette
chère dame dut garder la cham-
bre, ses pauvres membres per-
clus ne lui permettant plus mé-
me de se rendre à l'église, ce qui|
fut un sacrifice immense pour
5 cette grande chrétienne, Humble |
et résignée, toujours elle accepta
cette croix avec son calme habi-
tuel; elle puisa la force de souf-
frir les douleurs d'une longue
maladie dans la prière. Oui, qui
les nombreux “Ave”
que cette chère malade adressa au
ciel!
La défunte laisse dans le deuil:
son époux, M. Antoine Renaud;
Mme Eximere Boire qui demeure
[à Vancouver; Mme Charles Mé-
nard, de Saskatoon; Mme Albert
Caron, d'Ottawa: Mme Albert
Bonneteau, de La Salle; Mme
nada. Ce distingue
expliqua d'une ma-
ntéressante les meil-
ns à prendre pour ob-
vue nctive et floris- |
paroisse. Le R
était présent | comptera
nombre de mem- |
gue du Sacré-Coeur
avaient tenu à assister à cetre
importante assemblée
une
nte
ce
dans ine
CSSR
von
ire
si qu un
es de
qui
Exposition d'agriculture
Comme par le passé, les 10 et
11 septembre avait lieu l'expo-
sition de la Société d'agriculture
La Vérenurye qui a remporté un| Maurice Ferland, de St-Norbert;
trés beau quoique le | Henri, de Léoville, Sask.; Joseph,
nombre des concurrents ne tut|de St-Boniface; Olier, de Winni-
pas aussi nornbreux que par les|peg.
années passées, Parmi les heu-| À M. Renaud et
succes,
à sa famille
Collégial, mais cette fois-ci elle
est accompagnée de sa soeur al-
née, Thérèse.
Tous les parents et amis de ces
jeunes leur souhaitent succès.
Marchand
Le dimanche 26 septembre, il
y aura une séance comique qui
sera jouée par la troupe de St-
Labre, au profit du couvent de
St-Labre, Cette séance qui fut
jouée à St-Labre et à Woodridge
a été goûtée au plus haut point
Ne manquez pas d'y être présent,
le dimanche 26 septembre, à 8
h. 30.
Le mardi 14 septembre, M. Gé-
rard Chartier conduisait à l'autel
Mile Thérèse Dupont, fille de M.!
| Emile Dupont. La mariée, enfant
| de Marie, revêtue d'une robe de
satin blanc et d'un voile soutenu
par sa nièce, Annette Bruneau, à-
gée de 3 ans, de Melville, Sask., fit
son entrée dans l'église, précé-
| dée de la bannière de la Sainte
Vierge, accompagnée de douze
petites filles vêtues de blanc et
| voilées, portant chacune une ro-
se, tandis que deux autres filles
en robe rose tenaient chacune un
bouquet de roses qui fut déposé
aux pieds de la statue de la Sain-
te Vicrge.
Mile J. Lussier, présidente des
Enfants de Marie, conduisait la
Thibaultville
Amélioration au presbrtère
Après avoir creusé un puits à
droite du presbytère, on vient d'y
{installer un système d'eau cou-
|rante avec pompe automatique.
Cela fera sans nul doute un heu-
reux contraste avec le passé alors
qu'il fallait parfois se rendre
chez le troisième voisin pour se
procurer de l'eau potable.
Exposition
Le mercredi après-midi 15 sep-
tembre, il y eut, en face de notre
salle paroissiale, une exposition
des produits de notre club de jeu-
nes éleveurs. Notre dévoué agro-
|nome, M. J.-A. Lafrance, assisté | &rand nombre de pârents et d'amis |
représentant |
de M. Bill Jones,
des sociétés de Holsteins, présida
à l'exposition. M. Lafrance nota|dre Boily, d
avec satisfaction une améliora-| St-Boniface,
| Saint-Adolphe
Mile Hilda Trudeau, de St-
| Adolphe, a été l'heureuse gagnan-
te d'une bourse de $650. offerte
| par le Département d'Education
|et l'Université du Manitoba.
| Mlle Trudeau a fait ses études
[au couvent de St-Adolphe et est
| actuellement pensionnaire à l’Ins-
|titut Collégial St-Joseph. Elle a
choisi le cours des Arts de l'Uni-
versité du Manitoba. Nos félici-
| tations à notre jeune compatriote.
|: La Broquerie
Absence |
M. l'abbé E.-A. Chamberland
est parti le dimanche 12 pour sa
paroisse natale, où il est appelé
auprès de sa soeur mourante. M
E.-B. Rocan le remplace durant
son absence.
Fcoies
Toutes nos écoles sont ouver-
tes, mais l'assistance, en général),
n'est pas aussi bonne que les an-
nées précédentes. Les trois
écoles de campagne ont des insti-
itutrices nouvelles: Mme H.
Blanchet, de Ste-Anne enseigne
|à Lorette Ouest; Mile Desautels
| est à l'école Lorette Est, et Mme!
|P., Manaigre enseigne à l'école
St-Cuthbert. Au village nous!
| avons une classe spéciale pour les
enfants Japonais, huit ou neuf en
tout. Mille Guichon est chargée
| de cette rlasse. A Lorette Ouest,
|les deux vu trois Japonais de ce
| district suivent les classes avec
|
|
|
| les autres enfants.
Le un | LR]
lundi 13 septembre,
Quelques-uns de nos hommes,
se rendirent à La Broquerie pour | vieux et jeunes, travaillent main-
assister au service de M. Alexan-| tenant sur les trains voyageurs |
écédé à l'hôpital deldes Compagnies de chemin de
le vendredi 10 sep-|fer. C'est aihsi que MM. Ph.
tion notable dans les produits ex-|tembre, des suites d'un accident Vincent, Stanislas Lagacé, Olier
posés.
A l'intérieur de la salle,
produits de leur jardin. Car on
sait que les jardins produisent
bien à Thibaultville.
Tricot
De plus, les étolières de l’école
du village, grâce au dévouement
de nos bonnes religieuses, exhi-
bèrent des tricots, qu'elles ont ap-
pris à confectionner au cours de
l'année dernière, Malheureuse-
ment, beaucoup de tricots étant
| déjà usagés, ne parurent pas à
| l'exposition. Mais cela prouve
| que l’enseignement du tricot dans
nos écoles répond bien à un réel
|
PAGE CINQ
suels, CONSULTEZ LES
Optométristes et Opticiens
Ginhleman
Smith et Portage
M5 avenue du Portage
pes. Manitoba
LCL LE : 1
Nous parlons français
Les encycliques sociales
LE MAL
L
SOCIAL
JUGEMENT DE LEON XIII
(Suite)
|
“Mais, et ceci paraît plus grave! futures: il est d'ailleurs la maître
encore, le remède proposé est en! de ses actions: aussi, sous la di
opposition flagrante avec la jus-!rection de la loi éternelle et sous
tice, car la propriété privée et! le gouvernement universel de la
personnelle est pour l'homme de, Providence divine, est-il en quel-
droit naturel, (qui dit droit na-|que sorte à lui-même et sa loi et
turel, dit le plus fort de tous les|sa providence, (Couron!
ement
| survenu la veille au garage de la! Trudeau, Michel Arpin, Clovis
nos !
jeunes jardiniers exhibérent les! Où il était employé. Le défunt | Richard,
| mariée qui était suivie du garçon | besoin. C'est pourquoi nous espé-
d'honneur, M. Robert Chartier, rons que tout comme la pes
soldat, arrivé ia veille de Van-| populaire, le concours de tricbt
couver, et de la fille d'honneur, | s'étendra à l'avenir à toutes les |
reux gagnants il faut nommer
Mile Jeanne Perrin qui remporta
14 prix sur 15 articles, Nos féli-|
citations aux organisateurs et à|
ites les personnes intéressées. |
. |
|
"
Mme Emile De Coninck remer-
cie bien sincèrement tous les pa-
rents et amis qui ont organisé une
si belle soirée à l'occasion du dé-
part de sa fille Cécile, Elle désire |
également remercier ceux qui lui
ont donné un si joli souvenir.
En visite
Mme Olivier Tétreault a reçu
la visite de sa mère, Mme Arthur
Lautin, de sa soeur, Bernadette, |
et de sa fille, Jeanne, à l'occasion |
de son anniversaire de naissance. |
L£ LU L2 '
Etaient en visite chez Mme Jo-|
seph Girard! M. et Mme Aimé|
FVerrier, Mme Louis Girard, MM. |
[Roméo et Alphonse Girard, de}
iSt-Boniface.
, .
Etaient de passage chez Mme
A. Galipeau, le dimanche 5 sep-
tembre: M. et Mme Ernest Rou-
geau, de Seven Sisters; Mlle Cé-
cile de Montigny, de St-Boniface, |
son fils, Orel, qui est retourné |
rejoindre son régiment à Portage
égrouvée, nous réitérons l'expres-
sion de nos plus sincères sympa-
thies. UNE AMIE.
Nous sommes à réparer notre
église car bientôt nous aurons
l'honneur d'avoir la visite de Son
Excellence Mgr Cabana, qui
viendra pour la première com-
|munion de plusieurs enfants de
notre mission.
I1 est triste de constater que la
plupart des garçons de cette pa-
roisse qui se sont enrôlés dans
l'aviation sont morts au combat.
En effet, nous venons de recevoir
la nouvelle que M. Gérald Trem-
blay, l'un de nos catholiques, est
décédé lui aussi,
Nos plus sincères condoléances
à la famille si cruellement éprou-,
| vée.
M. Aimé Tessier, qui s'est en-
rôlé dans l'aviation, est venu pas-
ser une couple de jours chez ses
parents. Il est maintenant de re-
tour à Paulson, Man,
LZ L L1 |
Mlle Lucille Tessier,
garde-!
la Prairie, malade étudiante à hôpital de
la Miséricorde, est retournée a-|
Mlle Olive Tétreault enseigne | près avoir passé trois semaines
à Adalwill, Mlle Gisèle Ruel, à | de vacances dans sa famille.
Ste-Geneviève, Mlle Angèle Tou- | Er og
gas, à St-Laurent |
2 L2 LL
La petite Estelle de la même!
famille est de retour à l'Institut
Le jeune Philippe Tétreault est | —
parti pour le Juniorat et Ray-
mond Desautels pour le Coliège
de St-Boniface.
Li
M. Wilfrid Perreault, de l'ar-
mée canadienne, est venu passer
quelque temps chez ses parents,| QUESTIONS ET REPONSES
(M. et Mme Boniface Perreault.
Naissances |
Marie-lrène, enfant de M. et|
Mme Delphis Tremblay, née le
128 août, Parrain et marraine, M. |
let Mme Arthur Marion, oncle et|
itante de l'enfant.
| Guy-Joseph-Marcel, né le 4
lseptembre, enfant de M. et Mme
Grades IV et V
No 492. Est-ce erreur ou oubli?
Si ce numéro esf pour les
deux grades, il devrait pa-
raître dans les deux colon-
nes.
Réponse: Le no 492 est au
programme pour les grades
institutrice.
a bénédiction nuptiale leur fut
donnée par M, le curé J. Ber-
trand, qui chanta la messe. Le
chant fut bien exécuté sous l’ha-
bile direction de la Rév. Soeur
Jean de La Lande. Mile Jeanne
Fouillard touchait l'orgue, Après
la messe, la mariée alla déposer
Mile Alice Dupont,
Li
15
sa couronne aux pieds de la sta-|
tue de la Sainte Vierge, alors que
le choeur de chant et les petites
| filles chantaient “Prends ma cou-
ronne, je te la donne.”
Le déjeuner fut servi chez
Mme Emile Chartier qui fut ai-
| dée en l'occurrence par Mme G.
Bruneau, soeur de la mariée, et
par Mme Albert Roy, soeur du
marié.
Les époux partirent en voyage
de noces à Winnipeg, peu après
le déjeuner.
Mme Gérard Chartier reçut un
grand nombre de cadeaux à un
“shower” organisé par Mme J.
Dupont et Mlle J. Lussier.
Nos félicitations et nos voeux
de bonheur et de longue vie à
l'heureux couple!
Naissances
A M. et Mme Albert Roy, le 15|
septembre, un fils, né à l'hôpital
de Birtle.
A M. et Mme Arthur Fenez, de
Ste-Agathe, leur premier-né, aus-
si à l'hôpital de Birtle. Mme Fe-
nez est la fille de M. et Mme Ro-
sario Huberdeau, de St-Lazare.
À propos du programme
de catéchisme
Lequel des deux faut-il
suivre?
Réponse: Pages 278 à 281, toutes
les questions,
2. Pages 313 à 316. Le manuel
ne contient que 12 sujets de
discussion; le programme
demande, de plus, les nos 14
et 17.,.. Où les prendre?
Réponse: Page 313: nos 3 et 6.
Pages 314 et 315: nos 2-6-
7-11-14-17.
Mème remarque pour les
pages 117-118 où le program-
me mentionne les nos 14-16-
3.
écoles de la pæroisse, Et naturel-
| lement, pour que ce concours de
1944 soit un succès, nous comp-
tons que toutes les institutrices, |
tout comme nos religieuses l'an
dernier, feront leur possible pour
enseigner l'art du tricot aux éco-
| lières.
| Succès remportés
Les 10 et 11 septembre, il y eut
lune exposition à Ste-Anne. Mlle
| Marie Duhamel, ménagère au
| presbytère, a remporté 14 prix|
{sur 15 produits exhibés. Et sur |
| ces 14 prix, Mile Duhamel a ga-
| gné 6 premiers prix, dont 2 pour
| le tissage, 1 sur la fabrication du
savon à la maison, et 3 pour les
produits mis en conserve.
Laurier
Le ‘dimanche-12 septembre, M.
Godias Brunet, de St-Boniface,
délégué de l'Association d'Edu-
cation, était parmi nous et après
la messe, il distribua prix et di-
plômes aux élèves des écoles de
la paroisse: Pendant quelques ins-
tants, il entretint l'auditoire sur
le travail de l'Association et sur
nir cette oeuvre.si belle et si né-
cessaire,
Le R. P., D. Jubinville, OM,
et M. J.-A. Marion, délégués pour
les paroisses environnantes, ac-
compagnaient M. Brunet, ainsi
que M. G;: Taburet, qui conduisait
l'auto. Ils vinrent saluer M. le
curé en passant.
|
Exposition de légumes
Le vendredi 17 septembre, le
Club des jardins de l'éccle de
Laurier a exposé ses légumes et
conserves à la salle paroissiale.
Celle-ci était bien décorée pour
ce que l’on doit faire pour soute- |
Modern Dairies, à St-Boniface,
| était âgé de 39 ans et 6 mois.
| M. Boïly était le fils de feu M.|
| Ernest Boily et de Mathilde Ga-
| gnon, de La Broquerie. Né dans
| cette paroisse, il y fit ses études |
[et y demeura presque toute sa!
| vire,
| M. l'abbé Léon Roy, euré de la
paroisse, chanta le service, et M.|
| Roger Boily, maire de La Bro-|
querie, conduisait le deuil et por-
tait la croix. La quête fut faite
par MM. Edouard et Napoléon
| Boily et MM. Léo Vielfaure et
| Norman Boily portaient les fleurs.
| Les porteurs furent: MM. Napo-
léon, Xavier, Edouard et Henri
Boily, Edmond Vielfaure et Da-|
vid Gagnon.
Le défunt laisse dans le deuil,
outre son épouse, Mme Eva Boi-
ly, deux fillettes: Léa et Floren-
ce; sa mère, Mme Ernest Boily;
rie; Pierre, de
Edouard, de Richer, et Henri.
La maison P. Coutu était en
charge des funérailles.
Remerciements
| La famille Boily désire remer-
cier bien sincèrement tous les
parents et amis qui lui ont témoi-
gné de la sympathie à l’occasion
de la mort de M. À. Boily.
| St-Pierre-Jolys
M. le docteur Jules-Marie Du-
| gas assiste actuellement au Con-
| grès de l'Association médicale du
| Manitoba. Il sera de retour à son
buréau à St-Pierre le jeudi 22
| septembre.
_N.-D. de Lourdes
Mariage
Le 14 septembre, Pierre Dela-
| quis avec Thérèse Lesage,
Naissances
|lège des Clercs de St-Viateur, à!
4 frères: Xavier, de La Broque-|
St-Boniface; |
Jeanson, (Geo. Marcoux, Elie
etc, sont devenus
grands voyageurs. Dieu les pré-
serve de tout accident.
Sainte-Claire
M. le curé s’est rendu à Roblin
pour quelques jours, afin d'y fai-
re la visite de paroisse à ses pa-|
roissiens de l'endroit, I1 leur a!
dit la messe, et s'est retiré au!
Monastère des Pères Rédempto-
ristes.
Jean Himbeault est allé au Col-
Otterburne.
En visite au presbytère
Mme Ephrem Bouchard, de |
MeCreary, avec sa fille, Agnès,
Let son fils, Eugène, Ce dernier
avait éfé autrefois le servant de
| messe de M. le curé. Ils ne s'é-
taient pas revus depuis 8 ans.
. * .
M. François Lizotte, de Cali-
fornie, est en visite chez sa mè-
re, Mme Ismaël Lachance. 1I1 y
première fois qu'il revient voir
ses parents et ses amis. Il est ac-
compagné de sa tante, Mme Louis |
| Lizotte, de Belcourt, Dakota |
| Nord, qui est âgée de 75 ans.
| Transaction au village
| Mme Elphège Mailhot vient de|
vendre une de ses maisons à M.!
| Ernest Thorne. Elle a aussi vendu |
un terrain à M. Ferguson. |
. L L2
M. Albert Carrière est en con-
gé ici pour quelques semaines.
. L2 L2
M. Doria Ruel est également en
visite.
' M. et Mme Pierre Bouvier ac- |
compagnés de leur fille, Mme Ai-
mé Bouchard (Germaine) sont
revenus enchantés d'un voyage
{sens perçoivent.
(la nature humaine,
|me, d'abord, réside dans la per-
1 | fection toute la vertu de la na-
a 24 ans qu'il est parti, C’est la |
| faculté générale d'user des choses
droits, celui qui précède tous les!
autres).
rapport une très grande diffé-
rence entre l'homme et les ani-
|maux dénués de raison.
Ceux-
ci ne se gouvernent pas eux-
mêmes: ils sont dirigés et gou-
vernés par la nature, moyennant |
un double instinct, qui, d'une
part, tient leur activité constam-
ment en éveil et en développe les
forces: de l'autre, provoque tout
à la fois et circonscrit chacun de
leurs mouvements. Un premier
instinct les porte à la conserva-
{tion et à la défense de leur vie
propre, un second à la propaga-
Ition de l'espèce; et ce double
résultat, ils l'obtiennent aisément
par l'usage des choses présentes |
Ils se-|
et mises à leur portée.
raient d'ailleurs incapables de
tendre au delà puisqu'ils ne sont
mus que par les sens et par
chaque objet particulier que les
Bien autre est
En l'hom-
ture sensitive, et dès lors il lui
|revient, non moins qu'à celle-ci, |
| de jouir des objets physiques et
Mais la vie sensitive, |
corporels.
même possédée dans toute sa plé-
nitude, non seulement n'embi as-
{se pas toute la nature humaine, |
mais lui est bien inférieure et
faite pour lui obéir et iui être
assujettie. Ce qui excelle en nous
qui
distingue essentiellement de la
bête, c'est la raison ou l'intel-
ligence, et en vertu de cette pré-
rogative il faut reconnaitre à
l'homme non seulement la
extérieures, mais en plus le droit
stable et perpétuel de les possé-
der, tant celles qui se consument
par l'usage que celles qui de-
meurent après nous avoir servi."
Il convient ici de noter la force
nous fait hommes et nous!
5 août-Céline-Yvonne-Marie- |
de
| de la personne humaine: liberté),
11 y a, en eftet, sous ce} C'est pourquoi il'a le droit de
choisir les choses qu'il estime les
plus aptes non seulement à pour-
voir au présent, mais encore au
futur, D'où il suit qu'il doit avoir
sous sa domination non seule-
ment les produits de la terre,
mais encore la terre elle-même
qu'il voit appelée à être par sa
fécondité sa pourvoyeuse de
|l'avenir, Les nécessités de
{l'homme ont de perpétuels re-
| tours: satisfaites aujourd'hui,
elles renaissent demain avec de
|nouvelles exigences Il a donc
fallu, pour qu'il put y faire droit
en tout temps, que la nature mit
à sa disposition*un élément sta-
ble et permanent, capeble de lui
fournir perpétuellement
moyens. Or, cet élément re pou-
vait être que la terre avec ses
ressources toujours fécondes.""
La propriété privée se fonde
donc encore sur la liberté hu-
maine elle-même. C'est done
tout ce qu'il y a de meilleur et
de plus durable dans la nature
| humaine qui consacre le droit de
propriété prive et personnelle,
Pour l’abolir avec un semblant
de raison, Marx avait besoin de
| supprimer le meilleur de l'hom-
me: le spirituel; c'est ce qu'il fit
comme nous l'avons amplement
vu,
en les
Paul PRINCE,
ppe à Kiska
| Jeanne, fille de Maurice Fouasse
et de Jeanne Pantel.
12 août
Raymond, fils de Michel Tarko
et de Cécile Fouasse,
7 août—Raymond-Armand, fils
| de Napoléon Faucher et de Ma-|
| thilda Boulet,
27 août — Lucille-Marie-Rose,
| fille de Joseph Chanel et de Ma-
rie-Louise Laporte.
31 août Marcei-Raymond-
Maurice, fils de Pierre Wanlin et
| d'Albertine Piiloud.
Maurice-François- :
dans l'Est où ils ont rendu visite |
à leur fille et soeur, Rita, à Otta-
wa. De là, ils se sont rendus à!
Montréal où ils ont assisté aux
noces d'or de leur frère et belle-
soeur, M. et Mme Louis Bouvier. |
Ils ont également visité! des pa-
rents et amis aux alentours de
Montréal, et se sont rendus dans!
les montagnes du Nord jusqu’au
Mont Laurier,
A Ottawa, M. et Mme Bouvier
ont eu le plaisir de rencontrer
M. Philippe Gagnon, autrefois de
! St‘Boniface.
|
la circonstance selon le goût du
jour, “La Parade ces légumes
pour la Victoire”. Mille Edna Mc-
Connell, représentant le gouver-
nement de la province, a su ap-
précier le travail des membres,
la qualité des légumes et elle a
encouragé les membres à conti-
nuer leur travaux pour l'an pro-|
chain. Elle donna aussi un prix 4 : :
à la fille et au garçon les plus! Veaux directeurs pour l'année fina
méritants: Mlle Annie Ducharme | à cette réunion générale.
et M. Raphaël Hamel. Un joli! L'année financière est prati-
petit programme sous la direc-|quement terminée et la popula-
tion de nos religieuses procura|tion sera heureuse de savoir que
Le Comité de
(Combattante
battante a décidé de convoquer
Joachim Paillé. Parrain, M. A IV et V.
Paillé, grandpère de l'enfant; |
LE Mile Mathilde Paillé, La Foi catholique: |
sa tante, | 1. Page 278 à 281, il y a répé-|
| tition.. La première 1
= Te M EN MT Lis ‘Toutes les questions” . ,,
La deuxième fois: Nos 9-10-
11-13-14.
DR. JACOB
et ses Associés
Dentistes
pat ox || SIROP DE DENTITION POUR
INN | RAN BEBE QUI PERCE SES
"perse sa #20, avense DENTS
né reves Frottez légèrement sur genci-
entr ves. Il cesse de pleurer ins.,
Heures: © h. am. à 6 h. pm. one r-ÿ
AVIS AUX FERMIERS |
Faites-nous parvenir vos échantillons d'orge,
et s'ils sont propres à l'exportation et au mal-
tage, nous pourrons vous obtenir un permis
spécial qui vous autorisera à en expédier un
wagon complet.
{| français.
4 gramme, les mêmes n
17 , . . et le manuel n'en
contient que 11.
Réponse: Pages 115 et 116, nos
3-5-7-9-11-14-16-17.
| Pages 117 et 118, nos 1-5-11.
4, Programme anglais: Chapi-
tre 7, assez difficile à com-
prendre: All, except, “The
help God gives Me to love
äând serve Him”. (The Our
Father and the Hail Mary).
Mais ‘The help ..,etc”,.,.
c'est tout juste le titre du
chapitre. Qu'a-t-on voulu
excepter exactement?
Réponse: Chapitre 7, All, ex-
cept: “The Our Father and
the Hail Mary.”
5. A propos de ce même pro-
|
|
|
|
|
gramme anglais, tous les
probièmes et sujets de dis-
cussion sont-ils au pro-
gramme, ou seulement un
choix comme en français?
Réponse: Un choix, comme en
Sont au pro-
umé-
ros qu'en français.
6. On indique le chapitre 11 . ;.
quoiqu'il n'y en ait que 10.
Réponse: Lisez plutôt: “Chap-
ter 10” ,,. “The books of
the Bible” (only)
1. Au sujet des pardles d'Ecri-
ture Sainte (Dans “La foi
Catholique”) faut-il les faire
apprendre par coeur?
Réponse: Non; il suffit que le
sens en soit compris.
de la gaieté:
O Canada (français).
Welcome Song-—Grades 7, 8, 9.
Discours par M. le curé Pier-
quin.
Récitation — Victory Garden,
par Albert Miron.
Play—3V-Club.
Récitation—Vegetable Garden,
par Th. Jeannotte.
| Miss McConnell — Resuït of
| notes.
| God Save the King.
Les recettes de l'entrée étaient
destinées à la “Junior Red Cross”,
| Baptêmes |
| Ont été baptisés le 5 septem-
bre:
| Edouard-Yvon, fils
| Smith et de Cécile Boisvert. Par-
| rain et marraine, M. et Mme
| Henri Boisvert, oncle et tante de
| l'enfant.
Irène-Yvonne,
| Bourdin et d'Eva Lahaie. Par-
rain, Antoine Bourdin; marraine, |
| Yvonne Lahaie, oncle et tante de
| l'enfant.
A l'hôpital de Ste-Rose du Lac: |
Roy Alexander, fils d'Aurèle Bi-
|lodeau et de
| Parrain et marraine, M. et Mme
| Joseph Bilodeau, grands-parents
| de l'enfant.
1
I1 reste à l'honnête homme,
| dans toutes les circonstances, le
| droit imprescriptible
franchement ses erreurs.
Henri HEINE
| Ce chiffre comprend le chèque|
d'Yvon |
file de Jean!
le comité local de France Cgm-
| battante a pu transmettre au co-|
| mité provincial une somme de|
$1,125.00 pour l'année courante.|
de $600.00 donné au commandant |
| Bonneau, le 5 septembre.
LL LA L 2
C'est devant une salle comble
que le représentant à Ottawa du
|comité de Libération Française,
| M. le commandant G, Bonneau,
adressa la parole à ses compatrio-
tes de Notre-Dame de Lourdes et
de St-Claude, le 5 septembre au
soir. Au delà de 100 personnes,
incapables de trouver place dans
la salle, se pressaient près des
issues et autour des fenêtres.
| Présenté brièvement par M. J.-0.|
Callède, président de l'Associa- |
| tion provinciale, le jeune com-
mandant, revêtu de son costume
d'officier de l’armée de libération
française, paraissait fort ému
quand il expliqua son-retard et
l'absence de Mme Bonneau. Mais
na un rapide aperçu de la défaite |
de 1939 pour ensuiie en analyser
et morales. Il parla ensuite avec
chaleur du patriotisme du .géné-
| ral de Gaulle qui n'acceptait pas
| l'amnistfe, mais qui, ayant foi
| dans nos alliés, dans les ressour-
| ces de notre empire et dans le re-
|lèvement de la France, voulut
viction à tous les Français. Tra-|
|sant l'histoire du mouvement te,
France |
| maux inférieurs selon le concept
| chrétien, d'une part, et le concept
à St-Claude
| À sa réunion du 12 septembre, le comité local de France Com- |
la réunion générale des membres
| pour le 10 octobre. Toutes les personnes intéressées à avoir de nou-
ncière 1943-44 sont priées d'assister
|créé par le général de Gaulle
| dans les organisations secrètes en
France et dans l'organisation
d'armées françaises nouvelles
dans les colônies, il arriva à la
période si peu comprise à l'étran-
ger, de l'organisation du comité
d'Alger. Il parla de Darlan, du
général Giraud, des collabora-
teurs de Vichy. Pour finir, il dit
|son espoir en la prompte déli-
vrance du territoire. métropoli-
tain, et félicita les Français de
St-Claude de l'effort considéra-
ble qu'ils avaient fourni. £
M. Louis Lacroix lui lut une|
adresse au nom des Français de
St-Claude, et M. Jean-Marie Ba-
zin au nom de ceux de N.-D. de
Lourdes. Mile Lucille Arbez et
Mlle Legourierec remirent au
commandant Bonneai les gerbes
de fleurs qu'elles réservaient en
hommage à Mme Bonneau. Déli-
catement, il les pria de réciter
| privée dans la nature même de| ;
| l'homme, et découiant de ce qu'il
l'argument de Léon XIII
plaçant le droit de propriété
y a de meilleur en cette nature:
la raison et l'intelligence, facul-
tés spirituelles. C'est ici aussi
que se trouve la source de cette
|autre faculté qui fait de tout
|homme un souverain: la liberté,
| comme nous le verrons plus loin.
| Nous ne pouvons pas continuer
{notre citation du texte de ce
|magistral exposé de la doctrine
| chrétienne, sans faire ressortir le
l
|
les compliments qu'elles avaient |
préparés tout comme si Mme,
Bonneau s'était trouvée là, Puis
il descendit de l'estrade et se fit
présenter la population des deux
| bientôt, pris par son sujet, il don- | paroisses.
Îles causes militaires, politiques | CINQ ENFANTS NES
Margaret Frew.|
D'UNE JAPONAISE
LONDRES — Une dépêche
transmise à Tokyo par radio de
Berlin dit qu'une Japonaise à
donné naissance à cing enfants,
dans un village de Corée et que
d’avouer | transmettre cette foi et cette con-|la mère et les enfants se Eürtent
bien, sous les soins d'un spécialis-
/
contraste entre les valeurs qui
distinguent l'homme des ani-
socialiste d'autre part. Il faut
s'en souvenir, selon les socialis-
tes, l'homme commence à se dis-
tinguer des animaux quand il
commence à produire les moyens
de sa propre subsistance!
Nous l'avons déjà souligné, il
n'y a que deux concepts, il n'y a
en réalité que deux enseigne-
ments: le concept et l'enseigne-
ment chrétiens en face de tous les
autres. Comment les distinguer
en pratique? C'est beaucoup plus
facile qu'il n'apparait de prime
abord, Le concept et l’enseigne-
ment chrétiens GRANDISSENT
L'HOMME tandis que les autres
le dégradent et l'avilissent.
Mäis continuons de ‘iter
texte:
le
| , ‘“Une considération plus pro-
fonde de la nature humaine va
faire ressortir mieux encore cette
vérité. L'homme embrasse par
son intelligence une infinité
d'objets, et aux choses présentes
il ajoute et rattache les choses
PILULES
Déjà décoré pour sa bravoure
à Dieppe, le lieutenant-colonel
Dollard Ménard, qui servit sur
plusieurs fronts, commandait le
régiment de Hull lors de l'expé-
dition de Kiska, 11 est ici photo-
graphié sur une barge d'invasion,
La cause des
Torontois remise
au 27 septembre
TORONTO. — Cinq hommes
qui ont été arrêtés en juillet
dernier sous l'accusation d'avoir
conspiré en relation avec les ap-
pels militaires, ont été renvoyés
sous cautionnement au 27 sep-
tenbre, à leur comparution en
cour la semaine dernière,
Ce sont: R. A. Irwin, ancien
registraire de division à la sec-
tion de la mobilisation du service
selectif national: Robert A. Al-
len, ancien député libéral pro-
vincial de Toronto-Riverdale;
Naïffe et Normand Stephen,
deux frères; et Robert Douglas.
(EG {
ROUGES
PAGE QUATRE
À l'Archevèché
Noces d'or sacertatales de
S. Exe. Mgr A. Béliveau
S. Exe. Mgr A. Béliveau célé
brers ses noces d'or saxtréotales
le 23 septembre. À cette occasion,
y aura messe à 9 heures, et di-
ner à l'archevèché
Les fidèles voudron: se souve
nir de ce qu'écrivait Mgr l'Arche-
véque-Cosdjuteur dans le numé-
ro des “Cloches” de juillet: “Vous
donnerez un témoignage de
+ pour son travail au
41
votre estim
milieu de vous et G'amour pour
sa personne, en ÆAsSisiant mom-
breux à la messe d'action de grâ
+ qu'il célébrera à 9 heures
dans le cat} 23 srptem-
Son
voeux après le di-
bre prochair Excellence ré-
anni nas
pondra à :
ner sert à l'archevéché à tous
lee membres du clergé
LI LI LI
Par décision de S Exec Mgr
l'archevéque-coadjuteur, M. l'ab-
bé Louis Lahaie devient vicaire
à St-Jea: Man. Depuis
son ordination en 1941, M. l'abbé
Lahaie a été vicaire à la cathé
Baptiste
draie de St-Boniface où il s'est
lévoué avec beau“oup de géné
rosité pour la population de la
ville-cathédrale
M. l'abbé Lucien Turcot, or
donné prêtre au cours de l'an
née, remplacera M. l'abbé Lahaie
à la cathédrale M. l'abbé Jo
seph Robert sera chargé spéciale
ment de la desserte de la chapelle
Ste-Marie
Retraite des enfants
La retraite des étudiante se
tiendra les ler, 2 eï 3 octobre:
vendredi soir, samedi et di-
manche. Le dimanche 3 octobre
aura lieu la fête de la doctrine
chrétienne. La prédication sera
faite par des religieux d2 la viiie
et M. l'abbé S. Gauvin, de
l'Archevéché
Souscription pour l'école
Ste-Mari:
Le dimanche 19 septembre, se
tenait à la salle du Cercle
Ouvrier une réunio: à laquelle
plusieurs centaines de personnes
assistaient, On y donna le ré-
sultat de la souscription faite de
porte en porte durant l'après-
midi |
Les personnes présentes fu-
. rent invitées à deviner la somme
exacte souscrite au cours de
l'après-midi La major Lavoie
remporta le prix; il donna com-
me résultat de la collecte le chif-
fre de 8718.00, alors que le mon-
tant perçu était de $714,70. La!
souscription a actuellement at- |
teint la somme de 51,606.45 Il}
Y à encore bon nombre de con-
tributions à venir, On. peut dé-
jà se féliciter des résultats at
teints
Société d'Enseignement
Postscolaire
Le Cercle reprendra ses répé-
titions dans le soubassement de!
la sacristie ce soir. La répéti- |
tion pour les jeunes membres se!
fera à 7h. 30 et pou: les autres
à 8 h. 30
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À l'Hôtel de Ville
Le bureau du trésorier est à
préparer la liste de vente des
propriétés dont les taxes sont ar-|
riérées. Toute propriété dont les!
taxes de 1941 n'ont pas été com-
plètement payées seront mises |
sur la liste de vente qui aura:
leu au mois d'octobre
Appel du maire
acLean le
Community Chest |
|
Son Honneur le maire Mac-
Lean fait appel à tous les citoy-|
ens de St-Boniface en faveur du!
Community Chest. |
Il leur demande de se montrer
£énéreux envers la Caisse de!
Bienfaisance dont la 22e campa- |
gne annuelle s'est ouverte le lun-
di 13 septembre
Comme tous savent, les fonds
recueillis par le Community
Chest sont distribués aux insti-
tutions de charité catholiques et
protestantes qui s'occupent des
vieillards, des infirmes et des or-
phelins
“Il est de notre devoir d'aider
ceux qui sont incapables de s'ai-
der eux-mêmes”, disait Son Hon-
neur le maire MacLean, la se-
maine dernière, à l'occasion de
l'ouverture de la
Chest
1v campagne du
Community |
Le Cercle Musical |
Lavallée
Le premier anniversaire du
Cercle Musical Calixa Lavallée |
vient de clore une année féconde |
et intéressante, Le compte rendu |
des activités du Cercle—trois |
concerts dès la première année |
témoigne assez de l'entrain et de
l'enthousiasme de cette première
année,
Une saison nouvelle va repron- |
| Mile Schimnowski
|manitobaine à remporter un des
Mlle Thérèse Schimnowski, fil-
le de M. et Mfne John A. Schim-
nowski, 187, rue’ Masson, a rem-
porté le premier prix dans un
concours organisé pour tous les
étudiants des classes supérieures
du Dominion. Elève du 12e grade
à l'Institut Collégial St-Joseph,
fut la seule!
8 prix offerts aux lauréats de ce
concours littéraire organisé par|
|le magazine “Canadians All”, Les
candidats devaient démontrer ce
que voulait dire le mot “Cana-
dien” pour eux. La série complè-
te de l'“Encyclopedia Britannica”
sera donnée à l'heureuse gagnan-
| te
| MORT SUR LE CHAMP DAC
DE BATAILLE |
On apprend que le soldat René |
Vermette, fils de Mme Marie!
Vermette, de St-Vital, est mort |
au cours d'un raid en Sicile. |
L'infirmière Clara Mable Bra- |
zier, fille de M. Walter Brazier, |
RR. no 3, Dauphin, a été bies- |
sée lors du même bombardement. |
Petites Notes
Le sergent sans-fiiiste mitrail-
! St-Pierre,
| medi
Il y aura rareté
M. Edouard Turenne, natif de
St-Norbert, Man, est décédé à
âge de 63 ans, le mercredi 15,
à l'hôpital de Deer L'dge
Le défunt avait fair du service
outre-mer pendant la guerre de
1916 à 1919
Lui survivent, 5 frères: Jules
et Arthur, de St-Boniface: Paul,
de Winnipeg: Philippe, en Co-
lombie Britannique: Eugène, de
Man, et
A. Chabot, de Montréal.
Le service” a été chanté à la
cathédrale de St-Boniface, le sa-
18, à 9 heures, avec inhu-
mation dans le cimetière de a
cathédrale.
de vivres après
la guerre
OTTAWA.—William Mabane,
secrétaire parlementaire du mi-
nistère britannique des Vivres, a
déclaré au Canadian Club récem-
ment qu'il prévoyait une rareté
des vivres après la guerre, et il
a ajouté que les producteurs
n'avaient pas à redouter une
diminution de la demande à la
fin des hostilités,
11 a transmis les remerciements
de lord Woolton, ministre des Vi-
| vres, et de tout le peuple anglais
au Canada pour ce qu'il accom-
plit en approvisionnant le
Royaume-Uni de denrées ali-
mentaires. Il a dit que non
culement le Canada aide à pro-
curer en quantité suffisante les
produits nécessaires à l’alimenta-
tion, mais aussi à varier le menu,
s
élément essentiei chez un peuple
en guerre.
Laigret devient
dre qui promet davantage encore. | leur Claude Legros, fils de M. administrateur
Les répétitions commenceront le!
mercredi 22, à 7 h, 39, dans le|
soubassement de la cathédrale. |
On demande aux membres de
bien vouloir rapporter toutes les |
partitions et autre musique qu'ils
auraient pu conserver de la pré-
cédente saison.
LA SECRETAIRE.
Dates des prochaines
retraites |
24-27 sept—Elèves de l'Insti-
tut. Prédicateur: L. Blais, prêtre.
27 sept.-ler oct. — Demoiselles.
Prédicateur: L. Blais, prêtre.
ler au 4 octobre—Jeunes filles
qui travaillent en ville. (Par la
JOCF)
4 au 8 octobre—Femmes ma-
riées. Prédicateur: L. Blais.
Mon Guide au Cinéma
“11 est absolument nécessaire que |
le peuple sache clairement quels
sont les A permis pour tous:
quels sont ceux qu'il n'est pas
permis de voir qu'à certaines con- |
ditions: quels sont cenx. enfin, qui
sont pernicieux ou franchement |
mauvais." —PIE XI. |
Quelques filins à l'affiche
cette semaine
Hit the Ice
Watch on the Rhine PA
Stage Door Canteen
L—N'oftre aucun danger pour
ublic en général
IL—Ne convient qu'aux aduites.
[M1—A rejeter parce que condamnabie
en partie
IV.—Condamné
1!
LL
L'adiniration satisfait l'amour-
propre, et tous les hommes en
ont.
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G. Leblanc, représentant
loù il suivra un deuxième
et Mme T.-N. Legros, 406, avenue
Taché, s'est classé premier de
son groupe au camp de McDon-|
ald, Man. |
L'aviateur Legros à remporté
des notes qui n’ont jamais encore
été obtenues dans le Canada par)
un membre de cette section de|
l'aviation, |
Nos félicitations.
LL
fille |
Mme Lucien Tétreault,
de Mme H. Belisle, de notre
ville, est partie le mercredi 15
pour St-Jean, N.B., où elle re-
joindra son mari qui fait partie
de l'armée canadienne.
L LA LI
M. Michel De Cruyenaere est
parti récemment pour Brandon,
où il fera partie de l'aviation.
LZ D LL
L'officier d'aviation Jehan
Poulain est retourné à Vancou-
ver ces jours derniers, après
avoir passé dix jours de congé
chez ses parents, M. et Mme
Edmond-A. Poulain, 441, rue
St-Jean-Baptiste |
L£
Le sergent de section Roland
Turenne passe un congé d'un
mois chez ses parents, M. et
Mme Jules-C, Turenne, 265, rue!
Notre-Dame,
L'aviateur Turenne, qui est'un
porté disparu à la fin de mars, à |
la suite d'envolées au-dessus des
!
territoires ennemis.
se
Le sous-lieutenant François!
A. Muller était en visite pour 5
jours chez son épouse, Mme F.-
A. Muller, 506, rue St-Jean-
| Baptiste, la semaine dernière. 11
est retourné à Brockville, Ont.
cours
qui durera environ 8 semaines.
2:02 s
L'officier d'aviation Paul
Daoust, stationné à Saskatoon,
Sask., était en visite chez sa!
:mère, Mme E. Daoust, 50€, rue
| St-Jean-Baptiste. |
LL L£ L£
M. R. J. Evans, du “Canadian |
National Institute for the Blir, 2"!
a été l’orateur invité à la réunion!
régulière du club Kiwanis, ent |
s'est tenue le mardi 14 sigtire. |
|bre, à l'hôtel Nicolet, ;
! . |
co 1
Le lieutenant Gabriel Neyron
et Mme Neyron étaient de pas-\|
sage à St-Boniface à la fin de
| la semaine dernière, de retour de”
| leur voyage à Victoria, CB. Ils
se rendront à Montréal, puis à
Pemhroke, Ont., où le lieutenant
Neyron est stationné.
M, Neyron est le fils de Mme:
J.-M. Montagnon, 497, rue St-
Jean-Baptiste et de feu M. F
Neyron. Il a épousé Mile Lor-
raine Provost, de Montréal, le 4
septembre dernier
LI
M. et Mme Roméo Favreau,
leur fils, Charles, et leur fille,
Suzanne, de Kenora, Ont. étaient
en visite chez leur belle-soeur.
Mme Ed. Toupin, rue Langevin
L£ LL L2
Mme Victor Muller est de re- |
tour de Bonneville, Sask. où
elle a visité ses deux fils, Freddy
et Jules.
R. Stanners
B1LJOUTIER
Réparation de montres
Anneaux de mariage
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Objets d'art, etc.
139, Avenue Provencher
Saint-Boniface
.
du Cameroun
NOUMEA, Nouvelle-Calédo-
nie—M. Christian Laigret, an-
cien administrateur du Came-
roun africain français et, pen-
dant longtemps partisan du
général de Gaulle, a été nommé
gouverneur de la Nouvelle- Calé-
donie et de ses dépendances, par
les autorités françaises.
M. Laigret a aussi été nommé
directeur du cabinet civil du
haut-commissaire pour les pos-
sessions françaises dans le
Pacifique.
L'ancien gouverneur Henri
Montchamp (le prédécesseur de
M. Laigret) a quitté son poste,
récemment, pour aller servir
dans la milice active en Afrique.
Son transfert, de même que la
nomination de M, Laigret, ont
été décidés par le commissaire
des colonies, d'après des instruc-
tions du Comité national pour
la libération de la France, à
Alger.
Une compagnie
réclame des
compensations
HALIFAX. — La compagnie
…« I mitrailleur sans-filiste, avait été, de navigation Céreal Trade &
Shipping, de Dorking, Angleter-
re, réclame $200,000 de dom-
mages d'une compagnie de navi-
&ation américaine, la Seymour
Edgerton, de Boston, à la suite
d'une técente collision au large
des côtes de la Nouvelle-Ecosse,
On a commencé d'entendre la
cause devant le commissaire L.-
S. Whinyard, siégeant en Cour
d'amirauté.
ACTE D'HEROISME
D'UN HINDOU
|
: É À ;
L2
bo À: : r 4
= =“ Rae Lu 12
Les Services militaires hin-
dous, combattant parmi les ar-
mées alliées, ont au moins un
héros à leur crédit. Celui-ci, un
fihurka du nom de -Lalbahadur
Thapa, mena une attaque d'une
audace sans précédent. Il s'agis-
sait de prend:e un défilé con-
duisant à un plateau. Il ordonna
à ses hommes de n'apporter avec
eux que leur longue dague de
commandos, laissant
toute autre arme susceptible de
produire des cliquetis révélateurs.
Les hommes durent ramper sur!
un ‘“no-man's-land” copieusement
arrosé par le feu des mitrailleu- |
ses ennemies. Ils le firent, dirigés
par Thapa, sans broncher, esca-|s'accentue par des batailles et|me. 7.1
ladant l'arête du plateau, et s'em-| des actes de sabotage. Une dé-| n'a encore été prise dans ce "|
parant, avec le seul secours de
leur arme blanche, du poste en-!
nemi, On donna à Thapa la Croix
Victoria pour ce haut fait.
3 soeurs:!
| Mmes J. Arpin, C. Couture et J.-
derrière |
may G£ARED TO WARTIME SHOPPING EEEES
Winnipeg, Man. 22 septembre 1943
|
|
Le Vatican
Au Soubassement de la Baie
les jours.
arquées.
gardé
par les Nazis
LONDRES-—Une dépêche de
Berne, en Suisse, annonçait la
| semaine dernière que des parachutistes nazis montent la garde sur |la p
| la Place St-Pierre, violant ainsi la neutralité de la cité du Vatican | allié massif contre Rome.
Radio-Berlin semble chercher
à justifier cette mesure en disant |
que les parachutistes allemands
ont reçu ordre d'empêcher “par
la force des armes, quiconque de |
| pénétrer dans la cité du Vati-
|can.” L'émission ennemie semble
viser les Alliés. Î
| La dépêche de Berlin indique |
|que les soldats allemands sont|
| armés de canons antitanks tour- |
|nés vers Rome. Le traité de La-!
tran autcrise les Italiens de se!
servir de la Place St-Pierre et
la radio nazie en conclut que les
| soldats allemands ont le même
droit, puisqu'ils remplacent la
police italienne.
Cardinaux rappelés au Vatican
Les Allemands ont fait ce geste |
| à la suite de rapports annonçant
que les Italiens combattent con- |
tre les troupes allemandes dans
!
la ville de Rome et que la résis- | dér er la possibilité de l’évacua- !
tance contre l'occupation alle-!
mande dans le nord de l'Italie}
| pêche de Madrid rapporte que les
troupes italiennes résistent en-
core dans la province d'Aoste,
jentre Susa et le mont Cenis, à) Vatican pour se rendre à sa rési-|
|et faisant du Pape un prisonnier du maréchal Albert Kesselring,
commandant allemand du centre et du sud de l'Italie.
une position dominant l'impor-
tante ligne de chemin de fer
Lyon-Turin,
On dit que le Pape a demandé
aux cardiraux demeurant en de-
hors de la Cité du Vatican de
demeurer au Vatican jusqu'au
moment où la situation sera cla-
rifiée.
Un journal de Berne rapporte
que le secrétaire d'Etat du Vati-
can, le cardinal Maglione, a con-
vogué le Sacré Collège des car-|
dinaux à une longue réunion,
pour discuter la transformation
possible de Rome en un champ
de bataslle,
Evacuation possible du personnel
du Vatican
On dit à Berne que les prélats |
allemands ont été priés de consi-
tion du personne] du Vatican au
cas où la bataille éclaterait à Ro-
Toutefois aucune décision
Les Italiens catholiques espè-
rent que le Souverain Pontife se
laissera convaincre de quitter le
Bas,
BAS
pour toute la famille
Le département des bas au Soubassement de la Baie possède
un vaste assortiment de bas pour dames, fillettes et enfants.
Ils sont en coton, en fil, en rayonne ou en mélange de rayonne
et de fil, rayonne entièrement diminuée et Bembergs. Grand
chcix de teintes, à des prix bas et moyens. En plus des bas
pour le travail et les sorties, le Soubassement de la Baie
possède des bas plus chauds pour la froide saison, en une
variété d’épaisseurs, pour les dames et les enfants.
des socquettes pour garçons et filles et des bas à côtes. Achetez
tous ceux qu'il vous faut pour votre famille au Soubassement
moderne de la Baie, où les prix sont adaptés aux budgets en
temps de guerre.
Il a aussi
Bas entièrement diminués
De 3e qualité, 59° la paire
Bas en rayonne et Bemberg, entièrement diminués, avec entrée
en rayonne ou en fil, classifiés troisièmes.
factures renommées par tout le Canada.
Chiffon et demi service, talons francais et semelles
Teintes populaires beige et rose.
Ils viennent de manu-
Bas pratiques pour tous
Pointures: 812 à 1012,
Soubassement de la Baie
| Dodsons Day Campann
INCORPORATED 27 MAY 1670.
| derice d'été à Castel Gandolfo
“jusqu'à ce que la pire période
|soit traversée”, Toutefois
tains observateurs doutent que le
maréchal Kesselring permette le
départ du Souverain Pontife, car
sa présence au Vatican réduirait
| la possibilité d'un bombardement
Le journal Bund de Berne an-
nonce que les Allemands font de
grands préparatifs pour défendre
la ville de Rome et ses voies de |
communication.
ILE GENERAL K. STUART
| FAIT UNE DESCENTE EN
PARACHUTE, A SHILO CAMP
SHILO CAMP-—Le lieutenant-
| général Kenneth Stuart, chef de
|l'état-major général, s'est lui-
|même rendu compte de l'entrai-
nement que <‘1bissent les aspi-
l'entrainement préliminaire, et il
en est descendu en parachute,
| Le mépris de la mort, voilà le
| principe de la force morale.
LACORDAIRE
cer-|
| de l'intimité.
rants parachutistes. Il est monté ||
au haut de la tour utilisée pour | ||!
EDMONTON.—Les autorités
du secrétariat de la province ont
annoncé la semaine dernière que,
tout comme les années précéders
tes, on rembourserait 20 pc, du
prix des plaques d'automobiles
cette année, Ce remboursement
s'effectuera le 10 janvier, et ceux
qui désirent se faire rembourser
doivent rapporter leurs plaques,
C'est aux attentifs et aux dis
crets que sont réservées les joies
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Winnipeg, Man., Z1 septembre 1
43
La Liberté * Patriote
LA LIBERTE LE PATRIOTE DE L'OUEST
Organe LS Fronce-Concttens | Oryene des Vetss-Canasiens
du Manitoba. de la Saskatchewan.
MDN, MAN. PRINCE-ALSENT, BASE.
Journal hebdomadaire fusionné en 1041
Publié per is CANADIAN PUBLISHERS LIMITED
Directeur: L LAFPRENIERE, OML
sérminietretion. #15 avonwe MeDermeot. Winnipeg. Mar
: - d'un nn: Cannda 9200: Etste-Unie, 0256:
aux
oute
CE]
socialisme
Plusieurs esprits au Canada se laissent présentement
éblouir par les feux follets du socialisme. Les propagandistes
de cette utopie font actuellement une campagne intense pro-
fitant du désarroi général dans le domaine social et de
l'inertie des vieux partis très prodigues de promesses sans
lendemain.
Récemment trois délégués du parti communiste (Labor-
Progressive) à la Conférence de Toronto se sont arrêtés à|
Saskatoon et ont convoqué une assemblée, à laquelle, paraît-
il, assistait une foule assez dense de sympathisants à la cause
des extrémistes. L'un des délégués, au cours de sa harangue,
a présenté le parti * Labor-Progressive” sous son vrai jour.
‘‘’Nous sommes un parti de marxistes; nous sommes un parti
de socialistes scientifiques. . . ” Ce qui prouve d'une façon
évidente que le parti communiste n'a pas modifié ses idées
en changeant de nom. ‘La prochaine étape historique au
Canada sera l'avènement du socialisme,” ajouta l'orateur.
Inutile de nous leurrer plus longtemps; les divagations
du socialisme font impression sur une partie de la masse des
petites gens voire même sur le cerveau de prétendus intel-
lectuels. La théorie a beau jeu. Elle puise de nombreux
arguments dans l'administration des vieux partis qui n'ont
pas su apporter à temps les réformes sociales nécessaires au
redressement du mauise général d'avant-guerre, ce qui lais-
se un doute dans les esprits au sujet de leurs projets d'après-
guerre.
Les politiques actuels auront de la difficulté à détourner
les esprits du rêve utopiste. Ils pourront prononcer les dis-
cours les mieux étoffés contre la fantasmagortie des fausses
conclusions du socialisme, leur voix battra l'air eu vain.
réformes, de réalisations sociales concluantes. Ils äevront
établir des rapports normaux entre le capital et le travail, et
mettre plus d'esprit chrétien dans leurs législations sociales,
car, en définitive ‘‘la question sociale est avant tout une ques-
tion morale et religieuse”
Les Papes ont suggéré depuis longtemps aux chefs de
Hs |
ne réussiront à barrer la route au socialisme qu'au moyen de|
LA
Pasteur et Père de l'Eglise de St. |
Boniface, Monseigneur Yelle
| poursuivait: |
"A Dot; les douze centres nou- |
“veaux de cinq langues diffé-!
“rentes où s'établissent des pré- |
“tres résidents; les 25 maisons où
"entrent des communautés reli- |
:“ieuses vouées à la contempla-|
| “tion, aux oeuvres de charité, à!
|"J'éducation de la jeunesse; les
1“30 chapelles de missions qui!
| “établissent le contact entre les!
“âmes et Dieu, même dans les!
“régions moins privilégiées où il!
“est encore impossible de main-
“tenir un prêtre résident; l'As-
“sociation d'Education qui veille
‘à maintenir à l'école, l'influ-
“ence chrétienne et le droit de
“parler leur langue aux enfants
“des premiers occupants du pays. |
“Et il faudrait être en mesure
“de nous rendre compte des ré-
“sultats, invisibles parce que |
“plus spirituels, que ce travail |
“épiscopal, constant, prudent et
“éclairé, a produit au fond des
“âmes pour l'avancement du rè- |
“gne de Dieu et pour la conserva-
| "tion des qualités et des disposi-
\‘tions qui assurent les fonde- |
|‘“ments de la société civile . . .|
|“Et qu'il me soit permis de si-|
|‘‘’gnaler ici sans y insister la pré-
|‘“dication vécue de foi émou-
‘vante, d'abnégation plus qu'-|
“ordinaire, de soumission sans|
“réserve à la divine Providence |.
“que Mgr Béliveau offre à ceux
| “qui vivent avec lui dans l'é-
| ‘preuve de santé qui l'a atteint
“depuis sept ans. Une activité
“en plein épanouissement peut
‘facilement tromper sur ses ins-
“pirations profondes: l'épreuve
| ‘de l'’immobilité dans la maladie |
|‘‘met à nu les profondeurs de
|“l'âme et permet plus sûrement |
|‘‘de découvrir les sources où
‘“‘s'alimente la vie quotidienne”.
Billet du mercredi
LES NISET
Collaboration spéciale à “La Liberté et le Patriote”
Aux Etats-Unis, on appelle
Nisei les Japonais nés au pays et
y possédant les droits du citoyen
l'ordinaire. Ces Japonais de la se-
| conde génération sont au nombre
de 100,000, comparativement à
41,000 de leurs parents, venus de
la patrie nippone. Ils vivent pour
le plus grand nombre aux Iles
Hawaii et sur la côte du Pacifi-
N'est-ce pas avec bonheur,
avec une” légitime fierté même,
que tous les diocésains de St-
Boniface, et aussi tous les amis
de notre bien-aimé Archevêque
reliront ces paroles élogieuses
des deux témoignages les plus
|
LIBERIE EI L
£ PAIRIOTE
| DES VOLONTAIRES À L'OEUVRE
| Il y à des événements courznts, Il ne faut pas médire de tout
| qui sont bien intéressants! Quel-|cela pourtant. Cette rude natu-
| ques années après la Confédéra-|re délectait les anciens du pays,
|tion, Sévère Gagnon devint su-|et même la jeune génération en
| rintendant de la “Gendarmerie à |a conservé la nostalgie. Voiei un
|cheval du Nord-Ouest”, avec! mois à peine, le descendant d'une
| quartiers généraux à Régina. Or,|de nos grandes familles métisses
| depuis le ler septembre de notre!nous racontait qu'il arrivait du
| année 1943, le fils Gagnon est lui- nord de la Saskatchewan, où il
| même devenu surintendant de la! avait vu, encore nettement con-
Dans plusieurs centres du Canada on a établi des hôtels à la
disposition des soldats de nos forces armées qui sont en congé ou
en mission. Cette réalisation nécessite la collaboration d'un grand
nombre de volontaires. Nous en voyons ici deux à l'oeuvre en train
de préparer de bons lits propres pour les arrivants.
autorisés que nous puissions em-
que, notamment en Californie, —
et de la descendance a fonctionné
à merveille.
| Fndarmerie, avec quartiers gé- | servées, les pistes des anciennes
On se retrouve ici dans une
atmosphère historique où la plu-
néraux à Régina. Voici donc une chevauchées de buffalos
famille où la loi de l'ascendance | — Quand je me suis retrouvé
me pourrait s'abandonner à des
| rapprochements, des réminis-
|rences sans fin. Nous nous sou-
venons d'avoir vu nous-même,
| enfant, l'étincelant costume écar-
| dans une circonstance officielle,
|& la cathédrale de St-Boniface;
le capitaine faisait partie de la
| quels on avait placé des fauteuils
dans le devant de la nef. Parmi
| ces personnages ainsi accueillis
| par Mgr Taché dans sa cathédrale
| se trouvait aussi l'honorable Jo-
{seph Royal, lieutenant-gouver-
|neur du Nord-Ouest et beau-
père du capitaine Sévère Ga-
| gnon. C'est ainsi que le nouveau
| titulaire de la surintendance de
|Régina s'appelle H.-A. Royal-
Gagnon.
Le père et le fils se ressem-|
blent considérablement par la
| destinée que leur a faite la vie;
ils ont aussi l’un et l'autre des
traits de vigueur identiques.
| Le fils a fait la Grande Guerre
de 1914 à 1919, et il en possède
Îles médailles. 11 avait donc déjà
| tient en grande partie à l'attitude | donné à son pays pleine mesure
des blancs, qui ne leur permet-| quand ii entra dans la Gendar-
tent pas d'habiter dans leur voisi-|;nerie en 1920, à l'âge de vingt-
nage, leur interdisent le mariage | sept ans. 11 fit d'abord partie de
avec les blancs, leur paient un|ja Division de Montréal; puis ce
salaire inférieur à celui . des | fut Régina durant trois ans et
blancs. Dans l'ensemble, le pro-|Yancouver durant quatre ans.
blème japonais de l'ouest ressem-| Entre 1923 et 1932, il servit au
ble à celui des noirs dans le suüd-| Fort Smith, en Alberta septen-
est américain. Au vrai, les Nisei|{rionale. En 1932 on lui confia le
| late du capitaine Sévère Gagnon |
rangée de personnages pour les-!
| dans ce décor des anciens jours,
nous dit en souriant notre ami
Guillaume Charette, j'ai eu la
(tentation de m'écrier: Maudits
| blanes! o
| Les deux Gagnon, l'un après
l'autre, ont done vécu les fortes
sensations qui naissent des con-|
|tacts avec la nature primitive.
Ils ont aussi, l'un ét l'autre, par-
ticipé à l'oeuvre pacificatrice et
civilisatrice qui restera l'hon-
|neur de la Gendarmerie à cheval
du Nord-Ouest.
Quand le gouvernement fédé-
ral institua cette Police, en 1878,
il n'avait guère d'autre but que
d'assurer la tranquillité au ter-
ritoire nouvellement incorporé
au Canada.
| Mais le gouvernement fédéral
eut la bonne fortune de trouver
parmi ceux qui fondèrent la Po-
lice des hommes d'un caractère
| éminent. Ces hommes aperçurent
|le rôle très élevé que pourrait
remplir une Gendarmerie qui
aurait la pleine intelligence de
ses devoirs et le sens profond de
ses possibilités d'initiative. Là-
dessus les archives canadiennes
possèdent un document précieux,
l'impérissable rapport que At «sir
| William Butler à sir Donald
| Smith, qui l'avait prié d'exatmi-
iner ce qui devait être fait pour
|assurer la paix et faire fonction
ner normalement la chose publi. |
que dans le nouveau territoire.
i de-
cana-
But.er fit l'enquête que lu
mandait l'homme d'Etat
dien, et voyez comme il amplifia,
comme il éleva toute la question
il déclara qu'il avait étudié son
sujet, commie un homme qui voit
une vaste et fertile contrée at-
tendant silencieusement les flots
d'êtres humains qui, un jour, se
déverseraient d'Europe en Amé-
rique. Si loin, écrivait Butler, que
fussent les unes des autres les
régions de la Saskatchewan et
celles de l'Alantique: si éloignées
que fussent les grandes prairies
qui avoisinent les Montagnes Ro-
cheuses, un jour viendra où den
hommes voudront habiter
bles solitudes, et
la luxuriance inutile
ces no-
ils chengeron
de cette na-
ture vierge en des productions
qui serviront toute la civilisa-
tion.”
Les hommes de la Gendarmerie
s'inspirèrent de ces nobles sen-
timents: ils entrèrent dans le
Département du Nord pour p
téger, pour aider, tous ceux qui,
sauvages ou blancs, voudraient
habiter le territoire dans l'ordre
et la paix. Les annales de la Ger
darmerie sont remplies des plus
magnifiques exemples de devoi
accompli, au bénéfice de règ
qui touchent au pôle. Dans tou-
tes les institutions sim es il
n'y a pas de plus belle histoire
Les deux Gagnon rentrent dans
|cet orbe de pensée et d'action—
dans une tradition qui dure main-
|tenant de père en fils depuis soi-
xante-dix ans, Malgré tout, l'em“
preinte française est tenace en
|notre pays.
Jubilé d'argent de S. Exc.
Mgr Georges Cabana
C'est le deuxième Evêque de
Nicolet, S$. Exec. Mgr Brunault
qui ordonna prêtre, le 28 juillet
| 1918, dans sa paroisse natale de
PQ. |
‘un mort; vous prenez la place
“d'un vivant, dont les éminentes
“qualités d'intelligence et de
“coeur auraient assuré la conti
“nuation d'un très fructueux mi-
| Notre-Dame de Granby,
gouvernements, l'antidote contre les théories qui menacent
de détruire le bonheur et la liberté des peuples. L'antidote
n'est ni plus ni moins qu'un retour plus accentué aux princi-
pes du grand Législateur, exposés dans le code de lois qu'il
a légué au monde pour la régie des consciences dans tous les
domaines où évolue Fhumanité,
Henri Brun, dans son livre “La Cité Chrétienne”, ré-
sume en trois paragraphes l'enseignement de l'Eglise sur les
devoirs de l'ouvrier, du patron et de l'Etat. “L'ouvrier,” dit-il,
‘“‘a le droit de recevoir un salaire convenable; de n'être sou-
mis ni à un travail d'une durée excessive ni au-dessus de ses
forces et de pouvoir jouir d'un repos légitime et d'être libre le
dimanche, jour du Seigneur. L'usine ne doit s'ouvrir pour
l'enfant que quand ses forces physiques sont suffisamment
développées; certains travaux doivent être interdits à la fem-
me, plus qualifiée du reste pour le soin des enfants.
“Par ailleurs, l’ouvrier doit fournir un travail intégral
et ne léser son patron d'aucune manière; il doit exclure de ses
revendications toute violence et re prendre part à aucune sé-|
dition.
“Les autorités civiles doivent veiller, d'une façon juste |
et impartiale, au respect de ces droits et à l'exécution de ces
devoirs, car le bon ordre public en depend: il est de leurs at-
tributions, en outre, de prendre l'initiative d’une législation
sagement protectrice, en faveur des faibles.”
La charité doit être la clef de voûte de tout l'édifice
social. C'est elle qui fera disparaître “l'appauvrissement du
travailleur, l'exploitition du travailleur et la révolte dé-
sesperée du travailleur”. Alors, l'ouvrier ne sera plus enclin,
comme il l'est aujourd'hui dans son affolement, à tourner
les yeux vers la conception matérialiste du socialisme dans
l'espoir d'assurer son pain quotidien. Car “pour l'ouvrier
toute la question sociale se résume à une question de subsis-
tance, de moyens de vivre”; dit Mgr de Ketteler.
Donc, si nos chefs de gouvernement veulent barrer la
route au socialisme, qu'ils assurent à tous une subsistance
, raisonnable, Alors le socialisme ne sera plys un facteur
‘dangereux; seuls les rêveurs s'y intéresseront.
Joseph VALOIS.
Noces d'or sacerdotales de
S. Exc. Mgr À. Béliveau
prunter, en cette circonstance, | Où ils naquirent et grandirent,
pour exprimer à celui que nous! fréquentèrent les maisons d'en-
| vénérons toujours comme pre-|Stignement américaines, adop-
mier Pasteur et Père de ce dio-!têrent la manière américaine
|cèse, nos félicitations les plus | ‘de vivre, tout en restant Japonais
{sincères et nos voeux les plus | de Coeur et parlant l'anglais aussi
|ardents, en même temps que bien que la langue maternelle.
[Ro Lui réitérons ici l'hom-|Après l'attaque de Pearl Harbor,
mage de piété filiale, de respec- {la minorité japonaise de l'extré-
tueuse soumission et de constant | Me-ouest devint pour Washington
attachement, de toutes ses ouail-| Un Problème d'envergure. Jus-
les. | qu'à quel point les Japonais vi-
vant en terre américaine, les
| Nisei compris, se montreraient-
ils loyaux à leur patrie d'adop-
tion? Combien d'entre eux pou-
faient se muer en ennemis? Pour
parer aux complications, les Nip-
| pons sujets à caution, agents de
l'ennemi ou susceptibles de le
Toute la vie de Monseigneur
Béliveau s'est écoulée à l'Arche-
vêché même de St-Boniface, de-
puis son retour de Rome, en août
1895: secrétaire, chancelier et
procureur sous Mgr Langevin,
|O.MI, il fut aussi curé de la
Cathédrale, en devenant l’Auxi-
liaire précieux et dévoué de son
illustre prédécesseur, Autant de Les autres furent dirigés vers
titres qui commandent la recon- l'intérieur de la Californie et de
naissance profonde de tous SeS|l'Arizona, pour la durée de la
enfants spirituels, et qui leur ins- | guerre, dans des colonies organi-
pirent facilement, cette année, | sées à leur intention,
le chant d'action de grâces au *
Seigneur, pour ses 50 ans de vi HN L : \
ni P Le Ve Petit à petit, certains points
sacerdotale si fructueuse et si! as s
méritante, il faut en convenir.| Mgr sc Le aa n4 : es Les
“Te Deum laudamus. . .! Ad mul- | Le ane Le à sr saint nou
tos et faustissimos annos! oo su natal, MONT. EUX le sol
américain, demandèrent à servir
Léonide PRIMEAU, ptre. | dans l'armée américaine. Les au-
20 septembre 1443. torités finirent par accéder à leur
| désir, se rendant compte que la
plupart d'entre eux se considè-
| rent comme Américains, non
comme Japonais. Des milliers de
Card. Villeneuve
à Sa Sainteté Nisei font aujourd'hui partie
Id'un corps d'armée spécial, le
QUEBEC.—On a rendu public | Japanese - American Combat
au Palais cardinalice, à Québec, Team. Ils ont leur centre d'ins-
jeudi dernier les télégrammes | {ructions dans le sud du Missouri,
échangés par S. E. le cardinal J.-|; Cam :
| À p Shelby, où commande le
M.-Rodrigue Villeneuve, o.mi., clonel Charles W. Penco, Intel-
Télégramme du
jet le Sansei,—ceux de la troi-! commandement de la Gendarme-| Son Exc. Mgr Georges Cabana,
|sième génération, — s'américani-| rje dans la cité de Québec, et en|notre si dévoué Archevêque-
sent rapidement, en dépit de|1935 il devint surintendant de | Coadjuteur.
|ceux qui les redoutent et leur |{oute la Force pour le territoire | ‘
rendent la vie difficile. Les jeunes québécois, avec stationnement à! Nous n'aurons pas la préten-
i , i {-! jo, y , | ti vouloir apprécier, avec
| Japonais parlent l'anglais parfai-! Montréal. Le voici maintenant, à | Linge ee bl PP il
tement, n'emploient que cettel,; l |nos humbles vues personnelles, |
à l'é à l'égli [COQUE | OR FEVORS, Sans) la carrière sacerdotale de ses 25
| langue à l'école, à 1 église, dans | l'Ouest en qualité de surintendant | sonéds 45 nhêtril: Mile ON: of:
ps a Le racras ep n 19e 15 DNS. eh Dern] frant à dur Enestisoue tous nos!
be so « te asie senc wane et il ophre de Regina, le! voeux de longue vie et de fécond |
|seignent que l'anglais à leurs en-| jlje où il a vu le jour, où il a! tère à | LUE x |
fants. Après Pearl Harbor, la ministere, occasion de cet an-
|promené ses pas d'enfants. À +
| Japanese-American Citizens 4 N RL 3 | niversaire, dont la fête a été re-|
| League; organisme nisei, se dé-| Nous ne connaissons pas per-| {dé pour coïncider avec les]
| * : | sonneliement le surintendant Ga-
clara favorable à la conscription|
|‘‘les prairies du
‘““nistère pastoral, si la santé ne
“lui avait pas fait défaut ,.,,,
“Continuez son apostolat, et agi-
“tez sur la Rivière Rouge et dans
Manitoba, ce
“flambeau de foi, d'espérance et
‘d'amour qui a éclairé le chemin
“de vos prédécesseurs. Votre
“grande bonté saura conquérir
“les coeurs des fidèles et du
“clergé qui sont anxieux de vous
|‘‘connaître, de vous suivre, de
“vous aider, Avec eux, vous
“serez le dévoué soutien du vé-
‘“nérable Monseigneur Béliveau
devenir, furent arrêtés et parqués |
dans des camps de concentration. |
militaire, annonçant que 16,500!
Américains d'origine nippone ‘é-|
taient d'âge militaire. Des mil-|
liers d'entre eux servent déjà,
promettant de se montrer Amé-
ricains avant tout.
Ë L'ILLETTRE.
ficier des détails qui révèlent de
| grandes qualités d'énergie: cer-
taine année, quand il était au
Fdrt Smith, il fit un voyage de
1,100 milles en traine à chiens
|pour mettre le grappin sur deux
| malfaiteurs qui avaient tué dans
ce pays-là. Il connait par coeur,
évidemment, toutes les aventures
qui sont le lot ordinaire des mem-
QUEBEC —_Le recteur de l'uni-| bres dé l'illustre Gendarmerie:
versité Laval a annoncé ja se-| ji] a eu à lutter contre les inten-
maine dernière qu'un départe-|ses froids du nord, contre les in-
ment de recherches sociales! terminables pluies d'automne,
s'ouvre cette année à l'écôle ds! contre les chaleurs accablantes
Re sociale de Part CaNe ui tombent parfois comme du
grâce à un généreux octroi du plomb sur les régions d'en haut.
gouvernement de Québec, obtz-
nu grâce à l’hon, Hector Perrier,
Département de
recherches
sociales à Laval
|avec la beauté des grands espa-
secrétaire de la province. ces, l'enchantement des nuits
Cette importante fondation a | claires de la prairie, les somptu-
pour but d'assurer à tous les | uses aurores boréales, le feu des
étudiants de l'écoie un entraine-| C*mpements, les costumes bario-
ment à l'observation scientifi- | lés et les plumes menaçantes des
que des faits sociaux, de préparer | Chefs de tribus. Il a été à même
des spécialistes de la recherche | d'observer les manières de vivre
sociale, en travaillant plus parti-| et les naïves croyances de ces
culièrement à la formation del tribus; il s'est même fait, dit-on,
| Mais aussi, il est venu en contact |
add | Noces d'Or Sacerdotales de no-|
gnon, bien qu’il ait dû sans doute |{.e cher Archevéque; en lui re-|«
passer souvent dans les rues Où | souvelant aussi nos hommages |«
nous-même passons tous les jours. | je respect et nos sentiments de |
Les journaux donnent sur cet of-| Liété filiale et de constante sou- |
| mission; en lui assurant toujours
|nos humbles prières pour l'aider
{dans la poursuite des oeuvres
|nombreuses qu'Elle désire tant
développer avec un succès de
plus en plus accentué, nous
|aimons transcrire ici cette belle
{considération que nous laissait
|S., Exc. Mgr Yelle, p.s.s., au mo-
|ment de quitter le diocèse. Nous
{citons sa dernière Lettre-Circu-
| laire: “Dans le travail de com-
| “bats, de lutte, de réorganisation
“qui s'impose dans l'Eglise en ces
“jours troublés, les chefs doivent
“plus que jamais payer de leur
‘personne, diriger, prévoir, pré-
‘“‘cher et appliquer la doctrine de
“l'Eglise pour aider les âmes à
‘“‘reconnaître la lumière de vie
‘‘et à rester dans son rayonne-
“ment”,
Un mois auparavant, le 28 mai
1941, Monseigneur Yelle avait
dit à son Clergé, au sujet de S.
Exc. Mgr Cabana qui venait
d'être nommé pour lui succéder:
qui vous attend comme l'ange
consolateur de ses derniers
jours.”
En présence de telles affirma-
| tions, il nous reste la tâche facile
| de ratifier tous ces souhaits par’
|ceux que formulent, en cet an-
niversaire, toutes les ouailles fi-
|dèles et reconnaissantes de Mon-
seigneur le Coadjuteur, ‘Ad mul-
tos et faustissimos annos)"”
L.P
.
|
| Vient de paraître
Les sources de l'Action
| cathoiïique
par le R, P, Archambault, S.J,
Oeuvre ancienne, dont Ja no-
tion semblait s'être peu à peu
perdue, et qui revêt en outre, à
notre époque, une forme nou-
velle, l'Action catholique ne peut
| être entreprise #t menée à bonne
| fin sans une connaissance exacte
| de ses caractéristiques actuelles,
| Mais qui nous les enseignera?
Ceux-la évidemment qui ont
| restauré l'Action catholique, qui,
après avoir rappelé sa vraie na-
certains étudiants mieux doués
pour ce genre d'études et, enfin,
d'exécuter des travaux spéciaux
de recherches sur les milieux
archevêque de Québec, et S. E.|.,
s ligents et actifs, studieux, déter-
1 - r
e cardinal Maglione, représen |minés à apprendre, ils promet-
tant de Sa Sainteté le Pape Pie
XII, relativement à l'armistice| tnt de devenir des soldats de
|
des théories sur les racines des
langues et sur les ascendances de
la vie sauvage, C'est ici l’occa-
‘Ses qualités d'intelligence et de ture, lui ont donné une organi-
“coeur, son esprit profondément | sation particulière, adaptée aux
| ““sacerdotal, l'expérience acquise besoins de notre époque, c'est-à-
Le 24 septembre 1898, dans!‘“clamer la vérité Sa grande
‘‘“dans les différents milieux où | dire les Souverains Pontifes, et
l'ancienne mais très belle église | “piété et sa science théologique
de Louiseville, PQ, S. Exc.|"‘“lui ont attiré la confiance des
Mgr Arthur Béliveau, archevè- ‘âmes, et sa longue expérience
que de St-Boniface, recevait | ‘‘des affaires, alliée à une droi-
l'onction sacerdotale des mains | “ture de race lui ont valu l'es-
du grand Evéque des Trois- | ‘time des hommes publics, même
Rivières, l'illustre Monseigneur | ‘‘de ceux qui n'’appartiennent pas
“à notre foi”,
Louis-François Laflèche, C'est |
done le 50ème anniversaire del Vingt cinq années plus tard, le
ce jour mémorable que la popu-|2s juillet 1938, S. Exc. Mgr
lation de St-Boniface doit s0-| Emile Yelle, p.s., après avoir cité
lenniser, cette semaine, en sel je Mgr Béliveau, la noble dé-
joignant au vénéré Jubilaire| jaration suivante: “Nous vou-
pour rendre grâces au Seigneur «ns entrer dans la lutte avec
de tous les bienfaits et de tant |), confiance en Dieu et la sage
de grâces qui ont fécondé Sa |‘ budence conseillée par la
longue vie d'oeuvres magnifi- | «Sainte Eglise, mais aussi avec
ques et de mérites non moins | “j'inaltérable détermination de
pe “ne jamais quitter l'arène jus-
“Vous connaissez tous, écrivait} “qu'à ce que justice soit ren-
de lui son prédécesseur, le re-|‘“due”, ,. , ajoutait à l'éloge de
gretté Mgr Adélard Langevin, |son cher Archevêque: “Ce pro-|
OM, en annonçant à son peu-|“gramme de vie épiscopale, mes
ple, l'élévation de l'abbé Béli-| “Frères, il a été rempli avec une!
veau à l'épiscopat, le (er juillet | “conscience du devoir dont vous
1913, “vous connaissez tous, à | ‘avez été témoins, avec un cou-
“cause de vos rapports fréquents | ‘rage et üne énergie de volonté
“avec lui, le prêtre modèle qui !‘qui ont usé avant le temps un
“met au service de Notre diocèse, | “organisme moins fort que l'âme
“depuis bientôt dix-huit ans, | “qui l'utilisait”,
‘toutes les ressources de son es- Et pour résumer en quelques
“prit supérieur, de sor jugement | phrases, la somme d'oeuvres et
“si sûr, et de son courage à pro-| de bien accomplie par Son Exc.
signé par l'Italie et les Nations! Premier ordre. Ils se montrent
unies. | particulièrement fiers du fait que
Le message du cardinal Ville-!'leur unité se compose de seuls
neuve, daté du 8 septembre, dit! volontaires, détail qui en dit
que l'Eglise de Québec remercie long, à leurs yeux, sur leur allé-
le Seigneur de ce que l'oeuvre | géance au pays d'adoption. Fata-
Lg paix de Sa Sainteté commence | listes comme les Orientaux, ils
[à porter des fruits et réitère | disent qu'ils n'ont à vivre qu'une
l'hommage de sa filiale vénéra-| je _une vie d'un an et trois
tion. Lont ° , j :
LA tonte M ee oat |minutes. Et ils s'expliquent: un
« x x ’\an d'entraînement et: trois mi-
{signée par le cardinal Maglione et nutes d'action. L'un d'eux disait
| datée du 12 septembre de la Cité! récemment ous avoit Die
{du Vatican, se lit comme suit: | pa { fs
| “Sa Sainteté, vous remerciant. "°niTer ce que peuvent faire,
|pour votre message filial, bénit POur la défendre, de vrais admi-
|paternellement votre Eminence ‘ateurs de la démocratie améri-
et le diocèse.” caine. Notre conduite le prouvera
encore mieux que nos paroles.”
“SOUPES POPULAIRES" *
A PARIS Les Japonais de la Californie,
LONDRES—Des soupes popu-| Première, seconde ou troisième
| laires ont été ouvertes récemment Sénération,—se consacrent géné-
à Paris. La population, dit Ra-|"alement à l’agriculture et à la
| dio-Berlin qui annonce la nrou-!pêche commerciale. Sobres et in-
velle, a bien accueilli cette insti- | dustrieux, ils acquirent vite l'ai-
|tution. Le premier jour 19,000 sance, voire la richesse, malgré
| repas ont été servis et le second |ja méfiance et même le dédain
jour le chiffre s'est élevé à 46,-|jes blancs à leur endroit. Atta-
° chés à leur langue et à leurs tra-
| ditions, respectueux de l'autorité
Parce que nous me fais paternelle, ils se groupent et font
pour aimer l'infini, nous som- o
mes parfois tentés de trouver! Pande à part,
ÿ E UX | sion de le noter, les études pu-
sociaux du Québec, L'université |jjiées par les hommes de la cé-|
Laval possède maintenant un |}; Gendarmerie portent pres-
centre de recherches sociales à |
13 e : que toutes la trace de ces préoc-
l'instar des grandes université i À du à
pénale of x , cupations imprégnées à la fois
d'histoire et de poésie,
, *
Pas de Fr Der Er le père, Le | ternelle estime, qu'il nous soit
la C.C.F. dans rile Vs. 00; 0: VRAIS 4 ele | Permis aujourd'hui de joindre les
du Prince-Edouard acné tu CROP. HUE Paroles élogieuses d'encourage-
|
Le Pare h g région pociden- ment que S. Exc. Mgr le Délé-
CHARLOTTETOWN. — Com-| tale du Canada. Ja Police |£ué APostolique adressait,
mentant le résultat des élections | Lorsque, LE 1674, A quid
de l'Ile du Prince-Edouard, le | Montée, comme on l'appelait 8" | épiscopale,
premier ministre réélu, M. Wal-|1l0rs couramment, prit ses postes |
ter Jones, a déclaré que c’est la!à travers le vaste territoire, le |: 04; %e-
preuve que sa province approuve | sous-inspecteur Sévère
Gagnon |
les contrôles d'Etat du Canada et | fit partie d'un contingent qui
“il a passé, l'habitude de la di-|
‘“‘rection des futurs prêtres l'ont |
‘‘excellemment préparé aux |
| “fonctions qui l'attendent”à St-
|
“Boniface.”
A ce beau témoignage de fra-
au
. “Monseigneur l'Arche-
“vêque d'Anchialo, la Providence
qu'il n'y a pas de place pour la laissa le camp Dufferin, aujour- | Dent bras À P réparé ë
C.CF. dans l’économie rurale de! d'hui Emerson, et monta 900 mil- |, se se 4e veus on confiés
be IL s’est réjoui de constater les au nord, jusqu'à Edmonton. | sur les bords de la Rivière
que la lutte s'est livrée entre les!
deux vieux partis. Cette “vic-|
toire” libérale marque néan-
moins une régression, car M.
Jones n'a réussi à faire élire que!
vingt candidats et les conserva-
teurs disposeront de dix députés |
à l'Assemblée législative, soit
vit, au cours de cette expédition, |
des Notes de Voyage dont le texte |
n'a pas encore été publié mais! x ® à F
dont on peut deviner l'intérêt| 4" ministère édifiant et sancti-
profond. Les éxtraits qui en sont Wu D nn e le gran
, : sortis donnent une idée du carac- pôtre,
sept de plus qu'à la dernière lé- tèré hésardeux de ces premiers | ‘‘Taché, élève lui-même de votre
voyages des habits rouges à tra- | Séminaire.
aimable a dit! "®7s les peuplades sauvages, à| “Vous recevez le flambeau al-
‘‘de Toronto, vous partez de St-
| gislature,
Un philosopre
tout spécialement Pie XI. C'est
donc aux documents pontificaux,
écrits et discours, qu'il faut d'a-
hord avoir recours. Documents
appliqués par les évêques à leurs
diocèses puis expliqués et com-
mentés par divers auteurs. T'elles
sont les sources authentiques de
l'Action catholique.
Cette classification établie, le
P. Archambault nous donne une
bibliographie générale et métho-
le | dique, en premier lieu dés docu-
|jour même de sa consécration | ments pontificaux, puis des Let-
nouveau (Co-|tres épiscopales, enfin d'un bon
| adjuteur de St-Boniface: (30 juin! nombre d'ouvrages consacrés à
l'Action catholique. Cette bro-
chure sera un guide précieux
pour les prêtres et les laïcs qui
veulent répondre aux directives
prescrites de l'Eglise. Publiée par
l'Ecole Sociale Populaire, elle se
, | ‘Rouge. Enrichi d'une précieuse d 15 l'exemplaire à l'Ac-
fut voyage mouvementé. ven sous l'exemplaire
sn pan pme 4 Gagnon écri- | “expérience au cours d'un fruc-| tie: paroissiale, 4239, rue de Bor-
“‘tüeux séjour dans le séminaire | deaux, Montréal.
| “Hyacinthe après avoir exercé | 14 Salvation Army compte
dix pour cent plus de
membres qu'en 1931
WINNIPEG.--Le colonel Wal-
ter Peacock, secrétaire canadien
de la Salvation Army, a annoncé
à Winnipeg, que le nombre de
à constituant par-!| qu'il ne faut rien exiger de ses!
accomplis ceux que nous aj-|tout où ils se trouvent des colo- | amis en dehors de ce qu'ils ac-
mons.—L. ROUZIC, inies américano-japonaises. Cela | cordent volontiers.
|
| vages.
travers la prairie sauvage, à tra- | ‘‘’lumé et rayonnant que S. Exe.! membres de cette a ation à
vers un climat fait pour des sau- | “Mgr Yelle vous confie aujourd'-| augmenté de dix pour cent de
‘hui, Vous ue succédez pas à 1931 à 1941,
L 4
-
LA GUERRE AU JOUR LE
Le mercredi 15 septembre
L'aviation alliée de l'Afrique
du Nord a lancé tous ses sppe-
roils sur la tête de pont de 5s-
ierne
Les pla russes Ont pris
Nezhin sur le chemin de fer Kiev-
Kursk
Le jeudi 16 septembre
Læs troupes britanniques et «-
méricaines engagées dans la plus
grande bataille livrée prés de la!
mer depuis Denkerque, tiennent
la tête de pont de Calerne <epuis
huit }
Le vendredi 11 septembre
ours
Trois armées soviétiques cer-|
nent de près Krarnograd
Les Russes annoncent la prise
de Bryansk
La Se armée du lieutensnt-
général Clark a établi un contact
avec Îa fe armée anglo-cana-
dienne
Le samedi 18 septembre
Un communiqué russe annonce
la prise d'Ossipenko, port de la
mer d'Azof
Des bombardiers Mosquito ont
attaqué Berlin pour le troisième
nuit consécutive
Le dimanche 19 septembre
De Moscou on annonce aujour-
d'hui que Russes ont réussi
à enfoncer les lignes de défense
allemandes à 30 milles au nord-
est de Smolensk
L'aviation alliée a bombardé
samedi et dimanche les bases a1-
lemandes en France et en Alle.
magne.
Le lundi 20 septembre
| On rapporte Que des vaisseaux de
| guerre alliés ont fté vus dans la
mer Egée aujourd'hui, Il semble
| que l'invasion des Balkans se fera
prochainement
Le mardi 21 septembre
Moscou annonce que les trou-
pes soviétiques sont rendues à
moins de 15 milles de la rivière
| Dniéper et à 30 milles de Smo-
| lensk
| On annonce d'Afrique-Nord
que les commandos français se!
battent sur l'ile de Corse.
les
Explication sur la revision
du Service militaire
OTTAWA .--Le ministère de la
défense nationale a déclaré que
la réduction de l'armée canadien-
ne en service au pays ne signi-
fiait aucunement un commence-
ment de démobilisation. Seuls
les soldats qui sont dans les caté-
gories médicales inférieures se-
ront démobilisés, déclare le com-
muniqué, La déclaration offi-
cielle ajoute que cette décision a
été prise exclusivement var le
gouvernement canadien,
Voici une traduction du com-
muniqué: “La réorgani-:tion de
l'armée canadienne postée au
pays n'implique aucunemst un
relâchement ou chambardement
du programme de nos activités
militaires outre-mer, On doit plu-
tôt la considérer comme une re-
vision du service territorial au
Canada à la lumière de la situa-
tion militaire en général.
“D'après le plan de réorgani-
sation tel qu'élaboré, tous les
hommes physiquement aptes au
service seront retenus dans les
cadres de l'armée, Ceux qui ap-
partiennent à des catégories mé-
dicales inférieures à celles qu'-
exige le service actif seront diri-
gés vers des tâches moins ardues,
Le dos et les reins
malades crient
au secours.
La plupart des gens ne réalisent
pas la gravité du mal de dos.
Les points, les contractions et les
élancements sont assez graves et font
beaucoup souffrir, mais la maladie des
reins, qui est la cause de ces malaises,
est encore plus douloureuse <t plus
importante
Une douleur dans le dos est un aver-
tissement que les reins sont malades.
11 faut les soulager tout de suite, Ache-
tez une boîte de ‘“’Doan's Kidney Pills”
le remède recommandé pour les maux
de dos et la maladie des reins.
Les pilules ‘’Doan's" se vendent dans
des boites grises, oblongues. avec notre
marque de fabrique, une feuille d'é-
rable, sur l'enveloppe. N'acceptez pas
de contrefoçgon., Exigez les “Doan's"
The T. Milburn Co. Lid., Toroxtw, Ont.
L'aideriez-vous?
Vous ne pouvez tendre votre propre main pour aider nos
braves marins.
Mais vous pouvez aider au moyen de la Li
une organisation vouée au soin et au
et cela er autant que l'on Ras
en avoir besoin. |
“Ceux des catégories médicales
inférieures dont les services ne|
sont pas requis seront démobili- |
sés et placés au service des indus- |
tries civiles essentielles, On re-
tiendra toutefois tous ceux qui
sont physiquement aptes au ser-|!
vice pour les opérations mili-
taires ordinaires. Il en résultera
l'organisation d'unités moins!
nombreuses mais plus fortes et
des effectifs de plus haute caté-!
gorie médicæle,
“L'organisation ectuellement |
en voie a été décidée uniquement |
| par les autorités canadiennes." |
. Un plan
| [Suite de la première page] |
fisant pour subvenir au besoin
d'une famille. D'un autre côté
le gouvernement ne verrait pas
d'un bon oeil la proposition ou-
vrière qui voudrait faire dispa- |
|famines presque nartout.
| Phar, Préfontaine
CAPE TOWN--Le général J
C. Smuts, au cours d'une récente
entrevue accordée à Martin Herlihy, correspondant spécial de J'a-'
gence de nouvelles Reuters, a déclaré que la guerre se continuera
encore pendant un certain temps. Il doute que les hostilités cessent
avant la fin de 1944
Le grand problème de l'après-
guerre, dit le premier ministre,
sera de nourrir l'Europe. Tout
ind'que qu'il y a de terribles
La
première chose à faire sera de
ravitailler l'Europe et de main-
tenir l'ordre jusqu'à un certain
roint, car l'hômr:e, quand il a
faim, combat et tue. |
“Je suis très fier, dit le pre-
mier ministre, du” rôle qu'a
joué dans cette guerre, l'Afrique
du sud. En premier lieu, nous
avons gardé ouverte la route du!
A Bas les Quilles!
Ligue de Dix Quilles
SECTION “A”
Position des équipes
P.
C.NR.
St. Boniface Creamery
Toupin Lumber
Bibeau-Hunt
Frontenac Hotel
Kiewel Brewery .…
Couture Motors
Cercle Ouvrier
|
Crescent Taxi
North Star Oil
St. Boniface Hardware
Parties de 20ù-M. Bibeau 21
J. Halliday 200.
Haute partie simple — M. Bi-
beau, 212. |
Hautes 3 parties individuelles—
F. Erhart, 176-188-174 538. |
Haute partie d'équipe—Kiewel
Brewery, 869.
Hautes 3 parties d'équipe—Kie-
wel Brewery, 2511.
SECTION “B”
Position des équipes
0007 17 0 n300 88 68 00 © ©
CD 0 © D9 NS NS ré mé et © © ©
t
| des débarquements alliés à Ostie,
raitre le plafond des salaires de 5 PRES à
moins de $0.50 de l'heure. Club Belge 3 0
Asselin Bros. 2 1
Maintien des prix | Chevaliers de Colomb 2 1
sti Cusson Lumber PA | 1
Les allocations familiales ne dE D'hibialt 2 1!
constitueraient pas une addition} Marti
- n artin Paper 2 1
| directe au coût de la production! hs Ta Witsines 1 2
|industrielle, par conséquent elles| 592 5 CARE ce
in : | Dufault Sheet Metal ..…..…. 1 2
n'auraient pas pour résultat de! S{ Boniface Hotel .……… 1 2
|faire augmenter directement les! ourist Hotel a 2!
|prix des produits pour les! Wynant Fuel 1.
| consommateurs. | Desjardins TO 3
Les partisans et les adversaires! Parties de 260 -- A. Mousseau
des allocations familiales
| gar
{tions comme insuffisantes. Des!
critiques du projet soutiennent
que c'est une louable mesure de!
sécurité sociale, mais qu'elles ne
règlent aucunement les inéga-
lités dans la structure des salai-|
lres. Des ministres et de hauts!
fonctionnaires sont prêts à ac-
cepter le projet des allocations!
familiales, mais non comme un
substitut à l'ajustement des sa-|
|laises. |
!
|
e de la Marine
ien-être de nos
matelot.: marchands et combattants Toutes les offrandes sont
accepté':s avec reconnaissance
L/ LIGUE DE LA M
Pévision manitobaine
Cette annonce est inséré
ARINE DU CANADA
364, rue Main, Winnipeg
e par ‘SHEA'S Winnipeg
Brewery Ltd.”
Je vers le Canada en
libérant un homme
pour un service plus
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Angle ces rues
Parce que l'action set
nécessaire, je sers le
Canada ENCORE.
AUJOURD'HUI!
Fort et Portage,
Centre de recrutement de Winnipeg-Nord,
tue Main,
Winrypeg,
re-! 257, F. Suarez 212, L. Baker 221,
dent généralement ces alloca-| R. Monchamp 218.
Haute partie simple-—A. Mous-
seau, 257.
Hautes 3 parties individuelles—
R. Monchamp, 180-218-191-589.
Haute partie d'équipe—Cusson
Lumbe
r, 964,
Hautes 3 parties d'équipe-—Cus-
son Lu
Ligue de Cinq Quilles
Club La Vérendrye .
Coutur
| Western Fur .
Boisselle
Huot
| Lavallée … à
Modern Dairies .
| Prénovau Ru
Gillis & Warren
Dufaul
| Leclerc
La Coopérative
mber, 2624,
SECTION “A”
Position des équipes
e Motors .
t Sheet Metal
|sivement aux Allemands.
muwwmwenmnmmme©
Haute partie simple — Annette |
274.
| Painchaud, 268; Walter Frehs, |
Hautes 3 parties individuelles —
Mme
Stinson,
927—3113.
Muller
Cusson
L'Heureux
Audett
| Nash Taxi
Hôtel de ville
St. Bon. Creamery 1
St. Bon. Creamery 2
| Midgets
Martin
City C
Ecole Provencher ê
Haute partie simple — Ursula
Muller, 219: Louis Joyal, 288.
SECTION “B"
Position des équipes
G.
Lumber
e
Paper
ouncil
hs pu hé jé ré DS DO DS DE D2 CS
249-227-164— 640;
| Bill Roy, 211-234-238—683,
Haute partie d'équipe — Club
| La Vérendrye, 1131.
Hayptes 3 parties
Club À s
VD Le. VOS ! l'ont isolée du monde pour tenter
| de gagner leur point,
%
CO DD DD M2 DS DD bé os bé ét ©
|
|
|
|
Hautes 3 parties individuelles—
| Agnès
| 702.
Haute partie d'équipe- -Muller, |
1040.
Bélanger,
205-152-191—
| 548; Cyril Muller, 216-243-243—
Hautes 3 parties d'équipe—
Muller
, 959-1040-1003-—-3002.
Hautes moyennes
!
Dames- Mme Stinson 213, An-|
nette Painchaud 208, Julie Bou-
chard
204,
Fernande Dussault,
188, Agnès Bélanger 182 Fran-
Cap. quand la route de la Médi-
terranée et les autres routes
étaient fermées. En second lieu,
nous avons préparé les voies
pour les autres stades de la guer-
re. L'Afrique a encore un rôle
important à jouer dans cette
guerre, mais, en plus de cela,
l'Afrique est un continent de
l'avenir. |
“Le peuple d'Afrique, dit M!
Sinuts, ne péhse plus à des souve- |
rsanetés ou à des drapeaux, mais
à une action commune et à ses
intérêts communs, Le mots an-|
nexions et dominion disparais-!
sent du vocabulaire international
comme des vocables anciens, En
Atrique, aujourd'hui, l'Afrique |
du sud, la Rhodésie et les colo-|
nies portugaises évoluent gra-!
duellement vers des politiques
identiques sur des sujets tels que
le commerce, le transport, les!
communications et les affaires!
indigènes. |
“Je crois que ce changement |
est une des choses les plus im-|!
portantes dans le monde. Cela
veut dire que l'Europe et l'Amé-
rique viendront aider au dé-
veloppement de l'Afrique sans
s'ingérer dans son administra-
tion."
|
es pèlerins
[Suite de le première page]
Rome, a-t-on fait savoir de Ma-
drid, dans l’appréhension de re-
cevoir une bouteille de vin vide
sur la tête ou même d'être vic-
times d'un plus grave ‘accident.
En dépit de l'emprise resserrée
des nazis sur Rome, on a rap-
porté d'Espagne que des mani-
festations spontanées ont eu lieu
dans la, capitale italienne aussi
bien qu'à Naples, lorsqu'on a
appris que les Alliés avaient re-
pris l'initiative à Salerne. Les
Romains auraient fait courir le
bruit qu'on pouvait s'attendre à
le port de Kome,
Résistance à l'ennemi accrue
Les actes de sabotage et les
grèves se propagent par tout le
centre et le nord de l'Italie au
fur et à mesure que s'accroît la
résistance à la domination nazie.|
Le maréchal Erwin Rommel a
proclamé la loi martiale dans le!
nord de l'Italie. À
. L'Exchange Telegraph a fait sa-!
voir dans une dépêche à Zurich
que pas une usine de guerre du!
nord de l'Italie a produit quoi
que ce soit qui vaille la peine!
d'être mentionné depuis que les!
Allemands en ont pris le con-|!
trôle. D'après cette même dé-
pêche, cinq unions ouvrières de
Milan ont voté pour la continua-
tion de la grève et se sont en-
gagées à faire tout en leur pos-
sible pour résister au moins pas-
"ax
Le journal de Turin, La Stam-
pa, à la solde des Allemends, a
publié que les troupes d'occupa-
tion ont libéré de nombreux
chefs fascistes, dont l'ancien
ministre des affaires étrangères,
Raffaele Riccardi, le général At-
tilio Teruzzi, ancien ministre des
colonies, et le général Galliati,
ancien commandant de la milice
fasciste, qui avaient tous été jetés
en prison par le gouvernement
de Badoglio.
Le Daily Express de Londres a
publié qu'Adolf Hitier fait pres-| Elle recommande pour les travailleurs industriels l'examen du sang |
RADIO FRANÇAISE
Emissions françaises et pour la semaine
23 septembre hu 2 octobre 1943.
trous. Sesk (1 S$-Signal-horaire | 22%-Npyreiles
cap + Lies) | 1106-Mue principale. 22-€Chefs-d ceuvre
| 1215—Radio-journal 23%0-—Recitai
EUDI 2 SEPT. 129%0-Vers le soleil | 400-L'Heure du the
A 4 | 1245-Orque 415-—Nouvelles
10 15— Redio- Journal | 1006-Orchestre | add-Fée des Fleurs.
PM | 118#—Chansonnettes. 445—Disques
32%—-Réctitai | 12 Music-hall. | $®—A Radiu-Canada
415-La Chanson Fran-| 100-Musique de | $10—Intermède
se chesnbre $ 15—Radio-journai
Paradis du rève:| 22%--Nouvelles | 530-Causerie de Jean-
St vous l'aviez 1H-Chefs-d'oeuvre | Louis Gagnon
compris; | 3320—Récital s45-—Mélodies du soir.
Si tu le voulsis! 400-L'hcure du thé | 500-Un homme et son
Idéal. 415-—Nouvelles | hé
S320- Entretiens fami- . La Fée des fleurs.| 815. vie commence
rs | FT er Qu ve 6.30— Nouvelles.
6237—Nouvelies | 500—A Radio-Canada. 645-La fiancée
VENDREDI 4 SEPT ont — mu mali Le Corps Œ'ARC.
à 00-- éfi e la
1915 Radio-tournal S15—Radio-| Victoire
|
|
ournal |
53%0-Causerie de Jean-|
Louis Gagnon. |
ee 830—A
637—-Nouveiles.
SAMEDI 25 SEPT. FREE gr à mence| *13-Causerie de R-A
16 15 Aadie-journal. RE mme 7 | 8.30—Orchestre.
GS wevys i ete -- un 1 du fi015—Musique “can
ge ommerdo »
Fr da Poe des \ ss Le Corps d'A RC. 10.28-—-Nouvelles
00Chan s amour
CRE Chan- | 13% Musique gaie | nie 2 SEPT.
8 00— eure [D] A.
TR 7 Vaise | 1100--Jeunesse dorée
del 8.30—Orchestre. | 1115-Quelles nouvelles?
6 00—Radio-journal.
915—A communique,
9.30—Chefs-d'oeuvre.
DIMANCHE 26 SEPT.
M.
630-Musique de ian-
12.45--Musique.
1.006—Orchestre
1.45— Musique:
200—Airs d'opéras.
5.00--Chansonnettes.
5.15—Radio-journai.
5.30—Chansonnettes.
5.45—Intermède
6.00—Impromptu.
6.30—Nouvelles.
6.45—Sérénade.
AM.
|‘ esmnrens
3.30—Récital de Mont-|
réal
4.15-—La Fiancée du
Commando.
830—Entretiens fami-
liers.
637-—Nouvelles.
8.00—Musique de
5#0-Causerie
Benoît.
5.45—Musique
915—A communiquer
9.30—Orchestre,
10.00—Musique.
10.15—Musique.
10.28—Nouvelles
DIMANCHE 26 SEPT.
5#—Un + pat et son
8.37—Nouvelles.
700-Sérénade pour
cordes.
CBFY, Verchères, PQ. |
(Ond=s courtes)
9.30—Chants.
10.00—Musique
10.15-—-Musique
AM.
1100-—France Combatt. MERCREDI 29
1115—Radio-journal.
. | A.M.
4 ht 23 SEPT. et - ‘um SOMANL- | 11:00—Jeunesse dorée x
11.00—Jeunesse dorée. | 11.59—Signal-horaire. tra + rare À: vghée ”
11.15—-Quelles nouvelles? | pM. 11 59—Signal-horaire.
11.30—Radio-journal. 12.00—Musique.
1135—Le réveil rural, 12.15—Conw:es Nations] PM.
LM hornre | do fienOiere |A grues
PM 12. Violon. 1 s
130-Coups de
800—A communiquer.
coinmrainiquer.
#.00— Radio-journai
11.30—Nouvelles
1135-Le réveil rural
11.59-Signal-horaire
|
fare de Montréal. | 10.00—Musique | PM.
1100-—François Rozet. ! 10.15—Musique. 12v00—Rue principale.
nn + ec "4 de 1028 -Nouvelles 1215—Radio-journal,
J.-L. Gagnon. 1230— Vers le soleil.
LUNDI 2 SEPT Le gaie nat | 12 ni “HE à
QU? PT. M. es
AM. 1100—-Musique +
10.15-—Radio-journal. 11.30—Nouvelles : DT
S1S-Le fiancée du Lg a réveil rural. | 200— Musique de
M 59—Signai-horaire chambre
Commando. | |
PM. | 230— y
EE | En gpl HAE Me rar | 233 Chers-d'oœuvre,
2.15—Radio-journa | 20—Réc :
6.37—Nouvelles. 12.30—La revue des heb- | HE + 6 jar du thé.
MARDI 28 SEPT. domadaires. 415— Nouvelles
5.10—Intermède
5.15—Radio-journal
500- Un homme et son
gr
6.15— vie commence
6 Nouvelles
chambre. 700—Orchestre, Dre * soleil.
MERCREDI 29 SEPT, 715--Orckestre À cor-| 700--Les Secrets du Dr
AM des. j | Morhanges.
10.15—Radio-journal. 130—A communiquer, 7.30— Variétés.
PM 6.00—A communiquer. | 800—Musique.
415--La Fiancée du 8.30—Orchestre 8.30—Le cycle Chopin.
Commando. 9.00—Radio-journal. 9.00 -Radio-journai
9.15-—Cuauserie de
Louis Gagnon,
10.28— Nouvelles.
théâtre
de R-A
'ean-
SEPT,
12.00— Rue principale.
12.15—Radio-journal.
1230—Vers le soleil.
1245—Le Moulin de la]
chanson.
1.00—Chant.
1.15—Chansonnettes.
1.30—Music-hall.
200—Musique de
chambre.
2.30—Nouvelles.
2.33—Chefs-d'oeuvre.
1.00—Music-hall.
1.30—Musique.
2.00—Chefs-d'oeuvre.
3.00—Music-hall.
330—Airs d'opéras.
4.00—Symphonie.
5.00—Airs d'operettes.
5.30—Nouvelles.
5.45—Intermède,
6.00—Orchestre.
6.30—Canadian Grena-
dier Guards.
1230—Vers le soleil.
12.45-—Le Moulin de Ja
Chanson.
100 Musique de la
Marine américai-
ne.
1.15—Chansonnettes.
1.30—Récital.
200—Musique de
chambre.
2.30—Radio-journal.
2.33—Chefs-d'oeuvre.
3.30—Récital.
400—L'Heure du thé,
4.15—Nouvelles.
4.30—Disques.
500—A Radio-Canada.
5.10—Intermède.
5.15—Radio-journal.
.30—Causerie.
5.45—Intermède.
diseur
8.30—Musiq
9.15—"'Mart
6.00--Un ireume et son frères
péché. | 10.00—
6.15--La vie commence + Dr
demain,
6.30—Nouvelles.
645-—Lever de soleil.
7.00—Orchestre
739—Relais du MBS
8.00—Tambour battant.
8.30—Sur le qui-vive,
9.00—Radio-journal,
9.15—Concert.
10.00—Musique.
10.15—Musique.
10.28—-Nouvelles,
VENDREDI 24 SEPT,
11.30—
11.59—Signal
P.M
M. mélod
11.00—Jeunesse dorée.
7100—Actualités de
semaine.
1.30—François Rozet,
8.00—Orchestre.
9.00—Radio-journal
beuf et de ses
10.15—Orchestre, danse.
| 1028— Nouvelles.
LUNDI 27 SEPT,
AM.
11.00—Jeunesse dorée.
111 uelles nouvelles?
ouvelles
11.35—Le réveil rural.
1200—Rue principale.
12.15—Radio-journal,
1230— Vers le soleil.
12.45—Tableaux
1.15—Chansonnettes. 9.30—Orgue.
11.15—Quelles nouvelles? | 1.30—Music-hall, 10.00—Musique.
11.30— Nouvelles, 2.00— Musique de 10.15—-Musique.
11.35—Le réveil rural, chambre 1028—Nouvelles.
mo “uen à ocr-
es.
400—L'Heure du thé.
4.15—Nouvelles.
4.30—La Fée des Fleurs
4.45—Disques.
500—A Radio-Canada.
5.10—Intermède.
515—Radio-journal
5.30—Causerie de Jean-
Louis Gagnon.
5.45—Mélodies du soir.
6.00—Un homme et son
éché.
la
1!
ue familière
yre de Bré-
ue.
7.00—Sérénade,
7.30—Histoires de chez
nous.
8.00—Ici l'on chante.
8.30—Les hasards du
réel
9.00—Radio-journal.
9.15—"'Les Hebdos et le
temps présent."
“horaire.
iques.
TORONTO-—La Ligue canad
maine dernière que la syphilis ‘di
ment des industries, mais qu'il es
Les syphilitiques pas toujours
«. des travailleurs dangereux
ienne de santé a déclaré la se-
minue considérablement le rende-
t possible de l’enrayer et qu'il est
temps que les employeurs canadiens s'en rendent compte pleinement.
sion sur la Suisse pour pouvoir | avant leur embauchage et de X—
se servir de ses voies ferrées, afin | temps à autre par la suite.
de ravitailler les armées alle-
mandes dans le nord de l'Italie!
et le sud de la France. La Suisse!
n'a pas encore répondu aux de-|
mandes d'Hitler, mais la radio!
publique à un blocus et qu'ils
Au service
F. H, Wadsworth, qui fait par-
tie du groupe des ingénieurs de
Radio-Canada, est retourné en
Angleterre après avoir passé un
de Berne a rapporté que les AÏ]-|
d'équipe | lemands soumettent la petite ré-
1131-1055-
* La ligue a remarqué que de
nombreux patrons éprouvent en-
core une inexplicable méfiance à
l'égard de cet examen du sang.
En général, les employés se
montrent favorable à des servi-
ces de santé, y compris le con-
trôle des maladies vénériennes,
s'ils ont l'assurance que prévaut
la relation traditionnelle entre
le médecin et le patient, afin de
|
|
ne pas être désavantagés dans
leur emploi.
La ligue a insisté sur le fait|
que les chefs d'entreprises doi-
vent comprendre que les syphili-
tiques ne sont pas nécessairement
des travailleurs dangereux, Les
candidats à un emploi, qui souf-
frent de syphilis contagieuse,
doivent être refusés avec la pro-
messe que leur cas sera étudié de
nouveau, quand ils apporteront
la preuve qu'ils ne sunt plus con-
tagieux à la suite du traitement
suivi et qu'ils sont résolus à le
continuer. Les travailleurs at-
teints d'une syphilis non infec-|
tieuse devront être embauchés à
condition qu'ils suivent un traite- |
ment. Il devra y avoir des exa-
mens périvdiques et tel employé
jugé contagieux devra être gardé
s'il consent à se soumettre à un
traitement.
Les employés qui souffrent des
suites de la syphilis devraient
être transférés, si possible, à un
çoise Tremblay 178, Aimée Si-| congé chez les siens à Ottawa. | travail qui ne comporte pas de
mons 178, Lucille Couture mr, |
|
Marg. Labossière 175, Anna Le-
clerc 1
75.
L'arrivée de M. Wadsworth à
Londres porte à six le nombre
des techniciens au service de la
Hommes — Cyril Muiler 234, Société Radio-Canada outre-mer.
Bill Roy 227, Ted Fenton 224, Neuf journalistes et commenta-
Paul Lavallée 223, Walter Frehs teurs complètent le personnel de
223, Jos Vertplaetse 222, Fred | la CBC avec les armées canadien-
Suter 221, Henri -Lévêque 218, nes qui servent sur Les fronts en- | pas être disponibles pour 1es di-
| Eddie Lowe 216, Louis Joyal 215.| nemis,
danger. On devrait exiger de
personnes sous traitement--qu'el-
les se rapportent régulièrement
au médecin de l'usine pour un!mAréchal se contentait de dire!
examen et un test sanguin.
La ligue a souligné que les
meurer un secret entre le méde-
cin et le malade, Dans une usine
| de guerre canadienne, le médecin
a averti un chef de service que
plusieurs employés avaient réagi
positivement au test Wasserman,
C'était non seulement contraire
à la loi, mais l'employeur était
| aussi susceptible d'être poursuivi
en dommages.
[Suite de la première page]
|
|
1!
|sions allemandes entières atta-
quaient nos troupes en Italie et
hors de l'Italie, occupaient de
furce nos villes, nos ports et nos
aérodromes, pillaient nosfmaga-
sins ainsi que les biens de nos
nationaux pendant que l'aviation
ailemande bombardait nos na-
vires.”
| Le niaréchal Badoglio a ex-
| horté les Italiens, lorsqu'ils se
| voient écrasés sous le poids du
rible de la guérilla. 11 leur a
|éonné les instructions pour
| couper les * communications,
| faire sauter les ponts et les dé-
|pôts de munitions, attaquer les
| soldats allemands isolés.
| C'était la première fois que le
|maréchal Badoglio enjoignait
aux Itaïiens, soldats et civils, de
combattre les Allemands partout
où ils les rencontreront. Dans sa
| première proclamation du 8 sep-
|tembre annonçant l'armistice, le
| aux Italiens de se rendre aux An-
| glais et aux Américains et de se
ncmbre, de recourir à l'arme ter-|
Winnipeg, Man., 22
septembre Y913
La bonne voie
Le chemin de ls banque mène à la prospérité
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J.-H.-N. Léveillé, gérant
[Suite de la première page]
4
le plus grand secret
problèmes épineux qui sont
en train de désagréger lentement
le parti libéral? Tient-il à met-
tre les siens au courant des déci-
dier dans
les
sions prises à la conférence de
Québec en ce qu'elles affectent
le Canada et la participation ca
nadienne à la guerre?
Personne ne peut nier que la
position du parti libéral a été
gravement atteinte ces derniers
mois. Le résultat de l'élection on-
tarienne et ceux, nan moins con
cluants, des quatre électiv.:s com-
plémentaires du 9 août dernier
laissent prévoir, même par ceux
qui sont aveuglés de partisanne- |
rie, Ja transformation certaine
qui s'élabore chez le peuple cana-
Le beau temps où il suffisait à
un politicien de se réclamer ‘du
parti libéral pour se faire élire
est chose du passé. L'après-
guerre et les problèmes fonda-
mentaux qu'il soulèvera préoccu-
pent ceux qui ont à coeur l'ave-
nir de notre pays. Pour les avoir
jusqu'ici ignorés, le parti libéral
rité grandissante,
Le congrès du 24 septembre
sera-t-il une réunion d'hommes
| politiques, gouvernant le pays,
décidés à entreprendre une trans-
formation fondamentale de l'or-
du plus grand bien général? Ou
bien ne sera-t-il qu'une assem-
blée de politicailleurs essayant
| par de vains moyens à redonner
|aux vieux principes usés une
forme nouvelle et trompeuse?
C'est ce qui finira bien par se sa-
| voir, malgré tout le secret dont
lon veut entourer la grande réu-
|nion familiale du parti libéral le
24 prochain.
Réorganisation de l'armée
| Le gouvernement canadien a
| décidé la dissolution totale de la
| 7e et de la 8e divisions, ainsi que
la dissolution partielle de la 6e
division. La
l'armée territoriale
aura pour
la Défense nationale, M. Ralston,
“de fournir pour la défense du
Canada des troupes d'opération
réduites en nombre mais plus
efficacement entraînées, D'intro-
duire une nouvelle période d'ins-
truction militaire supérieure qui
sera donnée aux renforts avant
de traverser les mers, de licencier
un nombre considérable de mili-
|taires de catégorie médicale in-
férieure et de fournir par Je fait
d'oeuvre civile.”
La dissolution de ces trois di-
visions signifie en premier lieu
que le danger d'attaque sur le
continent nord-américain est
| presqu& disparu. Les divisioris
qu'on avait entraînées en vue de
protéger nos côtes peuvent main-|
tenant servir à grossir nos ren-
forts pour outre-mer, M. Ralston
a insisté sur ce point. “Il importe
de souligner, a-t-il précisé, que
(la diminution des effectifs des
troupes combattantes du Canada
ne signifie pas une réduction dans
le besoin de troupes pour outre-
mer. Il importe que le flot des
renforts soit maintenu afin de
faire face ‘aux opérations actuel-
les et futures.”
Les divisions dissoutes se com-
| posaient de volontaires et de
conscrits appelés sous les dra-!
aux en vertu de la loi de mo-|
p
bilisation. On se demande si le
| gouvernement emploiera
| con£écrits comme renforts sur les
|champs de bataille d'Europe et
d'Asie,
Ainsi qu'un commentateur po-
litique le disait, les ultra-loyalis-
tes peuvent être satisfaits. Ils se
plaignaient du fait que nous a-
vions deux armées: l'une desti-|
née à servir n'importe où dans
le monde, l'autre destinée à dé-
fendre uniquement le Canada, ou
| plutôt à défeñdre tout le conti-
nent nord-américain, l'ile de Kis-
ka comprise. Nous n'aurons plus |
| bientôt qu'une seule armée com-
| prenant jusqu'aux conscrits. Il
r- reste plus maintenant qu'à lui
|ussigner un seul emploi: servir
| n'importe où dans le monde, par-
tout où l'on aura besoin de ren-|
forts. Le plus cher désir des ul-
tra-loyalistes sera alors devenu
une réalité.
Les élections dans l'Ile du
Prince-Edouard
Les électeurs de l'Ile du Prin-
| ce-Edouard ont élu cette semaine
| leur vingtième parlement. Les li-
| béraux ont été portés au pouvoir
pour la troisième fois consécutive.
Des 30 députés qui composeront
la nouvelle Législature 20 seront
dossiers médicaux ne devaient | défendre contre les attaques Ve-| jibéraux, 8 progressistes-consér-
recteurs de l'entreprise, mais de-
|rant de n'importe quel autre
| côté.
vateurs et 2 conservateurs. La
|C.C.F. qui avait 9 candidats sur
dien au sujet des vieux partis. |
| s'est condamné à une impopula- |
ganisation du parti libéral en vue |
réorganisation de}
résultat, d'après le ministre de]
même un supplément de main-|
les |
les rangs n'a pas réussi à en fa
élire un seul; ses représer
ont tous perdu leur dépôt
re
anis
Congrès canadien du travail
La CCF. malheureuse aux é-
lections dans l'Ile du Prince
Edouard, a obtenu un succès re-
tentissant au récent Congrès caë
nadien du Travail tenu à l'Hôtel
Windsor de Montréal. Le Con-
grès a adopté une résolution ap
puyant entièrement le parti de
la C.C.F. comme étant “la prin-
cipale arme politique des ou
vriers au Canada” et recomman-
dant à toutes ses unions affiliées
et à la charte de “s'affilier à la
\CCF"
Le résultat d’une pareille réso-
lution différera probablement se-
lon les provinces. Pour ce qui en
est de la province de Québec, M.
Omer Héroux écrivait dans le
| Devoir du 16 septembre: “Que le
mécontentement de la province
de Québec s'incarne avec quel-
que force dans la C.C.F. cela pa-
raît bien peu probable, Les deux
dernières élections ont été là-
dessus révélatrices. Dans Cartier,
qui était, de toute la province,
le comté où ses chances parais-
saient les plus considérables, où
elle possédait un candidat de va-
leur (son propre secrétaire géné-
ral), qui tenait à la circonscerip-
tion par des attaches personnelles
très vives, elle n'est arrivée
qu'en troisième ligne, Dans Stan-
stead, où son représentant avait
sûrement aussi une certaine for-
ce personnelle, puisqu'il était le
maire de la ville de Magog, elle
a accusé un raté complet
“Non, de toute évidence, abs-
traction faite de toute préférence
personnelle, si l'on juge en sim-
ple spectateur, il semble b'en que
| c'est dans le Bloc et par le Bloc,
que s'exprimera le mécontente-
ment québécois. Du rest», c'est
{le programme du Bloc, et non
celui de la C.C.F, qui cor: :spond
[aux causes profondes et au ca-
|ractère général de cette colère
généralisée.”
Il va sans dire qu'il peut en
être autrement dans les autres
| provinces. La résolution récente
| du Congrès canadien du Travail
| prouve toutefois, et d'une maniè-
(re indéniable, que le peuple ou-
vrier canadien en a assez des
vieux partis et qu'il veut, pour
l'avenir, appuyer ses préférences
politiques sur des programmes
nouveaux.
SOLDATS ALLEMANDS
RETIRES DE NORVEGE
STOCKHOLM.-—La légation
norvégienne a déclaré récem-
ment que les Allemands avaient
| retiré 20,000 soldats au cours des
| dernières semaines, mais que
| 180,000 soldats nazis gardent en-
core les côtes de la Norvège,
1
Cartes Professionnelles
| AVOCATS ET NOTAIRES
Noël Bernier Alexandre Bernier
| BERNIER et BERNIER
| AVOCATS — NOTAIRES
Droit civil, droit criminel
Municipalités, préts, testaments et
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Winnipeg
Té!. 04955 j
Dr B. J. GINSBURG |
È
|
VOLUME XXXI
ee
A
WINNIPEG, Man.
Peu de chance de succès pour la
os"
C.C.F. dans la province de Québec
La cinquième année de guerre demandera de plus grands sacrifices que ceux
que nous avons consentis jusqu'à maintenant, dit M. King.
L'armée
canadienne est complètement réorganisée, La C.C.F. obtient un suc-
cès retentissant au Congrès canadien du travail,
(Correspondance spéciale à La Lrsente #7 Le Parniore)
22- Dans un discours prononcé à la radio à l’occasion du quatrième anni-
ministre du Canada, M. King,
de la part du Canada, un plus
des efforts accrus et de plus grands sacrifices que ceux que nous avons
“Il reste encore à décider sur le champ de bataille, a ajouté M. King,
Ce qui s'est déjà déroulé et ce qui se déroule!
L'objectif stratégique visé en retirant
x
OTTAWA
versaire de l'entrée du Canada dans la guerre, le premier
a déclaré que la cinquième année de guerre va demander,
grand courage
consentis jusqu'ici
si la civilisation doit survivre ou mourir
reséntement onduit à l'heure du supreme effort
e ‘ £ € € gnifie nement —n
‘ 4 pet être ant d'entrepre ire
«€ + 4 tte apre et programme e guerre
: a défaite des armées | ans son discours à la radic
pe ’ talic h | :
aliema ° 1 pnare de Congrès des libéraux fédéraux
n guerre ! dès « De quoi sera-t questi au
ï re + q * e pré L nd ngré des députés lihé
lude 6 ble tâche Er Y à q igue au plu
: magne a 10 aut point les observateurs poli-
er LA e e enner 1 à tion sn
: : Lo
toire sur l'Allemagne hitlérienne M. King songe-t-il à réorgani-
ne £gerAa pas remportée san ine er son parti? Veut-il vant au-
tte gigantesque. Nos plus dures {ur de lui sa vaste famille, étu-
batailles restent dans le domaine
; ; {Suite la deuxième page
de l'aver Pour étre dignes de ‘ , = page]
rombattents, nous devons trava ve) Ru
Lorie ee à M. Churchill
> irdes tâches, coopérer plus . ure
entiérement dans un effort na à d
tional.” Londres
Quels seront ces nouveaux sa LONDRES-—Le premier mi-
eifcex sront ces lour- » rep
crifices? Que espere -s M K HE | nistre Churchill est retourné à
! tâches dont parle 1 ing ;
des tâches d pare NE* | Londres, dimanche, après un
les obee ate bien informé .
voyage de six semaines au Ca
x ident si le d rs ré M ,
r ” M Nine “. ..: nada et aux Etats-Unis. Il était
diop nique de } g adresse, Mme C* !
4 e Map Ur accompagné de Mme nurchil]
au peuple du Canada n était pa
atint . et de sa fille Mar:
e prélude diplomatique, destiné c le huitiè d |
aux membres du parti libéra * pet 1e RAtieme “éme he de
a Lu le congrès ou le câucus d IMDOr tance qu'il fait cou e
plénier qui doit avoir lieu à début de la guerre En juin 1940
Ottawa le 24 septembre prochain. | 11 était allé en France, où il a
1! évident que le premier mi tent. vainement de convaincre
nistre tient à connaître l'opinion | 1€ gouvernement français de fuir
et le sentiment de ses député: en Afrique-Nord pour y conti-
Pucheu est
condamné
à mort
La radio française de Brazza-
ville, citant le poste clandestin
“Honneur et Patrie,” a rapporté,
la semainc dernière, que Pierre
Pucheu, ancien ministre de l'In-
térieur de Vichy, qui gagna
l'Afrique du Nord en mai der
hier, à été convaincu de haute
trahison et condamné à mort par
le Comité central français de ja
résis
Pucheu, qui est âgé de 44 ans,
fut autrefois chef de la police se-
crète de Vichy qu'il organisa sur
le modèle de la Gestapo. Il fut
emprisonné à Maknès, Maroc
Protégé de feu l'amiral Darlan,
tance,
Pucheu devint ministre de l'In-
térieur en 1941, mais fut par la
suite limogé par le chef du gou
vernement, Pierre Mareal. Après
la déclaration de guerre de 1939,
il devint lieutenant d'artillerie
mais fut bientôt rappelé pour
surv eiller les travaux « de défense.
Considéré comme mort
Le sergent Victor-Robert-Du.
vid Kissick, fils de M. et Mr
David Kissick (née Lavallée), de
Letellier, qui fut porté u
en av iernier, est maint t
con re comme mort
Le serg K t est né à Le
: er ] t ses € 1es eieme
taires à E et ses grade
supérieurs école de Letellier,
dimgée p es Rév. &S de
Missio
Il s'e à dans l'aviat er
aoû t 94 ! + de : entre e mt
à Brandon € P: Il se re
| utre-mer à Été de
342
CHURCHILL EST RETOURNE
PAR BATEAL
LONDRES---La
# ant
Canadiar
nce que
: et sa
de Quebux € de
Wadingtor : d du ‘
le 3 e Renown et qu
evarqut : :
ce navire ige 8 nnes,
Jai
| président Roosevelt,
nuer la lutte.
En aout +941, il a rencontré le
dans l'océan
Atlantique, alors que tous deux
préparèrent ce qu'on a appelé
depuis la Charte de l'Atlantique
En décembre 1941, après l'en-
trée des Etats-Unis en guerre
après Pearl-Harbor, il alla à
Washington. Il y retourna en
juin 1942 alors qu'on prépara la
guerre er Afrique. En août 1942,
il alla rencontrer Staline à
Moscou pour exposer la straté-
gie anglo-américaine, En janvier
1943, ce fut la conférence de
Casablanca où l'on prépara les
campagnes siciliennes et italien-
nes, En mai 1943 il y eut une
autre conférence avec Roosevelt,
et enfin en août dernier ce fut
la conférence de Québec, puis
le séjour à Washington. M.
Churchill est retourné en avion
avec B. Brandan Bracken,
Comment s’
le maréchal
DU QUARTIER GENERAL
L'’archevèque
d’York est
à Moscou
MOSCOU — L'archevèque
d'York, représentant de l'Eglise
d'Angleterre, est arrivé dimanche
à Moscou, où il doit avoir une sé-
rie d'entrevues avec les dignitai-
res de l'Eglise orthodoxe russe
L'archevêque d'York a été reçu|
au terrain d'aviation par le mé-
trapolitain Nikolaï, de Kiev, et
l'archevêque Sergei, de Gorky,
qui lui ont souhaité la bienvenue
au nom du métropolitain Sergie,
de Moscou, récemment élu patri-
arche de toute la Russie. M. John
Balfour, ministre britannique au-
prés de l'U.R.S.S. était aussi pré-
sent
Le visiteur portait l'habit et
les décorations de son état
Strabolgi biâme
la stratégie
des Alliés
LONDRES. — Lord Strabolgi,
membre travailliste de la Cham-
bre haute et critique fréquent du
gouvernement Churchill, a for-
tement blämé au parlement an-
£lais ce qu'il qualifie de ‘‘retardes
curieux et inexpliqués” de la
part des Alliés après la chute de
Mussolini le 25 juillet dernier.
Le lord travailliste anglais
ajoute que ces retards ont fait
perdre à la campagne alliée qui
se poursuit maintenant en Italie,
une partie de ses résultats pro-
bables.
BERNE--Berlin a annoncé of-
ficiellement que les Allemands,
dans le nord de l'Italie, s'étaient
emparés de nombreux camps de
prisonniers de guerre, et que la
plus grande partie de ces prison-
niers ont été transférés en Alle-
magne, Le communiqué ajoute
que les Allemands avaient déjà
repris la plupart des prisonniers
| alliés libérés par les Allemands
est échappé
Badoglio |
ALLIE en Afrique du Nord.—Le
Maréchal Pietro Badoglio, premier ministre d'Italie, s'est échappé
de Rome quelques heures avant
que les Allemands s'emparent de
la ville et s’est rendu en territoire allié par automobile et par vais-
seau, a révélé lundi dernier un
a causé avec Badoglio.
Cet Américain, dont on ne
peut donner le nom pour le mo-
ment, dit que Badoglio a raconté
de la sorte son évasion:
Après avoir annoncé au peuple
italien les termes de l'Armistice,
le 8 septembre Badoglio se ren-
dir compte que les troupes alle-
mandes qui entouraient la capi-
tale projetaient de s'en emparer
et de le faire lui-même prison-
nier ainsi que le roi Victor-Em-
manuel
Badoglio et ses conseillers mi-
litaires utilisèrent un grand nom-
bre d'automobiles du ‘gouverne-
ment et formèrent en cara-
vane avant Faurore, le 9 septem-
Préditens de
l'Association
d'Education
QUEBEC
)ronto
se
-M. V. K. Greer, de
a été élu, la semaine
président de l’Associa-
pe
aernière
tion d'éducation du Canada et
de Terre-Neuve, pour succéder
M. W.-P, Percival, de Québec
président sortant de charge
L'élection des nouveaux officiers
a eu lieu vendredi dernier eu
Château Frontenac, à la clôture
iu 21e congrès de cette associa-
uor
Le nouveau président s'est tou-
ours occupé de pédagogie et il
remplit, depuis nombre d'rnnées,
1 chaige d'inspecteur en chef
iu département des écoles publi-
s €, séparées de l'Ontario. 11
cepuis vice
ion d'édu
C'uit l'an dernier,
président de l’Associat
cauon.
personnage officiel américain qui
bre, La caravane quitta Rome à
5 h. du matin et fila vers un port
de la côte.
Là, tout le groupe monta à
bord d'un navire italien qui, en
plein jour, vogua le long de la
côte italienne jusqu'à un terri-|
toire occupé par les Alliés, Il
semble que les Allemands ne
menacèrent jamais le groupe,
La véritable histoire de l’éva-
sion diffère complètement de la
version donnée par les Alle-
mands qui semblaient croire que
Badoglio avait pris le chemin de
Florence.
Papier-journal augmenté
en Grande-Bretagne
LONDRES-—Le gouvernement,
agissant d'après le principe qu'un
service de nouvelles de première
classe est essentiel au bien-être
des hommes en service au pays
et outre-mer, a sanctionné une
légère augmentation dans la
sommation de papier à journal
par les journaux anglais.
L'augmentation, qui
en vigueur le ‘27 septembre, doit
être employée pour la production
d'un plus grand nombre de jour-
x de format dre, annon-
t-on officiellement
con-
deviendra
moin
HAMBOURG DETRUITE
LONDRES-—La reconnaissance
aérienne a indiqué que les six
bombardements massifs de l'avia-
tion alliée, du 24 juillet au 2 août,
t détruit 77 pour-cent de la su-
perficie de Hambourg, la deuxie-
me en importance des villes alle-
| mandes.
WINNIPEG, MAN., MERCREDI 2 nm ane e
Cette photo représente la base sous-marine japonaise de l'ile de Kiska
magés qui ont été abandonnés font partie de la classe des petits vaisseaux dé guerre dont les Ja-
pose se servirent au Lomesidh de
Badoglio lance un |
appel aux
|sous. MARINS JAPONAIS ABANDONNES
leur attaque sur Pearl Harbor.
Italiens
Quartier général des Alliés en Afrique-Nord—Le premier
ministre italien,
le maréchal Pietro Badoglio, a déclaré dimanche
aux Italiens dans un discours radiodiffusé qu'il est de leur devoir de
combattre aux côtés des Anglais
et des Américains contre les Al-
lemands et les quelques Italiens insensés et indignes du nom qui se
mettent à la disposition du commandement allemand.
Le discours du maréchal Bado-X——
glio a été prononcé le 16 septem-
bre, mais on vient d'en publier le
texte, Le maréchal se trouverait
à prendre ainsi carrément parti
contre Mussolini, l'ancien dicta-
teur, qui aurait demandé samedi
aux Italiens de reprendre les
armes pour poursuivre la lutte
aux côtés de :'Allemagne et du
Japon.
“Noubliez pas, dit le maréchal
en s'adressant au peuple italien,
que toutes les discussions au su-
jet de reddition sans conditions
sont maintenant hors de propos
par suite de circonstances nou-
velles, Nous sommes intervenus
décisivement contre l'Allemagne
à la suite de l'attitude agres-
sive des Ailemands. Nous col-
laborons avec les Anglo-Améri-
cains qu: ont accepté notre as-
sistance dans la tâche entreprise
pour chasser les Allemands du
pays.”
“De plus, a poursuivi le maré-
chal, les Anglais et les Améri-
cains, nos anciens camarades de
la Piave et de Vittorio-Véneto,
{n'ont pas hésité à déclarer que
: leur but ultime est la renaissance
d'une Italie forte et unie et qu'ils
ne nous refuseront pas leur aide
lorsque viendra le temps de ré-
parer les dégâts de la guerre et
de reconstruire pour l'avenir’.
Le premier ministre italien a
admis qu'au moment de l’armis-
tice il ne songeait qu'à déposer
Invitation à
la Slovaquie
LONDRES — Des autorités du
gouvernement tchécoslovaque an- |
noncent que le peuple slovaque
tente actuellement de soustraire
le président de Slovaquie, Joseph
Tiso, à l'influence des’ Allemands
pour préparer le retour de cet
état marionnette dans da répu-
blique tehécoslovaque,
On affirme que l'on a demandé
au président Tiso et aux membres
de son gouvernement de déposer
le premier ministre pro-nazi
Bela Tuka.
“Revisez votre politique à la
lumière des événements d'Italie,
lui a-t-on écrit, et liquidez l'idéo-
logie raciste razie-fasciste afin de
permettre à la Slovaquie, dans
ur. esprit démocratique, d'émer-
ger de sa situation actuelle et de
revenir à la république tchéco-
hd 2: ressuscitée,
Mme Bernard
Shaw est décédée
LONDRES.
Bernard Shaw,
bre dramaturge,
résidence, à Londres,
che 12 septembre.
Elle avait épousé l’auteur bien
connu en 1898. Elle était née
Payne-Tomnshend (Charlotte-
Frances). Elle s'intéressait
beaucoup à la musique et aux
arts en général et elle avait
publié une traduction de chefs-
d'oeuvre du théâtre français.
— Mme George
femme du célè-
est décédée à sa
le diman-
les armes et à s'abstenir d'actes
d'hostilité contre qui que ce soit.
“Même lorsque les Allemands
ont commencé à nous attaquer,
dit-il, nous avons été patients,
et nous n'avons pas riposté, es-
pérant que ces attaques n'étaient
que ,des incidents isolés ét non
pas le résultat d'un plan pré-
médité d'agression contre nous.
Nous nous sommes vite rendu
compte cependant que des divi-
[Suite à la deuxieme page]
M. John Bell
succède à Cohen
OTTAWA-—Le cabinet fédéral
a nommé lundi M. John A. Bell,
président du comité général des
ajustements des télégraphistes de
chemins de fer, comme représen-
tant de la classe ouvrière dans
l'Office national du travail en
temps de guerre, en remplace-
ment de Mc J. L. Cohen, de To-
ronto, destitué récemment par le
gouvernement.
M. Bell, qui a son domicile à
Toronto, et est natif d'Utopia,
Ont., a joué un rôle influent dans!
le monde du travail au Canada,
depuis de nombreuses années. Il
était déjà membre du conseil d'a-
viseurs de l'Office national du
travail et membre du conseil d'a-
viseurs du Service sélectif natio-
nal. Il était entré au service du
Pacifique Canadien en qualité
d'opérateur télégraphiste, en
| 1910, et il avait reçu la permis-
sion de s'absenter pendant un
temps indéterminé, en 1924, afin
de donner tout son temps aux
problèmes ouvriers.
L'Office national du travail en
temps de guerre est désormais au
complet avec M. le juge McTague
comme président et Me Lalande,
de Montréal, comme autre mem-
bre.
|
Marshall opposé |
à toute réduction
’
de l’armée
WASHINGTON.—Le général
Georges Marshall a dit lundi
dernier devant les comités mili-
taires du Sénat et de la Chambre
des représentants que si le Con-|
grès /des Etats-Unis interrompt
l'enrôlement régulier des hom-
mes dans les services armés
‘nous subirons des pertes beau-
coup plus grandes que nous le
prévoyons de la part des Alle-
mands et des Japonais.”
Affirmant que les services ar-
més américains ont atteint la
perfection de leur entraînement
et sont prêts à prendre l'offen-!
sive partout dans le monde, le
chef d'état-major ajouta qu'il ne
comprenait pas “la réaction de
l'heure actuelle.”
11 dit que selon lui, si le Con-
grès interrompt l'enrôlement par
le service sélectif, ‘tout ce que
nous pouvons faire est de réduire
notre programme et de changer
inotre stratégie.”
| ville pour la protéger.
Les sous-marins endom-
Avis aux institutrices
des grades supérieurs
Grades IX à XH inclusivement
Comme les années précé
dentes, l'Association d'Educa-
tion suivra le programme
d'études françaises du dé-
partement de l'Instruction
Publique, ‘‘re-French Option."
Voyez à page 9 du ‘Pro-
gramme of Studies” où l'on
vous dit de vous adresser di-
rectement au département de
l'Instruction Publique pour ce
cours Il faudra ajouter:
l'Histoire de l'Eglise, deu-
xième époque, aux grades IX,
X et XI ainsi que ‘La Lu-
mière sur la Route’ (grades
IX et X) et ‘La Foi Çatho-
lique” (grades XI et XII).
Toute institutrice qui n’au-
rait pas encore reçu le pro-
gramme des grades I à VIII
publié dans le Bulletin de la
Ligue des Institutrices Catho-
liques peut en faire la de-
mande au Secrétariat de l’'As-
sociation d'Education,
La secrétaire-générale,
v
Salaires de
cheminots
aux Etats-Unis
WASHINGTON.—Des repré-|
sentants des fraternités d'em-
ployés de chemins de fer ont
discuté jeudi dernier avec le pré-
sident Roosevelt, un contrat
signé avec les compagnies de che- |
mins de fer et accordant à envi-|
ron 1,000,000 d'ouvriers une
augmentation de saldfre de huit |
cents” de l'heure. ‘
NUMERO 22
Un octroi de $9 par mois serait accordé
pour chaque enfan
Une dépense ann
t de 14 ans ou moins, —
uelle de $180,000,000.
OTTAWA.—Le plan d'allocations familiales que le gouverne
ment étudie actuellement représentérait une dépense de
{ 000 par année pour allouer un subside de
que enfant de 14 ans ou moins
en effet,
Ces renseignernents sont fou
il y a 3,200,000 enfants dans cette catégorie
$180 000
S9 par mois pour
de
au Cana
“Fr
cha-
Suivant ie recensement 1941,
rnis dans un article du
Post Un journal québecois annonçait la semaine dernière que le
| gouvernement étudiait un plan nan - à
d'allocations familiales dans: js chère, qui varie selon les
l'espoir d'aider les ouvriers qui jnquetries et la façon dont il est
ont de lourdes charges, sans dé-| hayé
créter les augmentations de salai On croit généralement aue le
res qui auraient pour consé-; gouvernement est prêt à ac-
quence d'augmenter la pressien cepter la proposition qu'un sa
sur le plafond des prix et de pré-| jaire de moins de 80.50 de l'heure
cipiter l'inflation. ou de $25 par semaine est insuf
“Un plan de cette nature, dit [Suite à la deuxième page]
{l'article de M. Kenneth Wilson, ,
correspondant à Ottawa du ‘Fi DANS SON COMTE
nancial Post,” appliquerait une
| recommandation du rapport Mc
| Tague: il éviterait l'alternative
| de soustraire los petits salaires
| au contrôle des prix.
| “Ce projet représenterait la
mesure la plus avancée prise par
n'importe quel pays au monde
pour commencer l'application du |
nouvel ordre de sécurité sociale
lenvisagé par les rapports Beve-
ridge et Marsh”
| L'article ajoute que plusieurs
experts financiers du gouverne-
ment sont en faveur de ce projet
qui est recommandé par le rap-
port Marsh.
Aide aux petits salariés
Le montant minimum de l'al-
llocation familiale suggérée par
le Dr Marsh dans son rapport
soumis au gouvernement au dé-
but de l'année était fixé à $i4.50
par mois, tandis que le rapport
Beveridge, soumis au gouverne-
[ment du Rovaume-Uni évaluait
cette allocation entre $8 et $9
par mois par enfant.
On croit aussi que le boni de
vie chère, après avoir été ajusté
au coût de la vie mentionné dans
l'index du mois prochain, sera
aboli comme tel et inclu dans
l'échelle : générale des salaires.
La principale difficulté sera
d'éliminer des anomalies actuel-
les en ce qui concerne le boni de
Moscou dénonce
le général
Wadislas Anders
| MOSCOU.--Le journal Pravda
|a dénoncé jeudi une affirmation
attribuée au général polonais
Wladislaw Anders, disant que
| l'Allemagne a retiré 50 divisions |
| du front russe pour constituer
|des armées de réserve
| l'Europe occidentale et
| dionale,
Le journal prétend qu'au con-
itraire les nazis ont envoyé de
nouvelles divisions en Russie.
La publication accuse enfin
Anders de vouloir tenter délibé-
rément de tromper l'opinion
publique et de créer l'impression
qu'un deuxième front a été ou-
| vert.
méri- |
dans |
|
|
Le lieutenant d'aviation René
Jutras, représentant du Comté
Provencher au Fédéral, sera dans
sa famille pour une période da
deux semaines, à partir du 28
septembre,
l visitera son comté, en autant
que les circonstances le lui per-
mettront,
Nom français à un
navire des Etats-Unis
OTTAWA — J., F. Sanderson,
représentant à Washington de la
Presse canadienne, signalait ré-
cemment dans sa chronique,
Washington Spotlight, que l'on
baptisera prochainement un na-
vise du type Liberty du nom de
“Jean - Baptiste - le - Moyne”, en
|l'honneur du fondateur de la
Nouvelle-Orkéans, qui fut l'un
des plus grands explorateurs,
sous le régime français en Cana-
da, Il faisait partie de l'expédition
| d'Iberviile, qui explora et colo-
|nisa les bouches du Mississipi et
devint plus tard gouverneur de
la Louisiane frebçaie.
| MORT pU DR su ZU KI
A TOKYO
| NEW-YORK—La radio de To-
kyo a annoncé lundi la mort, sur-
venue à l'hôpital universitaire
| Keio, à Tokyo, du Dr Umetaro
| Suzuki, autorité sur les vitami-
nes. Le Dr Suzuki était âgé de
| 69 ans.
Les pèlerins auraient ét
Æ
bannis de Saint-Pierre
LONDRES.—Radio-Vatican
a annoncé, la semaine dernière,
dans une émission en langue allemande, que ‘tous ceux qui ont des
parents ou des amis dans la cité vaticane, peuvent être assurés qu'ils
sont sains et saufs”,
La radio du Vatican présent
e des émissions en plusieurs lan-
gues et elle a déjà donné des assurances similaires depuis que les
Allemands ont annoncé que leurs troupes étaient entrées dans la
Saint-Pierre fermée
aux fidèles
Une dépeche suisse a rapporté
vendredi dernier que des unités
de l'armée allemande ont interdit
aux fidèles l'accès de la basili-
que de Saint-Pierre et un jour-|
nal de Turin a donné à entendre
que les nazis ont dépêché 500,-
000 soldats dans le nord de
l'Italie pour résister aux Alliés.
Un courrier diplomatique, qui
a quitté Rome mercredi, aurait
déclaré d'après la Gazette de
Lausanne en Suisse que les Al-
lemands ‘ont installé douze ca-
nons anti-tanks sur la place de
Saint-Pierre en face de l'escalier
central qui conduit à la basilique
de même qu'ils ont garni de mi-
trailleuses la colonnade de
Bernin.
Les Allernands auraient inter-
dit l'accès de la basilique de
Saint-Pierre aux visiteurs pour
empêcher que des réfugiés anti-
allemands ou anti-fascistes puis-
sent chercher refuge dans l'é-
glise
La résistance faite aux Alle-
mands à Rome se dégage d'un
rapport d'après lequel les habi-
itants du Transtévére, quartier de,
| Rome sis sur la rive droite du
Tibre, se sont barricadés avec
la détermination de
tout Allemand qui voudrait l'oc-
cuper, Cette dépêche a été pu-
bliée par la Gazette de Lausanne,
Les nazis craignent les
“accidents"’
D'après une dépêche de Ma-
drid, le maréchal Albert Kessel-
ring, commandant nazi dans le
centre et le sud de l'Italie, a fait
placarder des centaines d'af-
fiches à Rome pour avertir la
population que toute personne
qui tentera de molester des s01-
dats allemands, d'aider les Alliés
ou de cacher des armes peut être
passible de la peine de mert,
Les soldats allemands crai-
gnent de se promener seuls dans
[Suite à la deuxième page]
LE NOMBRE DES ETUDIANTS
PLUS GRAND A QUEBEC
QUEBEC-La Faculté des sci-
ences de l'université Laval an-
nonce que le nombre de ses éle-
ves inscrits est de 288,
le nombre des élèves est plus
élevé dans toutes les facultés et
eécoies,
combattre
soit 90 de
plus que l'an dernier, En général,
*
Il faut un
retour à
l'idéal chrétien
TORONTO, — Le monde ne
jouira pas d'un ordre nouveau
après la guerre par le simple jeu
de réformes sociales ou économi-
ques, mais seulement par un re-
tour à l'idéal chrétien, a déclaré
l'archevéque Derwyn T. Owen,
primat de l'église anglicane au
Canada, au cours d'une allocu-
tion devant le synode général
actuellement en session ici
Au cours de la fin de sernaine,
il a été révélé qu'environ 900,-
000 personnes, inscrites comme
membres de l'église anglicane
durant le dernier recensement
fédéral, ne prennent aucune part
active aux oeuvres de l'église et
n'apparaissent même pas sur les
registres des paroisses
.
Les Italiens dans
les usines de
guerre allemandes
BERNE, Suisse—Les autorités
nazies ont commencé à réquisi-
tionner les ouvriers italiens pour
leurs usines de guerre, comme
elles l'ont fait d'ailleurs pour
tant de pays conquis qu'elles ont
soumis à l'esclavage du travail
| forcé.